Logique de rente et production jointe

Cet article est une réponse à une observation critique de l'article précédent sur P. Sraffa

Les enjeux théoriques de l'anthropologie du Maghreb. Lecture de Bourdieu, Geertz, Gellner et Berque.

L'Anthropologie du Maghreb selon Berque, Bourdieu, Geertz et Gellner, Actes du colloque de Lyon (21-23 septembre 2001) 2003, Paris, Awal / Ibis PressURL Officielle: http://www.revues.msh-paris.fr/modele2/CrBiblio/ComptesRendus2.asp?id_perio=31&id_ouvsci=670Je voudrais tout d'abord remercier tous ceux d'entre vous qui ont pris sur leur temps, en cette période chargée de l'année universitaire, pour participer à ce colloque. Un colloque sur l'Anthropologie du Maghreb est-il nécessaire ? Existe-t-il une Anthropologie du Maghreb du point de vue de la cohérence thématique ou succombons-nous à un mimétisme poussant vers le formalisme académique

Produire ?

Après un plan triennal (1967-1969) et deux plans quadriennaux (1970-1977), l'Algérie a créé plus d'un million d'emplois dans le cadre d'une stratégie de développement qui a suscité de nombreux débats, relatifs au développement économique en général et à l'industrialisation en particulier. Mais cette création massive d'emplois a-t-elle corrigé (ou a-t-elle renforcé) les déséquilibres structurels que connaît toute population active d'une économie sous-développée ? Autrement dit, cette création d'emplois a-t-elle porté sur du travail productif en vue d'élargir les bases de la production matérielle et accroître le surproduit, ou n'a-t-elle fait qu'obéir à la logique de la structure de la population active de l'économie sous-développée ? Pour répondre à ces questions, nous devons d'abord exposer des préliminaires théoriques dans lesquelles nous préciserons le contenu des catégories que nous aurons à utiliser pour ensuite approcher la problématique du travail productif dans le développement économiqueAlgérie;Travail collectif; Travail indirectement productif; Marx; Economie rentière;

Logique de rente et production jointe

Cet article est une réponse à une observation critique de l'article précédent sur P. Sraffa.Sraffa. Ricardo. Production jointe. Rente.

Islam re-observed: sanctity, salafism and islamism

Clifford Geertz analyzed religious change in Morocco by developing an approach to Islam that uses both history and anthropology. His analysis is rooted in his conception of anthropology as a discipline whose focus is culture, a system of meanings through which human beings exchange goods and symbols. In traditional societies, religion has a particular place in this system where it plays a political role of legitimation. European domination provoked change in Morocco, including the decline of sacredness and the triumph of Salafism, a doctrine more appropriate to the national feeling. A post-Geertzian perspective might consider that Salafism, which has become an official doctrine of the postcolonial state, became radicalized while it was providing mass education, giving rise to the Islamist challenge. The decline of sanctity created a void that Islamism filled

Army, State and Nation in Algeria

Ever since Independence in 1962, the army has played a critical role in the political life of Algeria. "The army's prominence is based on three factors: its historical legitimacy, the personal popularity and charisma of Colonel Houari Boumediene, and the army's populist discourse, which offered the prospect of a form of social and economic development oriented towards poverty alleviation. By the start of crisis in the 1980s, the historical legitimacy of the army had declined with the renewal of succeeding generations. Having failed to deliver on its promises, the populist discourse had also lost its credibility and influence.[1] From being based on the charismatic leadership of a popular figure, the Algerian regime evolved into a military oligarchy after the death of Boumédiene in 1978. The appointment of the notably uncharismatic and politically unambitious officer, Colonel Chadli Bendjedid, as President in 1978 was to lead the regime into a particularly violent period of crisis. In an effort to escape from this dead-end, the same regime that had appointed Bendjedid then nominated Abdelaziz Bouteflika as President. By doing so, the regime expressed the desire to turn back the clock and return to the successes of the past, by choosing in Bouteflika a former 'brother in arms' of Boumediene

Produire ?

Après un plan triennal (1967-1969) et deux plans quadriennaux (1970-1977), l'Algérie a créé plus d'un million d'emplois dans le cadre d'une stratégie de développement qui a suscité de nombreux débats, relatifs au développement économique en général et à l'industrialisation en particulier. Mais cette création massive d'emplois a-t-elle corrigé (ou a-t-elle renforcé) les déséquilibres structurels que connaît toute population active d'une économie sous-développée ? Autrement dit, cette création d'emplois a-t-elle porté sur du travail productif en vue d'élargir les bases de la production matérielle et accroître le surproduit, ou n'a-t-elle fait qu'obéir à la logique de la structure de la population active de l'économie sous-développée ? Pour répondre à ces questions, nous devons d'abord exposer des préliminaires théoriques dans lesquelles nous préciserons le contenu des catégories que nous aurons à utiliser pour ensuite approcher la problématique du travail productif dans le développement économiqu

Rareté, rente et plus-value

Une tradition marxiste allant de Tougan-Baranowski aux économistes des partis de gauche d'aujourd'hui a tenté de construire une économie politique marxiste positive, parallèle à l'économie dominante, qui occuperait la fonction de celle-ci une fois la gauche au pouvoir. Confondant critique marxiste de l'économie politique et économie politique marxiste, cette tradition supposait non seulement pouvoir comprendre le capitalisme avec les catégories marxistes, mais encore le faire fonctionner, en contournant (comment ?) l'exploitation. Le marxisme orthodoxe qui procède de cette tradition, a du coup limité la portée de la critique marxiste à l'économie politique dominante en posant implicitement que chaque classe sociale avait sa propre économie politique. Partant de là, l'autre « économie politique » était rejetée en bloc et, de la critique scientifique on glissa lentement à la polémique idéologique. Les progrès enregistrés par l'économie dominante mettant au point de nouveaux concepts féconds pour la critique marxiste (élasticité, coefficient de capital, propension à consommer,,.) le marxisme orthodoxe n'en avait curerente : plus value : économie

Le statut de la rente chez Sraffa, contribution à un débat récent

Les récentes controverses sur la rente, suscitées par le chapitre XI du livre de P. Sraffa [1], ont abouti à la conclusion selon laquelle l'ordre de fertilité des terres n'est pas celui de leurs rentabilités respectives et que cet ordre est fonction du système de prix. Il faut admettre que la réalité observable contredit ce résultat, mais l'important n'est pas tant la confrontation de la réalité observable au résultat énoncé que de comprendre comment les auteurs qui l'ont formulé, notamment C. Montani [2] et à sa suite B. Schefold [3], P. Vîdonne [4], etc., en sont arrivés à le formuler. La raison est que ces auteurs ont bâti leur démarche sur la formalisation mathématique du livre de Sraffa, formalisation reproduisant la conception de la rente comme coût de production et non comme ponction sur la demande effective. D'où l'autre conclusion à laquelle ont abouti les auteurs cités : la conceptualisation de Sraffa est en contradiction avec l'optique ricardienne de la rente.rente ; économie ; finance ; statut

Islamicist Utopia and Democracy

L'islam politique est une représentation utopique de ce que devrait être l'ordre politique. Il cherche à bâtir la cité idéale sur une anthropologie optimiste de l'homme. Le résultat sera forcément un régime autoritaire