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Observation Inhabituelle d'Inversion utérine puerpérale chronique: An unusual case of chronic puerperal uterine inversion
The puerperal uterine inversion is a rare and seriouscomplication occurring in the third stage of obstetricaldelivery. Chronic forms are unusual and often related toacute or subacute past unnoticed case or incompletelyreduced. It poses a problem of differential diagnosis withsome benign or malignant diseases which may lead totherapeutic errors. The clinical presentation is misleading, made of chronic pain and minimal bleeding, imaging confirms the diagnosis of inversion, and the treatment is conservative or radical surgery depending on the degree of intussusception and its chronicity. Authors reported an unusual case of chronic puerperal uterine inversion. Diagnosis and therapeutic difficulties are also described.
L’inversion utérine puerpérale est une complication rare et grave se produisant dans le troisième stade du travail d’accouchement. Les formes chroniques sont plus rares et souvent en rapport avec des formes aigues ou subaigües passées inaperçues ou incomplètement réduites. Elle pose un problème de diagnostic différentiel avec certaines affections bénignes ou malignes ce qui risque d’aboutir à des erreurs thérapeutiques. La symptomatologie clinique est trompeuse, faite de douleurs chroniques et des métrorragies minimes. L’imagerie permet de confirmer le diagnostic de l’inversion et le traitement est chirurgical conservateur ou radical en fonction du degré de l’invagination et de sa chronicité. Les auteurs ont rapporté une observation clinique inhabituelle d’inversion utérine puerpérale. Les difficultés diagnostiques et thérapeutiques y sont décrites
Grossesse dans une corne rudimentaire: difficultés diagnostiques et prise en charge thérapeutique
La survenue d'une grossesse dans une corne utérine rudimentaire est une situation obstétricale extrêmement rare et potentiellement grave, menaçant le pronostic materno-foetal. Les auteurs rapportent cinq observations de grossesse dans une corne utérine rudimentaire, à travers lesquelles, ils relatent les difficultés sur le plan diagnostique ainsi que la prise en charge thérapeutique de cette entité pathologique, soulignant l'intérêt de l'échographie endovaginale, de l'IRM pelvienne et de la coelioscopie dans le diagnostic précoce de ce type de malformation uterine.Pan African Medical Journal 2016; 2
La grossesse hétérotopique spontanée: à propos de deux cas
La grossesse hétérotopique est définie par la coexistence d'une grossesse intrautérine (GIU) et d'une grossesse extra-utérine (GEU), quelle que soit sa localisation. C'est une forme de la grossesse gémellaire dizygote bi-ovulaire, sa survenue sur un cycle spontané est rare. C'est une pathologie rare et grave qui peut parfois mettre en jeu le pronostic vital maternel. Nous rapportons deux observations de patientes qui ont bénéficié d'une prise en charge pour une grossesse hétérotopique au Service de Gynécologie-obstétrique I, CHU Hassan II de Fès, sur une période d'une année. Nous avons rapporté les données cliniques, échographiques ainsi que la prise en charge thérapeutique de cette pathologie. La douleur pelvienne était le motif de consultation principal. Le diagnostic de grossesse hétérotopique a été suspecté à l'échographie pour les deux cas. Le traitement réalisé était un traitement conservateur par voie coelioscopique pour le premier et une salpingectomie par mini-laparotomie transverse pour le deuxième. L'évolution de la GIU était favorable dans les deux cas
The primary fallopian tube carcinoma: a rare association with pelvic nodal tuberculosis
The primary carcinoma of fallopian tube is a rare entity. It represents 0.14 to 1.81% of genital cancers in women. It is a cancer of older women. Its association with tuberculosis is exceptional. We report a rare case of bilateral serous adenocarcinoma of the fallopian tube in a patient aged 42 years, multiparous, whose characteristic is the unexpected association with peritoneal tuberculosis.Keywords: Primary carcinoma of fallopian tube, peritoneal tuberculosis, treatment, prognosi
Ectopic molar pregnancy: a case report
The incidence of hydatidiform moles is 1 per 1,000 pregnancies. Ectopic pregnancy occurs in 20 per 1,000 pregnancies. Thus, the incidence of the ectopic molar gestation is very rare. We report a case of tubal molar pregnancy diagnosed at the systematic histology exam of an ectopic pregnancy. We report the case of 32 years old nulliparus women who presented a vaginal bleeding, lower abdominal pain and 6 weeks amenorrhea corresponding to the last menstrual period. At the clinical examination, the arterial pressure was 100/60 mmHG. The gynecological examination was difficult because of lower abdominal pain. Serum gonadotropin activity was 3454 ui/l. Pelvic ultrasound revealed an irregular echogenic mass in the left adnexa. Diagnostic laparoscopy revealed a left-sided unruptured ampullary ectopic pregnancy. A left laparoscopic salpingectomy was performed. The systematic histologic test identified an ectopic partial molar pregnancy, which was confirmed by DNA ploidy image analysis. The patient was followed with weekly quantitative B-hCG titers until three successive B-hCG levels were negative. It is pertinent that clinicians take routine histological examination of tubal specimens in ectopic pregnancy very seriously in order to diagnose cases of ectopic molar gestations early and mount appropriate post treatment surveillance
Hématome sous capsulaire de foie compliquant une pré-éclampsie: à propos de 6 cas
L'hématome sous capsulaire du foie (HSCF) est une complication rare mais gravissime de la grossesse. Devant une symptomatologie clinique souvent non spécifique et un tableau biologique retardé, son diagnostic est basé essentiellement sur les moyens de l'imagerie (échographie, TDM, IRM). Son traitement est fonction de l'intégrité ou non de la capsule de Glisson. Nous rapportons les observations de 6 patientes, à travers une étude rétrospective s’étalant sur la période du Janvier 2005 à Octobre 2008, incluant tous les cas de preeclampsie colligés au service de gynécologie obstétrique du CHU Hassan II. Durant la période d’étude, L'incidence de l'hématome sous capsulaire de foie chez les patientes préeclamptiques admises durant la période d’étude est de 1,49 %. Aucune des patientes n'a benificié d'un suivi prénatal au sein de notre formation. La moyenne d’âge des patientes est de 37,6 ans avec des extrêmes allant de 33 à 45 ans. La gestité moyenne était de 4,8 avec une parité moyenne de 4,5.l'hematome sous capsulaire est survenu en post partum chez tous nos cas avec un délai moyen de 4 jours et des extrêmes allant de J0 et J10 du post partum .Toutes les patientes ont présenté un HELLP syndrome concomitant à la survenue de cette complication gravissime.Le diagnostic positif s'est basé sur les données échographiques dans 5 cas (hemoperitoine –HSCF).l’équipe a opté pour une abstention thérapeutique avec surveillance armée chez 2 cas et l'exploration chirurgicale a été indiquée chez quatre patientes en instabilité hemodynamique.Nous avons déploré deux cas de décès maternel
Tuberculose pelvi-péritoneale pseudotumorale: à propos de quatre cas
La tuberculose pelvienne pseudo tumorale est une maladie infectieuse curable. Son tableau clinique est souvent trompeur simulant une tumeur ovarienne ou tubaire. Le but de notre travail est de préciser les caractéristiques cliniques, biologiques et radiologiques de cette pathologie et sa prise en charge. Nous rapportons une étude rétrospective à propos de quatre observations. L'âge moyen de nos patientes est de 24 ans (16 ans, 40 ans), trois parmi elles étaient célibataires. Le motif de consultation est dominé par les douleurs abdominopelviennes chroniques. Les résultats des explorations radiologiques (échographie pelvienne associé à la TDM ou IRM pelvienne) ont été en faveur d'une tumeur ovarienne dans trois cas et d'un hydrosapinx bilatéral pour un cas. L'ascite a été présente dans tous les cas. Le dosage de la Ca 125 a été élevé. La prise en charge a été l'exploration chirurgicale soit par c'lioscopie ou laparotomie. Deux cas ont bénéficié seulement des biopsies et deux patientes ont eu une salpingectomie bilatérale devant l'aspect pseudo tumoral très suspect. L'étude histologique a confirmé des lésions graulomateuses avec nécrose caséeuse. Le traitement par les antibacillaires a été instauré selon le protocole 2ERHZ/ 4RH. La tuberculose pelvienne pseudo tumorale est l'apanage de la femme jeune. Son pronostic est lié à l'infertilité séquellaire.Pan African Medical Journal 2012; 13:5
Le HELLP syndrome: à propos de 61 cas et revue de la littérature
Introduction: L'objectif de ce travail etait d'étudier et comparer les paramètres épidémiologiques, cliniques, paracliniques et évolutifs des patientes présentant un HELLP syndrome complet et incomplet. (Hemolysis, Elevated Liver enzymes, Low Platelets count). Méthodes: Une enquête rétrospective sur la période du 1er janvier 2005 au 31octobre 2008 et incluant tous les cas de HELLP syndrome colligés au service de Gynécologie obstétrique du CHU HASSAN II de Fès, incluant toutes les patientes ayant présenté un HELLP syndrome. Les patientes ont été classées en deux groupes en fonction de la forme du HELLP syndrome (complète ou incomplète). Résultats: 61 patientes ont été incluses, dont 29 ont présenté un HELLP syndrome complet (groupe 1) et 32 ont présenté une forme incomplète de ce syndrome (groupe 2). La moyenne d’âge était de 29,7 ± 7 ans pour le groupe 1 et de 28,5 ± 7 ans pour le groupe 2.La gestité moyenne était de 2,8, Pour le groupe 1et de 2,5 pour le groupe 2.Les complications maternelles ont été notées chez 68,9% des patientes avec HELLP complet et 53% avec HELLP incomplet. On a recensés trois cas de décès maternel dans le groupe HELLP complet contre aucun cas dans la forme incomplète. Conclusion: D’après les résultats de notre étude, le HELLP complet n’expose pas les patientes à un risque plus élevé de complications maternelles que dans la forme incomplète
Corrélation radio-histologique des lésions mammaires ACR4: à propos de 181 cas et revue de la littérature
La classification Bi-Rads (Breast Imaging Reporting and Data System) de l'ACR (American College of Radiology) est le système de classement des images radiologiques, recommandé pour le dépistage du cancer du sein. La lésion ACR IV correspond à une anomalie indéterminée ou suspecte avec probabilité de malignité de 2-95% selon des études. Cette disparité nous a poussés à réaliser notre étudequi est uneétude rétrospective de 181 patientes étalée sur 5 ans, conduite dans le service de gynécologie-obstétrique I du Centre hospitalier Hassan II de Fès. Notre objectif est de rapporter les résultats histologiques des lésions mammaires classées radiologiquement ACR4 dans le but d'évaluer la corrélation radio-histologique et d'améliorer notre conduite à tenir. Toutes nos patientes ont bénéficié d'une imagerie du sein puis d'une preuve anatomopathologique par différentes techniques. Nous avons noté une nette prédominance des lésions bénignes avec un taux de 62% contre 29% des lésions malignes et seulement 9% étaient intermédiaires. L'adénofibrome est le résultat histologique le plus retrouvé avec 30% des cas, le carcinome canalaire infiltrant reste le chef de file des lésions malignes avec 17% des cas. A travers une revue de la littérature, nos résultats semblent rejoindre ceux des autres études avec une Valeur prédictive positive de 29%. Néanmoins, l'adoption de la sous-classification ACR en ACR4a, b et c parait plus adaptée,en raison du nombre important des interventions chirurgicales inutiles
Tumeurs trophoblastiques gestationnelles: aspects cliniques et radiologiques
La maladie trophoblastique gestationnelle englobe un groupe de maladies qui diffèrent les unes des autres par leur évolution vers la régression, aux métastases et à la récurrence. C'est une maladie grave qui touche les femmes en âge de procréer. Les tumeurs trophoblastiques gestationnelles (TTG) représentent les formes malignes des maladies trophoblastiques gestationnelles. Elles font toujours suite à une grossesse, le plus souvent môlaire (môle hydatiforme). Le type le plus courant de tumeurs trophoblastique gestationnelle (TTG) est la mole invasive, car, dans la plupart des cas, le diagnostic est fait lorsque le cancer est encore confiné à l'utérus. Le choriocarcinome est un type plus rare qui génère souvent des métastases à distance. Dans les cas de progression vers une tumeur trophoblastique, la mise en place d'un bilan d'extension locorégional et à distance est essentielle au choix d'un protocole de traitement approprié. Les auteurs rapportent trois observations cliniques de TTG en décrivant leurs présentations cliniques et l'utilisation de techniques d'imagerie dans le diagnostic et la prise en charge de ces affections.Mots clés: Tumeurs trophoblastiques gestationnelles, critères diagnostiques, polymorphisme radiologiqueEnglish Title: Clinical and radiological features of gestational trophoblastic tumorsEnglish AbstractGestational trophoblastic disease incorporates a group of diseases which differ from each other by their regressive evolution, their evolution to metastasis and to recurrence. It is a severe disease that affects women of childbearing age. Gestational trophoblastic tumors (GTT) are the malignant forms of gestational trophoblastic diseases. They are always a result of pregnancy, more often molar pregnancy (hydatidiform mole). The most common type of gestational trophoblastic tumors (GTT) is the invasive mole because, in most cases, the diagnosis is made when cancer is still confined to the uterus. Choriocarcinoma is a more rare type of tumor, often developing distant metastases. When there is a progression to a trophoblastic tumor, the assessment of locoregional extension and distant metastases is essential to establish an appropriate treatment protocol. We here report three clinical cases of GTT by describing their clinical presentations and the use of imaging techniques in the diagnosis and management of these disorders.Keywords: Gestational trophoblastic tumors, diagnostic criteria, radiological polymorphis