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    SIG Et Cartographie Dans L’Identification Des Zones Favorables Pour La Sédentarisation Des Troupeaux De Ruminants Dans La Commune D’Allada : Cas De L’Arrondissement De Lon-Agonmey

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    Les conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs en Afrique de l’Ouest, notamment au Bénin, résultent largement de la pratique de la transhumance des troupeaux de ruminants, engendrant des perturbations socio-économiques. La sédentarisation des troupeaux de ruminants se révèle être une solution cruciale pour atténuer les conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs, ouvrant ainsi la voie à une coexistence pacifique et au développement durable. La présente recherche basée sur les méthodes de SIG et de cartographie telles que l'acquisition de données géospatiales, la numérisation et l’analyse multicritères, vise à identifier les zones propices à la sédentarisation des troupeaux de ruminants dans l’arrondissement de Lon-Agonmey. La méthodologie implique une cartographie détaillée des parcelles, l'établissement d'une base de données socio-foncière pour l'analyse des aspects socio-économiques, ainsi que l'identification de zones favorables à la sédentarisation des troupeaux de ruminants en se basant sur des critères spécifiques. Les résultats de la présente recherche comprennent une cartographie exhaustive des parcelles, identifiant précisément 485 parcelles couvrant une superficie totale de 858 hectares. De plus, la base de données socio-foncière a permis de recenser intégralement la population se trouvant dans la zone de recherche, révélant des dynamiques socio-économiques significatives. En ce qui concerne l'identification des zones favorables à la sédentarisation 13 zones ont été identifiées à partir des différents critères de sélection. Les résultats de cette recherche serviront de bases pour la résolution des conflits entre éleveurs et agriculteurs et pour la prise de décisions relatives à la gestion des terres

    Modes Et Outils D’Exploitation Des Formations Végétales Etudiées Dans La Commune De Bassila Au Benin

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    Les formations végétales constituent un écosystème sensible dans la régularisation de la biodiversité. Les modes et outils mis en œuvre dans l’exploitation de ces formations nécessitent une attention particulière. Etudier la dynamique des forêts classées de Pénessoulou et de Bassila dans une perspective de gestion durable et participative est l’objectif principal de la recherche.L’approche méthodologique pour l’atteinte de cet objectif comprend trois étapes à savoir la collecte des données et des informations, leur traitement et l’analyse des résultats obtenus. Le suivi de l'évolution du paysage, des données topographiques, des images satellites Landsat des années 2000, 2010, 2020, et 2063 a été fait ainsi que l’analyse des ordres de régression et de progression des unités d’occupation du sol. La collecte et le traitement des données phytosociologiques ont été faits grâce aux indices de diversité de Shannon (H), d’Equitabilité de Pielou (E) et de la surface terrière moyenne (G). Au total, 231 individus ont été enquêtés grâce à la méthode de choix raisonné afin d’apprécier les facteurs de dégradation de la végétation et l’analyse des résultats a été faite à l’aide du modèle SWOT.Il ressort des résultats obtenus que la forêt galerie, la forêt dense, la forêt claire et savane boisée et la savane arborée et arbustive sont plus dominantes au détriment des formations anthropiques. 03 ordres de régression et progression ont été observés dans la dynamique des unités d’occupation du sol.  L’analyse des types phytogéographiques dans la forêt classée de Bassila révèle que les espèces soudaniennes sont les plus abondantes et les dominantes avec les spectres brut et pondéré respectifs de 46 % et 70 %. La formation des forêts denses sèches comporte 116 espèces réparties en 89 genres et 41 familles sur la base de 8 relevés. Les familles les plus représentées sont : les Leguminoseae (24,91 %), les Combretaceae (30,76 %), Chrysobalanaceae (14,80 %) et Scrophulariaceae (14,44 %). La valeur moyenne de l’indice de Shannon est de 2 ± 0,38 bits. Cette valeur élevée de l’indice de Shannon fait de cette formation un milieu favorable pour l’installation de plusieurs espèces. L’indice d’équitabilité de Pielou est de 0,82 ± 0,08. Le coefficient d’Allan est inférieur à 5 à Adjiro et supérieur à 5 à Bassila. En analysant le niveau de pression sur les ressources forestières, il ressort que les agriculteurs et les exploitants de bois d’œuvre reconnaissent que les feux de végétation, l’érosion, la production végétale et l’exploitation de bois d’œuvre sont des facteurs directs responsables de la dégradation de la végétation. Les difficultés observées sont relatives au faible niveau d’organisation des structures locales de gestion des forêts, à l’inadaptation des plans d’aménagement participatif selon les besoins des populations, à l’insuffisance de renforcement des capacités des populations sur la gestion durable des ressources forestières. Face à ces difficultés, un modèle simplifié de Plan d’Aménagement Participatif (PAP) a été proposé. Il s’appuie sur les actions et le renforcement des instruments juridiques de gestion des PAP, sur la capitalisation des actions des projets intervenants sur l’inventaire et les services écosystémiques qu’offrent les forêts, sur le suivi écologique et socioéconomique des forêts et des populations riveraines, etc.Pour rendre opérationnelles ces actions, un projet de 05 ans a été initié pour un montant de 80 000.000 FCFA et est intitulé : « Installation de plantations d’anacardiers greffés à Pénélan ». Il a pour objectif principal de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la sécurité alimentaire de la population de Pénélan et comporte 04 composantes

    Variations Intra-Saisonnières des Pluies et Production Agricole dans la Commune de Tori Bossito au Benin

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    Résumé Les irrégularités pluviométriques constatées depuis les années 1970 ont tôt fait de perturber les cycles culturaux et de bouleverser le calendrier agricole traditionnel. L’objectif global de cette recherche vise à évaluer les manifestations, perceptions et adaptations paysannes des variations intra-saisonnières des pluies et la production agricole dans la Commune de Tori-Bossito.La démarche méthodologique adoptée est axée sur la recherche documentaire et les enquêtes de terrain. L’analyse des statistiques climatologiques (pluviométrie, température, humidité), les observations directes, les interviews directes et la méthode des itinéraires a permis d’avoir les informations indispensables et de connaître les facteurs responsables des variations intra-saisonnières des pluies et la production agricole dans la commune de Tori-Bossito.Les résultats obtenus montrent que les variations intra-saisonnières des pluies se manifestent par un démarrage tardif de la pluie et s’arrête précocement avec une forte pluie selon 85 % des enquêtés et ceci suite aux déboisements anarchique, aux perturbations du climat par les forces obscurantisme, l’exploitation de grande emblavure pour la production agricole et les feux de végétations chez les populations paysannes. Cependant cela bouleverse le cycle du calendrier agricole et provoque à 85 % une baisse au niveau du rendement agricole. Mais, chaque saison et séquences climatiques sont génératrices de contraintes telles que 45 % de la réduction de la durée des saisons pluvieuses, 25 % du prolongement du nombre de jours d’harmattan, les fortes chaleurs (35 %), les vents orageux (10 %), etc. En réaction à ces contraintes, les populations développent des stratégies d’adaptations telles que l’organisation des cérémonies et offrandes aux dieux et ancêtres pour favoriser la pluie en cas de démarrage tardif.Abstract Rainfall irregularities observed since the 1970s have disrupted crop cycles early and upset the traditional agricultural calendar. The overall objective of this research is to evaluate the peasant manifestations, perceptions and adaptations of the intra-seasonal variations of the rains and the agricultural production in the Municipality of Tori-Bossito.The methodological approach adopted focuses on desk research and field surveys. The analysis of climatological statistics (rainfall, temperature, and humidity), direct observations, direct interviews and the route method provided essential information and knowledge of the factors responsible for intra-seasonal variations in rainfall and production. In the municipality of Tori-Bossito.The results obtained show that the intra-seasonal variations of the rains are manifested by a late start of the rain and stops early with a heavy rain according to 85 % of the respondents and this following the uncontrolled deforestation, the disturbances of the climate by the forces obscurantism, the exploitation of large area for the agricultural production and the fires of vegetation at the peasant populations. However, this disrupts the cycle of the agricultural calendar and causes a 85% decrease in the agricultural yield. But, each season and climatic sequences generate constraints such as 45% of the reduction of the duration of the rainy seasons, 25 % of the extension of the number of harmattan days, the hot weather (35 %), the stormy winds (10 %), etc. In response to these constraints, the populations develop adaptation strategies such as the organization of ceremonies and offerings to the gods and ancestors to promote the rain in the event of a late start, the adoption of a new fashion in time of harmattan, etc.Key words: Benin, Tori-Bossito, intra-seasonal variations, agricultural productio

    Catégories Et Sante Des Exploitants Des Plaines D’inondation De La Basse Vallée De L’Ouémé Au Benin (Afrique De L’ouest)

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    RESUMELes pratiques et modes d’exploitation des ressources naturelles des plaines inondables de la basse vallée de l’Ouémé sont mal connus. C’est un secteur qui couvre les communes d’Adjohoun, des Aguégués, de Bonou et de Dangbo dans l’Ouémé (Sud-Bénin). L’objectif de la présente recherche est d’identifier les catégories d’exploitants affectés dans l’exploitation des plaines inondables de la basse allée de l’Ouémé L’approche méthodologique utilisée comprend la recherche documentaire et l’enquête de terrain qui s’est basée sur les observations directes et l’administration de questionnaires à un échantillon de 1 379 personnes sur 1 500 prévus. Les interviewés proviennent des villages représentant 60 % des localités des communes de la basse vallée de l’Ouémé. Les résultats obtenus indiquent que la basse vallée de l’Ouémé couvre une superficie de 1 236 km² dont 74 930 ha de superficies cultivables constituées essentiellement de plaines inondables qui reçoivent les alluvions après les crues. Cette caractéristique favorise diverses activités telles que la pêche, l’artisanat, l’élevage et la culture de contre-saison dans la basse vallée toute l’année. L’exploitation des plaines inondables par les populations de la basse vallée de l’Ouémé leur procure le mieux-être, en leur assurant un revenu qui contribue à l’amélioration de leur situation socio-économique. Toutefois des inquiétudes liées à l’effet des modes d’exploitation desdites ressources demeurent. Ainsi, les affections prédominantes rencontrées chez les exploitants sont le paludisme (62 %), les affections gastro-intestinales (4 %) et les affections lombaires ou douleurs de hanche (3 %). ABSTRACT The practices and exploitation's modes of the natural resources of the easily flooded plains of the lower valley of Ouémé are badly known. It is a sector which covers the communes of Adjohoun, Aguégués, Bonou and Dangbo in Ouémé (South-Benin). The objective of this research work is to identify the categories of affected farmers of the easily flooded plains of Ouémé's lower Valley.The methodological approach used includes documentary research and the field survey which was based on direct observations and the administration of questionnaires to a sample of 1379 people out of a planned 1500. The interviewees come from the villages representing 60% of the localities of the communes of the lower valley of the Ouémé.The results obtained show that the low valley of Ouémé covers a surface of 1236 km2 including 74930 ha of cultivable surfaces constituted essentially of flooded plains which receive the alluvial deposits after the risings. This characteristic permits diverse activities such as the fishing, the handicraft, the breeding and the counter-season’s culture in the lower valley the whole year. The exploitation of flooded plains by the populations of low valley of Ouémé procures them the improved standard of living, by ensuring them an income which contributes to the improvement of their socio-economic situation. However, anxieties bound to the effect of the exploitation modes of the aforesaid resources remain. Thus, the prevailing affections that the farmers are victims of are: malaria (62 %), stomach aches (4%) and the lumbar affections or hip pains (3 %). Keys words: Exploitation's modes, easily flooded plain, health, the lower valley of Ouémé

    Implications Socioéconomiques Et Environnementales Des Risques Hydro-Climatiques Dans La Bande Côtière Au Sud-Ouest Benin

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    RésuméLes risques hydro-climatiques ont des effets sur le système écologie, l’économie et humains qui font actuellement des préoccupations majeurs de la planète. Cette recherche vise à analyser les changements socio-économiques et environnementaux des risques hydro-climatiques dans la bande côtière au sud-ouest Bénin.La méthodologie utilisée s’articule autour de la recherche documentaire, de la collecte des données (hauteurs pluviométriques de la station de Cotonou 1950-2018, les types d’activités socioéconomiques menées, etc), du traitement des données et d’analyse des résultats. Au total 252 personnes ont été enquêtées selon  la méthode stratifiée sur les critères suivants. Ill s’agit des  des ménages (pêcheurs traditionnels, vendeuses) et des personnes ressources pouvant fournir des informations sur les risques hydro-climatiques qui impactent les activités socioéconomiques.Il ressort des résultats que l’impact des risques hydro-climatiques sur les activités socioéconomiques et l’environnement au niveau de la bande côtière est visible. Ils occasionnent des pertes socio-économiques considérables  à plus de 60 % et viennent aggraver la vulnérabilité des populations. Ensuite les phénomènes extrêmes du climat entrainent une régression des activités dans tous les secteurs. L’analyse des données révèle que la bande côtière est en proie à des risques majeurs qui sont l’inondation, des  ruptures de stationnalité  avec une significativité de 95 %,  l’érosion côtière et les vents violents. Les années 1970, 1973, 1976, 1977, 1980, 1981, 1984, 1998, 2000, 2001 ont un indice de sècheresse fort et appartient à l’intervalle -1<SPI<2. La formation des variables de 1995 à 2018 régresse au profit  de la progression d’autres variables avec des corrélations de (– 0,98 à 0 et   de 0 à  1).Ces différents systèmes  perturbés étant des secteurs pourvoyeurs de ressources pour le développement, il en résulte des conséquences néfastes au niveau de la population (maladies, pertes des productions agricoles et autres).  Par ailleurs l’installation anarchique dans les agglomérations est due à l’évolution démographique et les activités anthropiques exercées par la population au niveau de la bande côtière.Mots clés : Bénin, bande côtière Togbin, Avlékété et Ouidah, activités socio-économiques et environnementales, risques hydro-climatiquesAbstractHydro-climatic risks have effects on the ecological, economic and human system which are currently major concerns of the planet. This research aims to analyze the socio-economic and environmental changes of hydro-climatic risks in the coastal strip in southwestern Benin.The methodology used revolves around documentary research, data collection (rainfall levels at the Cotonou station 1950-2018, types of socioeconomic activities carried out, etc.), data processing and analysis of results. . A total of 252 people were surveyed using the stratified method based on the following criteria. These are households (traditional fishermen, vendors) and resource people who can provide information on hydro-climatic risks that impact socioeconomic activities.The results show that the impact of hydro-climatic risks on socioeconomic activities and the environment at the coastal strip level is visible. They cause considerable socio-economic losses at more than 60% and aggravate the vulnerability of the populations. Then the extreme weather phenomena lead to a decline in activities in all sectors. Analysis of the data reveals that the coastal strip is prey to major risks which are flooding, breaks in stationality with a significance of 95%, coastal erosion and strong winds. The years 1970, 1973, 1976, 1977, 1980, 1981, 1984, 1998, 2000, 2001 have a strong drought index and belong to the interval -1 <SPI <2. The formation of variables from 1995 to 2018 regresses in favor of the progression of other variables with correlations of (- 0.98 to 0 and 0 to 1).These various disrupted systems being sectors that provide resources for development, the result is negative consequences at the level of the population (diseases, losses of agricultural production and others). In addition, the anarchic establishment in towns is due to demographic change and human activities carried out by the population in the coastal strip.Keywords: Benin, Togbin coastal strip, Avlékété and Ouidah, socio-economic and environmental activities, hydro-climatic risk

    DYNAMIQUE SPATIO-TEMPORELLE DE L'OCCUPATION DU SOL EN ZONE D'AGRICULTURE EXTENSIVE : CAS DU SECTEUR NATITINGOU-BOUKOUMBE AU NORD-OUEST DU BENIN

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    International audienceIntense agricultural activity is degrading spontaneous vegetation in northwestern Benin. The objective of this study is to map the dynamics of land use in this sector of Benin, an area whose climate and soils are favorable to the development of agricultural activities. The data used in this study are essentially Landsat satellite images (2000 and 2016) and agricultural data (2005-2016). Vegetation mapping based on remote sensing data and diachronic analysis were the main methods used. The analysis of the results shows that while agricultural production, particularly food production, is increasing, the area of natural plant formations is decreasing. The latter increased from 148544.19 ha in 2000 to 115992 ha in 2016, representing a 22% regression rate for fields, fallow land and agglomerations. 30000 ha of land are sown on average per year for the cultivation of cereals against areas under 10000 ha for other crops. The value of the Allan coefficient equal to 1.28 (˂ 5) reflects the pressure on cultivable land and natural vegetation in this environment. The latter is overexploited, hence their rapid exhaustion. It is now essential to define management plans and sustainable management of natural resources in this area.L'intense activité agricole dégrade la végétation spontanée dans le nord-ouest du Bénin. L'objectif de cette étude est de cartographier la dynamique de l'occupation du sol dans ce secteur du Bénin, une zone dont le climat et les sols sont favorables au développement des activités agricoles. Les données utilisées dans le cadre de cette étude sont essentiellement des images satellitaires Landsat (2000 et 2016) et les données agricoles (2005-2016). La cartographie de la végétation sur la base des données de télédétection et l'analyse diachronique ont été les principales méthodes utilisées. Il ressort de l'analyse des résultats que, lorsque la production agricole, notamment vivrière, s'accroit, la superficie des formations végétales naturelles diminue. Ces dernières sont passées de 148544,19 ha en 2000 à 115992 ha en 2016, soit un taux de régression de 22 % au profit des champs, jachères et agglomérations. 30000 ha de terre sont emblavés en moyenne par an pour la culture des céréales contre des superficies inférieures à 10000 ha pour les autres cultures. La valeur du coefficient d'Allan égale à 1,28 (˂ 5) traduit la pression que subissent les terres cultivables et la végétation naturelle dans ce milieu. Cette dernière est donc surexploitée, d'où leur rapide épuisement. Il est aujourd'hui indispensable de définir des stratégies de restauration et de gestion durable des ressources naturelles de ce milieu

    Variabilité pluviométrique et son impact sur le couvert végétal dans le secteur Natitingou-Boukombé au nord-ouest du Bénin

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    International audienceL'objectif de cette étude est de caractériser la variabilité pluviométrique et son impact sur le couvert végétal du nord-ouest Bénin. Les données utilisées dans cette étude sont essentiellement des données pluviométriques (1961-2016) de 16 stations ayant une influence sur le secteur d'étude, des images satellitaires Landsat (2000 et 2016) et une série d'images Modis NDVI (2000 à 2016). Le logiciel Khronostat a été utilisé pour le traitement statistique des séries pluviométriques et le logiciel Tersset pour les traitements des images satellitaires. Les résultats du calcul de l'Indice Standardisé des Précipitations (SPI) et des tests de Pettitt et de Buishand montrent que la période 1961 à 2016 se décompose en trois sous-périodes avec deux ruptures de stationnarité : 1961-1969 (moyenne pluviométrique annuelle de 1431,88 ± 248,58 mm) ; 1970-2011 (moyenne pluviométrique annuelle de 1189,23 ± 178,15 mm) ; 2012-2016 (moyenne pluviométrique annuelle de 830,40 ± 79,86 mm). Le NDVI (Normalized Difference Vegetation Index) et le coefficient d'efficacité pluviométrique (CEP) sur la période 2000 à 2016 évoluent est à la baisse sur toute la période. Ceci pour toutes les catégories d'occupation du sol du milieu. La mauvaise répartition spatio-temporelle des précipitations et surtout la forte pression anthropique qui s'exerce sur le couvert végétal expliquent cette dégradation du couvert végétal du milieu. Il est donc indispensable que des mesures soient prises pour réglementer les activités humaines responsables de la dégradation du couvert végétal de ce milieu

    Effets Socio-Economiques et Environnementaux des Feux de Végétation dans la Pratique Agricole Mileu Yom-Lokpa au Nord-Ouest du Benin.

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    Les différents phénomènes autres que les changements climatiques qui participent à la dégradation du couvert végétal restent les pratiques humaines. La présente étude vise à identifier les différents facteurs et à déterminer les différents effets socio-économiques et environnementaux des feux de la végétation en milieu yom-lokpa. La méthode des itinéraires a été utilisée pour identifier les acteurs impliqués la Méthode Active de Recherche Participative utilisée pour appréhender les pratiques des feux de végétation et leurs effets, la matrice de Léopold utilisée pour évaluer les effets environnementaux, les focus groups, les observations directes, les entretiens, les interviews ont aussi été utilisés. Les résultats obtenus ont montré que le défrichement : 0,73, le renouvellement du pâturage : 0,45, la chasse : 0,46, extraction du miel : 0,42, fabrication du charbon : 0,47 et autres : 0,59 sont les principaux facteurs des feux sur les formations végétales dans  le milieu yom-lokpa. Bien que le feu soit un outil de nettoyage pour les agriculteurs, un outil de régénération des jeunes repousses pour les éleveurs, un outil pour débusquer les gibiers pour les chasseurs, il est responsables de la destruction du couvert végétal, d’un changement brutal du paysage en provoquant la disparition de la végétation et sa substitution par d’autres paysages. Les conséquences sont très variables selon l’intensité du feu et la richesse biologique présente. Le feu crée des dommages sur les plantations, les productions et récoltes et sur les êtres humains. Plusieurs hectares de plantations (tecks, anacardiers etc.) sont brûlés chaque année suite aux feux précoces. The various phenomena other than climate change that contribute to the degradation of the vegetation cover remain human practices. This study aims to identify the different factors and determine the different socio-economic and environmental impacts of wildfires in the Yom-Lokpa environment. The itinerary method was used to identify the actors involved, the Active Participative Research Method used to apprehend the practices of wildland fire and their impacts, the Leopold matrix used to evaluate the environmental impacts, focus groups, direct observations, and interviews were also used. The results obtained showed that land clearing: 0.73, grazing renewal: 0.45, hunting:0.46, honey extraction:0.42, charcoal making:0.47 and others:0.59 are the main factors of fires on vegetation formations in the Yom-Lokpa environment. Although fire is a cleaning tool for farmers, a tool for regeneration of young regrowth for herders, a tool for hunting game for hunters, it is responsible for destruction of the vegetation cover, abrupt change of the landscape by causing the disappearance of vegetation and its replacement by other landscapes. The consequences vary greatly depending on the intensity of the fire and the biological richness present. Fire creates damage to plantations, production and harvests and to human beings. Several hectares of plantations (teak, cashew trees, etc.) are burned each year as a result of early fires.Keys words: Benin, Yom-Lokpa, Effects- Socio-Economic, Environmenta

    Perceptions de la Variabilité Hydro-Climatique et Stratégies d’Adaptation Développées par les Agriculteurs et Eleveurs Bovins des sous Bassins Versants de la Mékrou et de l’Alibori

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    Résumé  Les changements climatiques sévissent à l’échelle planétaire et viennent s’ajouter aux nombreux défis auxquels doit déjà faire face l’agriculture pluviale. La présente étude est une contribution à une meilleure compréhension des perceptions de la variabilité hydroclimatique et les stratégies d’adaptation développées par les agriculteurs et éleveurs bovin des sous bassin versants de la Mékrou et de l’Alibori.Pour atteindre cet objectif, des méthodes d’analyse statistique et des graphiques ont été utilisées pour le traitement, l’analyse et l’interprétation des données sur la période 1960 à 2018. Le travail de terrain mené auprès des producteurs s’est voulu du type quantitatif et qualitatif. 15 villages ont été choisis. Les enquêtes de terrain sont déroulées à l’aide d’un questionnaire structuré à raison de 15 agriculteurs et 15 éleveurs bovin par communes. Un modèle conceptuel (scénario fiction) a permis de réfléchir sur stratégies d’adaptation possibles d’un agriculteur ou éleveur en cas de situations problématiques.Les résultats montrent que le climat a connu de fortes fluctuations interannuelles avec une succession de périodes sèches et humides. L’évolution entre 1960 et 2018 se caractérise par une tendance à la baisse, même si les précipitations ont varié en intensité et en étendue suivant les années. Le test de Pettitt a permis de détecter une rupture de stationnarité dans la série pluviométrique régionalisée en 1972. Sur la série hydrométrique les ruptures ont été détectées respectivement 1970 et 2006 (Mékrou à Kompongou) et en 1970 et 1993(Alibori à Yakin. Il est noté une baisse remarquable des débits au cours de la décennie 1980-1990. Cette tendance persiste malgré un retour à de meilleures conditions de précipitations à partir des années 1990. Les effets majeurs de ce phénomène sur le quotidien des agriculteurs et éleveurs bovin sont entre autres le manque de fourrage (61 %), l’exaspération de la pauvreté (53 %), les conflits et migrations accrus (48 %), la baisse de rendement et de motivation (45 %), la rupture de la solidarité (22 %) etc. Pour faire face à tous ces impacts, les agriculteurs et éleveurs bovins développent des stratégies telles que : choix variétal, semis tardif/précoce, modification du calendrier agricole et système culturaux, diversification/association de culture, mécanisation, usage des fertilisants organiques et chimiques etc.AbstractThe climatic changes rage on a global scale and come to be added to the numerous challenges to which must make face already the pluvial agriculture. The present survey is a contribution to a better understanding of the perceptions of the variability hydroclimatique and the strategies of adaptation developed by the agriculturists and breeders bovine of the coins pouring basin of the Mékrou and the Alibori.  To reach this objective, methods of statistical analysis and diagrams have been used for the treatment, the analysis and the interpretation of the data on the period 1960 to 2018. The work of land led by the producers wanted to be of the quantitative and qualitative type. 15 villages have been chosen. The investigations of land are unwound with the help of a questionnaire structured at the rate of 15 agriculturists and 15 breeders bovine by townships. A conceptual model (script fiction) permitted to think on strategies of adaptation possible of an agriculturist or breeder in case of problematic situations. The results show that the climate knew strong fluctuations interannuelles with a succession of dry and humid periods. The evolution between 1960 and 2018 is characterized by a tendency to the decrease, even though the precipitations varied in intensity and in extent following the years. The test of Pettitt permitted to detect a rupture of stationnarité in the set pluviométrique regionalized in 1972. On the set hydrométrique the ruptures have been detected 1970 and 2006 respectively (Mékrou in Kompongou) and in 1970 and 1993(Alibori in Yakin. He/it is noted a decrease remarkable of the debits during the decade 1980-1990. This tendency persists in spite of a return to better conditions of precipitations from the years 1990. The major effects of this phenomenon on the daily of the agriculturists and breeders bovine are among others the lack of fodder (61%), the exasperation of poverty (53%), the conflicts and migrations increased (48%), the decrease of output and incentive (45%), the rupture of solidarity (22%) etc. some strategies develop to face all these impacts, the agriculturists and bovine breeders as: choice variétal, seedling tardif/précoce, modification of the agricultural calendar and system culturaux, diversification/association of culture, mechanization, use of the fertilizing organic and chemical etc. Key words : adaptation, agriculturists, bovine breeders, Mékrou-Alibori, variability.
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