11 research outputs found

    Robic M.-C. (coord.), 2006, Couvrir le monde. Un grand XXe siècle de géographie française, Paris, ADPF-Ministère des Affaires étrangères, 229 pages.

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    Loin d’une historiographie schématique ou simplificatrice et des a priori disciplinaires sans cesse reconduits, l’ouvrage ici présenté, dont les 5 auteurs appartiennent à l’équipe Epistémologie et Histoire de la Géographie (EHGO) du laboratoire Géographie-cités (M.-C. Robic, D. Mendibil, C. Gosme, O. Orain, J.-L. Tissier), propose une histoire de la géographie qui rompt avec ce qui était disponible jusqu’à présent. Se plaçant en effet sous le signe de la diversité, de la dispersion, de la com..

    Géographie et mondialisation.<br />Les géographes français face à la crise des années 1930

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    Le texte déposé est une version Word non corrigée de la version publiée.International audienceIn contrary to what is generally thought about french geography during the 1920s and 1930s, that is to say a triumphant geography but too set in its regionalistic ways, the paper intends to show that the 1930s, with the world economic crisis, were a time when human geography not only discovered some new objets, but also modified its own procedures of explanation. The world scale became indeed for a lot of geographers an essential part of analysis. This quite paradoxal emergence of globalization in the geographical discourse allows us to reread the french geography's history in its classical age. That implies to emphasize the role of the 1930s critical context in the opening up of geography to globalization.Contrairement à ce qui est couramment pensé de la géographie française dans l'entre-deux-guerres (une géographie triomphante mais routinière et excessivement régionaliste), il apparaît que les années 1930, marquées par la crise économique mondiale, ont constitué un moment où non seulement la géographie humaine s'est appropriée de nouveaux objets, mais aussi où elle a modifié ses protocoles explicatifs : l'échelle mondiale est devenue en effet pour un grand nombre de géographes un élément important à prendre en compte dans l'analyse. Cette manifestation paradoxale de la mondialisation en géographie permet ainsi de relire l'histoire de la discipline à son époque classique : on propose de valoriser le contexte critique des années 1930 dans l'ouverture de la géographie à la mondialisation

    Alibaba et Amazon sous le feu des critiques

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    Le rôle de la reconnaissance dans l'élaboration de la connaissance géographique: Aperçus généraux et application au cas de l'Antarctique

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    Disponible sur le site http://www.cybergeo.eu/International audienceThe word reconnaissance often means exploration in exploration's narrative. At a a hinge time, the 1900s, the paper aims to show that, instead of reducing the meaning of reconnaissance to its explorative side, it could be fruitful to consider this term's polysemy and to question the link between reconnnaître and connaître. The corpus studied here is the french geographical review, the Annales de Géographie, where exploration's narrative is well present even if it's not a specialized review. Our hypothesis is that the reconnaissance's moment should be taken very seriously in the shaping of geographical knowledge : the reconnaissance is a time for testing hypothesis and confronting conjectures to geographical reality. The first part of the paper develops a general analysis, while the second one offers a case study on Antarctica, the last big white patch on the globe around 1900.Dans les récits d'exploration, le terme reconnaissance a souvent été pris comme synonyme d'exploration. A une époque charnière, autour de 1900, et à partir d'un corpus limité, le discours géographique tel qu'il trouve à s'exprimer dans les Annales de Géographie, où le récit d'exploration est bien présent sans être toutefois exclusif, cet article voudrait étayer l'idée selon laquelle on ne pourrait réduire le sens de reconnaître à sa dimension d'exploration : il faudrait au contraire prêter attention à la polysémie du terme, notamment à son rapport au connaître, prendre au sérieux le moment de la reconnaissance dans le processus même d'élaboration de la connaissance géographique. Nous discutons ici l'hypothèse que, dans cette élaboration, avant le temps du connaître, se loge un temps du reconnaître, le temps du test des conjectures, le temps de la confrontation entre l'hypothèse et la réalité géographique. Si la première partie se veut de portée théorique générale, la seconde propose une étude de cas sur l'Antarctique, qui se trouve être, autour de 1900, la dernière grande tâche blanche sur le globe

    Le rôle de la reconnaissance dans l’élaboration de la connaissance géographique.

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    The word reconnaissance often means exploration in exploration’s narrative. At a hinge time, the 1900s, the paper aims to show that, instead of reducing the meaning of reconnaissance to its explorative side, it could be fruitful to consider this term’s polysemy and to question the link between reconnnaître and connaître. The corpus studied here is the french geographical review, the Annales de Géographie, where exploration’s narrative is well present even if it’s not a specialized review. Our hypothesis is that the reconnaissance’s moment should be taken very seriously in the shaping of geographical knowledge: the reconnaissance is a time for testing hypothesis and confronting conjectures to geographical reality. The first part of the paper develops a general analysis, while the second one offers a case study on Antarctica, the last big white patch on the globe around 1900

    La « référence Reclus ».<br />Pour une relecture des rapports entre Reclus et l'Ecole française de géographie.

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    Les rapports entre l'Ecole française de géographie, qui se constitue vers 1900 autour de Paul Vidal de la Blache, et le géographe Elisée Reclus, sont généralement considérés comme des rapports d'exclusion: les géographes de l'Ecole auraient rejeté d'abord, puis oublié (après sa mort en 1905) Reclus, pour des raisons à la fois politiques (Reclus était anarchiste) et scientifiques (la géographie de Reclus aurait été disqualifiée comme préscientifique).Or il apparaît que, dans la revue Les Annales de Géograhie, fondée par Vidal de la Blache, Reclus est présent: il n'y écrit pas d'articles, certes, mais il y est cité. L'enjeu est alors, pour mettre en perspective l'idée d'un rejet de Reclus par les géographes de l'Ecole, d'étudier cette "référence Reclus", de voir ce qu'elle nous apprend des relations (intellectuelles notamment) qui ont existé, au moins jusqu'à la mort de Reclus, entre ce dernier et les géographes des Annales

    Penser à l'échelle du Monde. Histoire conceptuelle de la mondialisation en géographie (fin du XIXe siècle/entre-deux-guerres)

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    In my dissertation, I analyze the emergence of the concept of globalization in French geography (with a few insights into German, English, and American geography) between the end of 19th century and the interwar period. Although it is generally admitted that geography has been devoted until recently to the study of medium-sized areas, I show that geographers have been interested in various aspects of globalization for a long time. But how did they describe and conceptualize these facts? In order to answer this question, it is worth studying the main world objects (Part 2) which have been progressively taken into account by geographers (world economy, world network, world power...), as well as the experience of the world (Part 3) that has made possible this scientific integration (world closure, unification and division...). Even before the First World War, the emergence of notions such as the solidarity between nations points to the idea of a single world-space. Although it has often been assumed that globalization was ebbing after the First World War, my analysis of the geographical discourse of the time shows that the war itself and the crisis of the 30s were two key moments which allowed geographers to realize just how profound the world's interdependence was. We should therefore see globalization not only as an actual process of interdependence creation, but also as a vision of the world, a cosmology – which certainly doesn't fade in times of crisis. This historical research contributes to a geographical definition of globalization, and sheds new light on the foundations of the concept of the world as World, which is quintessential to any study of globalization. That is why the final part of my thesis offers a comparative investigation of the geographical ways of thinking the earth/world as a Whole.Déceler dans la géographie française de la fin du XIXe siècle aux années 1930 (et aussi dans une certaine mesure dans la géographie allemande, anglaise ou américaine), l'émergence d'une problématique souvent considérée comme récente, la mondialisation – telle est l'ambition de ce travail, exposée dans la première partie. Contre l'idée communément admise que les géographes ont privilégié jusqu'à récemment l'étude des espaces d'échelle intermédiaire, nous faisons l'hypothèse qu'ils ont été interpellés depuis longtemps par les faits de mondialisation. Comment les ont-ils décrits et pensés ? La réponse passe par l'étude (Partie 2) des principaux objets mondiaux que les géographes prennent peu à peu en charge (économie mondiale, réseau mondial, puissance mondiale) et par la caractérisation de l'expérience (Partie 3) qui rend possible cette prise en charge (finitude, unification et division du monde). Un jeu de notions apparaît décisif, dès avant 1914, dans la saisie géographique de l'espace mondial, comme la solidarité entre nations. L'analyse du discours géographique de l'entre-deux-guerres, généralement pensé comme une période de reflux de la mondialisation, le confirme : la guerre mondiale et la crise des années 1930 sont des moments clés de prise de conscience de l'interdépendance existant à l'échelle mondiale. Ce qui nous invite à penser la mondialisation non seulement comme un processus réel de mise en interdépendance, mais aussi comme une conception du monde, une cosmologie, qui ne s'évanouit pas en période de crise, bien au contraire. Cette recherche historique a donc aussi pour visée de contribuer à définir géographiquement la mondialisation, en mettant en lumière le fondement de la conception du monde comme Monde qui supporte toute réflexion sur la mondialisation ; d'où la partie finale qui propose un examen comparé des modes de penser la terre ou le monde comme un Tout en géographie

    Du toponyme au concept ?<br />Usages et significations du terme archipel en géographie et dans les sciences sociales.

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    International audienceThe term "archipelago", whose analogical use has spread in geography and the social sciences, has been chosen for an attempt at conceptual epistemology. Every word or concept has a story behind it, and that story contains the key to its meaning. Using the example of archipelago, this paper makes some theoretical proposals about reticular territoriality, based on the recurrence of the archipelago analogy in analyses of contemporary spatial changes and the challenge that those changes pose to geographical concepts. It is also an opportunity to give a more stable content to a rich concept, whose uses are sometimes inconsistent or conctradictory, and which is often associated, assimilated or confused with the image or model of the island. Lastly, the genealogy attempted here aims to offer an example that highlights the issues associated with a cross-disciplinary conceptual exercise.Le terme archipel, dont l'usage analogique s'est diffusé en géographie et dans les sciences sociales, est choisi dans cet article pour un essai d'épistémologie conceptuelle. Tout mot, et tout concept, a une histoire, et dans cette histoire réside une part majeure de sa signification. S'agissant d'archipel, cet article voudrait soumettre quelques propositions théoriques sur les territorialités réticulaires à partir d'une récurrence de l'analogie archipélagique dans les analyses qui s'efforcent de rendre compte des mutations spatiales contemporaines, et sur le défi que ces mutations représentent au plan des conceptions géographiques. Ce sera l'occasion également de donner un contenu plus stable à une notion riche, d'usage parfois incohérent ou contradictoire, et souvent associée, assimilée ou confondue avec l'image ou le modèle de l'île. La généalogie tentée ici a enfin pour but de donner un exemple révélateur des enjeux d'une élaboration conceptuelle transdisciplinaire

    A propos du concept de méditerranée.<br />Expérience géographique du monde et mondialisation.

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    International audienceThe concept of mediterranean has been widely studied and discussed for two decades : in what extent can we use the term of mediterranean to describe other spaces than the Mediterranean ? In order to control a sometimes non relevant analogic use of this term, some criteria are generally put forward : a mediterranean is a medium size space, a « mésocosme » as O. Dollfus says, main dimensions of which are not to exceed a few thousands kilometers. The discussion is however deliberately vague about the use of mediterranean about spaces of very different size, as Atlantic and Pacific Oceans. The paper intends to throw light on this use and to understand why, between the middle of XIXe and the middle of XXe centuries, a lot of authors, geographers more particularly, use this analogy : aren't they seeking to express a new experience of the world, that of globalization ?Le concept de méditerranée suscite une large réflexion depuis deux décennies : dans quelle mesure peut-on user du terme de méditerranée pour décrire des espaces autres que la Méditerranée ? On s'accorde en général sur quelques critères permettant de maîtriser un usage analogique parfois non pertinent, et parmi ceux-ci, l'ordre de grandeur : une méditerranée est un espace de taille moyenne, un « mésocosme » comme dit O. Dollfus, dont les principales dimensions ne doivent pas dépasser quelques milliers de kilomètres. Mais ce débat laisse dans l'ombre l'utilisation de méditerranée pour des espaces d'ordre de grandeur bien différent : les Océans Atlantique et Pacifique notamment. L'article cherche à rendre compte de cette utilisation, à comprendre pourquoi, entre le milieu du XIXe et le milieu du XXe siècles, nombre d'auteurs, géographes en particulier, ont recours à cette analogie : ne cherchent-ils pas à traduire une expérience nouvelle du monde, celle de la mondialisation
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