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LOCAL KNOWLEDGE AND ADAPTATION TO CLIMATE CHANGE IN OUĂ©MĂ© VALLEY, BENIN
Climate change is today a major threat to sustainable development,
particularly in sub-Saharan Africa, that is anticipated to be most
vulnerable because of low adaptive capacity and high dependency on
climate sensitive resources such as water resources and ecological
systems. This paper highlights the local dimension of adaptation to
climate change and the importance of local knowledge in adaptation
planning. Generally, adaptation and mitigation are the main known
approaches to address climate threats. Indeed, climate change is an
international concern, while the benefits of adaptation are local, as
opposed to mitigation. Also like climate, climate change adaptation is
a dynamic and evolving process which the main determinant is the degree
of vulnerability. A case study of farmers’ strategies for
adapting to climate vulnerability in the low valley of ouémé
showed that local people have developed a remarkable ability to adapt
to climate threats, or in some cases have turned threats into
opportunities. From fishing practices to agricultural techniques
through agro-fishing practices, people of low valley of ouémé
managed to take advantage of their natural vulnerability through
adaptation strategies mainly based on local knowledge. In fact, the
trend of these local strategies confirms the dynamic nature of
adaptation to climate change mainly determined by the extent of
vulnerability caused by continued depletion of the environment. But
given that this dynamic can sometimes lead to maladaptation, it is
necessary that local people are assisted in their coping strategies,
even if a synergy is needed between local institutions and national and
international framework for the successful adaptation to climate
change.Le changement climatique constitue aujourd’hui une menace majeure
pour le développement durable notamment en Afrique sub-saharienne
du fait de sa faible capacité d’adaptation des populations
et de leur grande dépendance des ressources à forte
sensibilité climatique telles que les ressources en eau et les
écosystèmes. Cet article met en exergue la dimension locale
de l’adaptation au changement climatique et l’importance
des connaissances locales dans la planification de l’adaptation.
L’approche méthodologique adoptée a été
essentiellement qualitative appuyée par la revue de
littérature. Théoriquement, l’adaptation et
l’atténuation sont les principales approches connues pour
faire face aux menaces climatiques. Mais, mĂŞme si le changement
climatique est une préoccupation planétaire, les
bénéfices de l’adaptation sont locaux, contrairement
à l’atténuation. De plus tout comme le climat,
l’adaptation au changement climatique est un processus dynamique
et évolutif, avec pour déterminant principal le degré de
la vulnérabilité. L’étude du cas des
stratégies paysannes d’adaptation à la
vulnérabilité climatique dans la basse vallée de
l’ouémé a par ailleurs montré que les populations
locales ont su développer au fil du temps, une remarquable
capacité pour s’adapter aux menaces climatiques, ou dans
certains cas, transformer ces menaces en opportunités. Des
pratiques piscicoles aux techniques exclusivement agricoles en passant
par les systèmes agropiscicoles, les populations de la basse
vallée de l’ouémé ont réussi à tirer
profit de leur vulnérabilité naturelle grâce à des
stratégies d’adaptation basées sur des connaissances
essentiellement locales. En réalité, l’évolution
observée dans ce milieu confirme le caractère dynamique de
l’adaptation au changement climatique dont le principal
déterminant est l’ampleur de la vulnérabilité
causée par la dégradation continue de l’environnement.
Mais étant donné que ce dynamisme peut parfois conduire
à une maladaptation, il donc nécessaire que les populations
locales soient assistées dans leurs stratégies
d’adaptation, même si une synergie est nécessaire entre
les institutions locales et le cadre national et international pour
réussir l’adaptation au changement climatique