4 research outputs found

    Classification binaire sur image satellitale multibandes pour la cartographie du recouvrement arboré (chêne-liège de la Maamora)

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    Dans cette étude, une classification dirigée binaire « arbre, non arbre», selon la méthode SVM (Support Vector Machine), a été testée pour la cartographie du recouvrement arboré des peuplements naturels de chêne-liège dans les cantons A, B et C de la forêt de la Maamora. L’image multibandes 2,5m de résolution utilisée est issue de la fusion d’une image SPOT multibandes de 10m et d’une image panchromatique Google Earth de 2,5m de résolution. Et pour permettre une lecture technique correcte des résultats obtenus, une carte des densités a été élaborée sur la base d’un quadrillage de 4 ha et selon les classes adoptées dans le cadre des études d’inventaire forestier national. Les résultats de la classification réalisée ont permis d’obtenir un coefficient kappa supérieur à 81,71%. Ils ont montré que la classe « arbre » ne couvre que 35% de la superficie de la zone d’étude, alors que la classe « non arbre » occupent les 65% restants. La carte des densités a permis de révéler des taux de l’ordre de 9%, 24%, 32% et 25% respectivement pour les classes « dense », « moyennement dense », « claire » et « éparse ». Les terrains vides dominent sur près de 9% de la superficie. Cette situation alarmante renseigne sur l’ampleur de la dynamique de dégradation caractérisant les peuplements naturels de chêne-liège de la Maamora, soumis à des pressions multiples. Une telle tendance est largement observée dans le cadre de plusieurs travaux de recherche conduits dans la zone d’étude

    Mapping of fire intensity and of sensibility to crown fires in Mediterranean forests. Case of the province of Chefchaouen in northern Morocco

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    L’évolution actuelle du régime d’incendie de forêts pose de nouveaux défis quant aux pratiques habituelles des plans d’aménagement et stratégies de gestion de feux de forêts. La mise en œuvre d’actions savamment dosées sur le terrain en termes de sylviculture préventive, d’installation des points d’eau ou d’ouverture de tranchée pare-feu, nécessite une compréhension et une cartographie fine du comportement du feu. Le présent article vise, dans un premier lieu, à cartographier l’intensité de feu dans la province de Chefchaouen, une des régions les plus touchées par ce fléau au Maroc, en utilisant la formule Byram; la vitesse de propagation est estimée en utilisant les équations paramétriques issues du modèle physique FireStar, et la modélisation des vents en fonction du relief est réalisée par le logiciel Windninja. Dans un deuxième lieu, la spatialisation des zones sensibles aux feux de cimes a été réalisée en ayant recours au modèle de Nelson & Adkins. L’utilisation du model-builder d’ArcGIS a été d’une grande utilité pour automatiser la production des différentes cartes (carte d’intensité, carte de vitesse de propagation, hauteur des flammes...). Les résultats obtenus montrent que presque 55% des superficies boisées présentent une intensité moyenne à très élevée (> 1700 Kw/m) dont 11% avec des valeurs extrêmes de l’intensité (supérieur à 7000 kW/m). L’étude révèle aussi que 30 % des forêts dans la zone d’étude sont sensibles aux feux de cimes principalement situés dans les zones où la flamme dépasse les 2 m de hauteur. Par ailleurs, la modélisation des vents en fonction du relief en utilisant WindNinja montre que la vitesse utilisée en entrée (2,8 m/s) a été presque triplée (7,72 m/s) sur 83 % du territoire, et la vitesse de propagation atteint un maximum de 1,5 m/s (5,4 km/h) sur presque 10 % de la surface boisée.The current evolution of the forest fire regime poses new challenges to the usual practices of forest management plans and forest fires strategies. The implementation of wisely measured actions on the ground in terms of preventive silviculture, water points or fire breaks, requires a deep understanding and a fine mapping of the fire behaviour. This paper focuses first on mapping the fire intensity using the Byram formula in the province of Chefchaouen, one of the most affected regions by this scourge in Morocco. The fire speed of spread is estimated using the parametric equations derived from the physical model FireStar, the spatially varying wind fields according to the relief are carried out by the Windninja software. Secondly, the localization of sensitive areas to crown fires was carried out using the Nelson & Adkins model. The ArcGIS model-builder has been very useful to produce automatically all different maps (intensity map, propagation speed map, flame height, etc.). Results show that almost 55 % of forest areas have a fire intensity ranging from medium to very high (> 1700 Kw/m), among which 11 % with extreme intensity values (over 7000 kW/m). Also the study reveals that 30 % of the forests in the study area are sensitive to crown fires mainly located in zones with flames exceeding 2 m height. On the other hand, the spatially varying wind fields using WindNinja shows that the input wind speed (2.8 m/s) has almost tripled (7.72 m/s) on 83 % of the territory, and the propagation speed reaches a maximum of 1.5 m/s (5.4 km/h) on almost 10 % of the forested area

    Contribution à l’évaluation de l’erreur générée par le report à vue, sur un fond topographique, des strates d’interprétations des photographiesaériennes.

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    International audienceThematic maps of land are typically developed using aerial photographs or satellite images interpreted processed according to specific objectives. To transfer strata delineated on aerial photographs on a topographic base we usulay use manual restore, mechanical transfer or electronic transfer. However, where the land has a difficult topography, plotters arm devices find their limits and the user prefers manual restore while respecting transfer conditions in terms of quality and accuracy. However, despite all the precautions to be taken by the photo interpreter in restitution, the strata may lose or gain in area, to the benefit or detriment of those nearby. The centers of gravity of the strata may know travel can lead to map aberrations and shape of strata would be distorted. This study is a contribution to the evaluation of the error generated by retainedfor the stratification result of the interpretation of aerial photographs, on a topographic base. The method is to compare two maps : one produced by restitution to view and another produced by laminating scenes of satellite images with very high resolution, available on the Google Earth website. The superposition of two cards has allowed us to highlight the error fields in the manual restore. We conclude that the polygons with non tolerable errors are a total of 1 044.63 ha or 26.8 % of the total area of the zone. The use of satellite images with high spatial resolution greatly reduces errors that can result from retained for manual restore.Les cartes thématiques d'occupation des sols sont classiquement élaborées en utilisant des photographies aériennes interprétées ou des images satellitaires traitées selon des objectifs déterminés. Les techniques de transfert sur un fond topographique des strates délimitées sur les photographies aériennes peuvent être sous forme de report à vue (restitution manuelle), transfert mécanique ou transfert électronique. Or, lorsque le terrain présente une topographie difficile, les appareils restituteurs à bras trouvent leurs limites et l'utilisateur privilégie un report à vue tout en respectant des conditions de transfert en termes de qualité et de précision. Cependant, malgré toutes les précautions que pourrait prendre le photo-interprète lors de la restitution, les strates peuvent perdre ou gagner de superficie, au profit ou au dépens de celles avoisinantes. Les centres de gravité des strates peuvent connaître des déplacements pouvant aboutir à des aberrations cartographiques et la forme des strates serait déformée. La présente étude est une contribution à l'évaluation de l'erreur générée par le report à vue de la stratification, résultat de l'interprétation des photographies aériennes, sur un fond topographique. La méthode consiste à comparer deux cartes : l'une produite par restitution à vue et une autre produite par stratification des scènes d'images satellitaires à très haute résolution, disponible sur le site de Google Earth. La superposition des deux cartes nous a permis de faire ressortir les champs d'erreur de la restitution manuelle (report à vue). Nous déduisons que les polygones présentant des erreurs non tolérables font un total de 1 044,63 ha, soit 26,8 % de la superficie totale de la zone. L'usage des images satellites à haute résolution spatiale réduit considérablement les erreurs qui peuvent découler du report à vue (restitution manuelle)

    Cartographie de l’intensité du feu et de la sensibilité aux feux de cimes en forêts méditerranéennes. Cas de la province de Chefchaouen au nord du Maroc

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    Mapping of fire intensity and of sensibility to crown fires in Mediterranean forests. Case of the province of Chefchaouen in northern Morocco. The current evolution of the forest fire regime poses new challenges to the usual practices of forest management plans and forest fires strategies. The implementation of wisely measured actions on the ground in terms of preventive silviculture, water points or fire breaks, requires a deep understanding and a fine mapping of the fire behaviour. This paper focuses first on mapping the fire intensity using the Byram formula in the province of Chefchaouen, one of the most affected regions by this scourge in Morocco. The fire speed of spread is estimated using the parametric equations derived from the physical model FireStar, the spatially varying wind fields according to the relief are carried out by the Windninja software. Secondly, the localization of sensitive areas to crown fires was carried out using the Nelson & Adkins model. The ArcGIS model-builder has been very useful to produce automatically all different maps (intensity map, propagation speed map, flame height, etc.). Results show that almost 55 % of forest areas have a fire intensity ranging from medium to very high (> 1700 Kw/m), among which 11 % with extreme intensity values (over 7000 kW/m). Also the study reveals that 30 % of the forests in the study area are sensitive to crown fires mainly located in zones with flames exceeding 2 m height. On the other hand, the spatially varying wind fields using WindNinja shows that the input wind speed (2.8 m/ s) has almost tripled (7.72 m/s) on 83 % of the territory, and the propagation speed reaches a maximum of 1.5 m/ s (5.4 km/h) on almost 10 % of the forested area.L’évolution actuelle du régime d’incendie de forêts pose de nouveaux défis quant aux pratiques habituelles des plans d’aménagement et stratégies de gestion de feux de forêts. La mise en oeuvre d’actions savamment dosées sur le terrain en termes de sylviculture préventive, d’installation des points d’eau ou d’ouverture de tranchée pare-feu, nécessite une compréhension et une cartographie fine du comportement du feu. Le présent article vise, dans un premier lieu, à cartographier l’intensité de feu dans la province de Chefchaouen, une des régions les plus touchées par ce fléau au Maroc, en utilisant la formule Byram ; la vitesse de propagation est estimée en utilisant les équations paramétriques issues du modèle physique FireStar, et la modélisation des vents en fonction du relief est réalisée par le logiciel Windninja. Dans un deuxième lieu, la spatialisation des zones sensibles aux feux de cimes a été réalisée en ayant recours au modèle de Nelson & Adkins. L’utilisation du model-builder d’ArcGIS a été d’une grande utilité pour automatiser la production des différentes cartes (carte d’intensité, carte de vitesse de propagation, hauteur des flammes...). Les résultats obtenus montrent que presque 55% des superficies boisées présentent une intensité moyenne à très élevée (> 1700 Kw/m) dont 11% avec des valeurs extrêmes de l’intensité (supérieur à 7000 kW/m). L’étude révèle aussi que 30 % des forêts dans la zone d’étude sont sensibles aux feux de cimes principalement situés dans les zones où la flamme dépasse les 2 m de hauteur. Par ailleurs, la modélisation des vents en fonction du relief en utilisant WindNinja montre que la vitesse utilisée en entrée (2,8 m/s) a été presque triplée (7,72 m/s) sur 83 % du territoire, et la vitesse de propagation atteint un maximum de 1,5 m/ s (5,4 km/h) sur presque 10 % de la surface boisée.Mharzi Alaoui Hicham, Assali Fouad, Rouchdi Mohamed, Tahiri Driss, Lahssini Said, Aafi Abderrahmane, Moukrim Said. Cartographie de l’intensité du feu et de la sensibilité aux feux de cimes en forêts méditerranéennes. Cas de la province de Chefchaouen au nord du Maroc. In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 72, n°4, 2017. pp. 387-409
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