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    Les nouvelles formes d’organisation (NFO) : Des systĂšmes homĂ©ostasiques de rĂ©silience stratĂ©gique

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    Les Nouvelles formes d’organisation (NFO) proviennent d’une nĂ©cessitĂ© rĂ©guliĂšre de garder la performance dans un environnement changeant. L’environnement actuel qui est dominĂ© par les technologies de l’information et des tĂ©lĂ©communications (TIC) a engendrĂ© la Net-Ă©conomie. DĂ©sormais, les entreprises s’organisent autrement : il s’agit de la transition des formes d’entreprises pour assurer leur survie. DĂ©jĂ  Mintzberg (1979) introduisait la notion de transition dans les configurations structurelles.Les entreprises et les organisations sont considĂ©rĂ©es comme un systĂšme en interaction avec son environnement. Seguin et Chanlat (1983, p. 26) dĂ©finissent «l’organisation comme un systĂšme qui importe certains Ă©lĂ©ments de son environnement, les transforme et les exporte vers l’environnement».Le changement organisationnel ou la transition structurelle dont il est question n’est pas naturel dans le sens oĂč il ne s’agit pas d’un acte de gestion courante et opĂ©rationnelle. Mais, il s’effectue sous la pression de l’environnement, qui est une contrainte, c’est-Ă -dire un acte de gestion stratĂ©gique. Face aux transformations dĂ©coulant de cette contrainte, il devient impĂ©rieux de redĂ©finir une nouvelle structure organisationnelle Ă  adopter pour assurer la survie de l’entreprise (transition temporelle diachronique). La transition structurelle trouve son explication dans plusieurs Ă©lĂ©ments : le rapport avec l’environnement, alors le systĂšme est ouvert. La conservation des systĂšmes, assurer la survie.Les entreprises sont des systĂšmes ouverts d’apprentissage Ă  dĂ©cideurs multiples qui doivent assurer leur conservation et leur survie. Deux concepts permettent d’illustrer la survie des organisations : l’état stationnaire mieux utilisĂ© en cybernĂ©tique et l’homĂ©ostasie dĂ©couverte par le mĂ©decin français Claude Bernard. Aussi, nous approcherons le changement organisationnel comme un phĂ©nomĂšne homĂ©ostasique.L’homĂ©ostasie est un processus complexe et autonome de rĂ©gulation et d’équilibration dans les systĂšmes vivants. C’est « l’ensemble des processus organiques qui agissent pour maintenir l’état stationnaire de l’organisme, dans sa morphologie et dans ses conditions intĂ©rieures, en dĂ©pit des perturbations extĂ©rieures.»(Durand, 2006, p.19).L’entreprise est un organisme vivant qui rĂ©agit aux changements et cherche Ă  en tirer parti pour s’assurer un avantage sur ses concurrents. Deux facteurs exogĂšnes poussent la crĂ©ation des nouvelles formes d’organisation (NFO) : les TIC et la Nouvelle Economie.L’idĂ©e d’un impact organisationnel des TIC semble relever d’un dĂ©terminisme technologique renaissant de ses cendres comme Ă  chaque grande vague d’innovations technologiques. (KĂ©fi et Kalika, 2005, p. 45). Ayant acquis dĂ©jĂ  les Ă©conomies d’échelle, les NFO recherchent aujourd’hui l’économie d’adaptabilitĂ©.Le concept de rĂ©silience provient des travaux de recherche du docteur Borris Cyrulnik sur la capacitĂ© et le potentiel des enfants. En psychologie comme en management, la rĂ©silience reprĂ©sente la capacitĂ© et les attitudes d’un individu ou d’un systĂšme Ă  surmonter l’incertitude.En management on parlera de rĂ©silience stratĂ©gique qui n’est pas une maniĂšre de rĂ©pondre Ă  une crise passĂ©e. Pour Garry Harmel et Liisa Valikangas, elle concerne la capacitĂ© d’anticiper le changement avant que la nĂ©cessitĂ© de changer devienne une Ă©vidence. Dans cet article, nous prĂ©senterons quelques modĂšles homĂ©ostasiques utilisant les TIC pour la rĂ©silience stratĂ©gique pour assurer la survie des organisations par une transition structurelle (diachronique)

    IngĂ©nierie et Architecture d’Entreprise et des SystĂšmes d’Information - Concepts, Fondements et MĂ©thodes

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    L'ingĂ©nierie des systĂšmes d'information s'est longtemps cantonnĂ©e Ă  la modĂ©lisation du produit (objet) qu'est le systĂšme d’information sans se prĂ©occuper des processus d'usage de ce systĂšme. Dans un environnement de plus en plus Ă©volutif, la modĂ©lisation du fonctionnement du systĂšme d’information au sein de l'entreprise me semble primordiale. Pendant les deux derniĂšres dĂ©cennies, les pratiques de management, d’ingĂ©nierie et d’opĂ©ration ont subi des mutations profondes et multiformes. Nous devons tenir compte de ces mutations dans les recherches en ingĂ©nierie des systĂšmes d’information afin de produire des formalismes et des dĂ©marches mĂ©thodologiques qui sauront anticiper et satisfaire les nouveaux besoins, regroupĂ©s dans ce document sous quatre thĂšmes:1) Le systĂšme d’information est le lieu mĂȘme oĂč s’élabore la coordination des actes et des informations sans laquelle une entreprise (et toute organisation), dans la diversitĂ© des mĂ©tiers et des compĂ©tences qu’elle met en Ɠuvre, ne peut exister que dans la mĂ©diocritĂ©. La comprĂ©hension des exigences de coopĂ©ration dans toutes ses dimensions (communication, coordination, collaboration) et le support que l’informatique peut et doit y apporter deviennent donc un sujet digne d’intĂ©rĂȘt pour les recherches en systĂšme d’information.2) Le paradigme de management des processus d’entreprise (BPM) est en forte opposition avec le dĂ©veloppement traditionnel des systĂšmes d’information qui, pendant plusieurs dĂ©cennies, a cristallisĂ© la division verticale des activitĂ©s des organisations et favorisĂ© ainsi la construction d’ülots d’information et d’applications. Cependant, les approches traditionnelles de modĂ©lisation de processus ne sont pas Ă  la hauteur des besoins d’ingĂ©nierie des processus dans ce contexte en constant changement, que ce dernier soit de nature contextuelle ou permanente. Nous avons donc besoin de formalismes (i) qui permettent non seulement de reprĂ©senter les processus d’entreprise et leurs liens avec les composants logiciels du systĂšme existant ou Ă  venir mais (ii) qui ont aussi l’aptitude Ă  reprĂ©senter la nature variable et/ou Ă©volutive (donc parfois Ă©minemment dĂ©cisionnelle) de ces processus.3) Les systĂšmes d’information continuent aujourd’hui de supporter les besoins classiques tels que l’automatisation et la coordination de la chaĂźne de production, l’amĂ©lioration de la qualitĂ© des produits et/ou services offerts. Cependant un nouveau rĂŽle leur est attribuĂ©. Il s’agit du potentiel offert par les systĂšmes d’information pour adopter un rĂŽle de support au service de la stratĂ©gie de l’entreprise. Les technologies de l’information, de la communication et de la connaissance se sont ainsi positionnĂ©es comme une ressource stratĂ©gique, support de la transformation organisationnelle voire comme levier du changement. Les modĂšles d’entreprise peuvent reprĂ©senter l’état actuel de l’organisation afin de comprendre, de disposer d’une reprĂ©sentation partagĂ©e, de mesurer les performances, et Ă©ventuellement d’identifier les dysfonctionnements. Ils permettent aussi de reprĂ©senter un Ă©tat futur souhaitĂ© afin de dĂ©finir une cible vers laquelle avancer par la mise en Ɠuvre des projets. L’entreprise Ă©tant en mouvement perpĂ©tuel, son Ă©volution fait partie de ses multiples dimensions. Nous avons donc besoin de reprĂ©senter, a minima, un Ă©tat futur et le chemin de transformation Ă  construire pour avancer vers cette cible. Cependant planifier/imaginer/se projeter vers une cible unique et, en supposant que l’on y arrive, croire qu’il puisse exister un seul chemin pour l’atteindre semble irrĂ©aliste. Nous devons donc proposer des formalismes qui permettront de spĂ©cifier des scenarii Ă  la fois pour des cibles Ă  atteindre et pour des chemins Ă  parcourir. Nous devons aussi dĂ©velopper des dĂ©marches mĂ©thodologiques pour guider de maniĂšre systĂ©matique la construction de ces modĂšles d’entreprise et la rationalitĂ© sous-jacente.4) En moins de cinquante ans, le propos du systĂšme d’information a Ă©voluĂ© et s’est complexifiĂ©. Aujourd’hui, le systĂšme d’information doit supporter non seulement les fonctions de support de maniĂšre isolĂ©e et en silos (1970-1990), et les activitĂ©s appartenant Ă  la chaĂźne de valeur [Porter, 1985] de l’entreprise (1980-2000) mais aussi les activitĂ©s de contrĂŽle, de pilotage, de planification stratĂ©gique ainsi que la cohĂ©rence et l’harmonie de l’ensemble des processus liĂ©s aux activitĂ©s mĂ©tier (2000-201x), en un mot les activitĂ©s de management stratĂ©gique et de gouvernance d’entreprise. La gouvernance d'entreprise est l'ensemble des processus, rĂ©glementations, lois et institutions influant la maniĂšre dont l'entreprise est dirigĂ©e, administrĂ©e et contrĂŽlĂ©e. Ces processus qui produisent des ‘dĂ©cisions’ en guise de ‘produit’ ont autant besoin d’ĂȘtre instrumentalisĂ©s par les systĂšmes d’information que les processus de nature plus opĂ©rationnels de l’entreprise. De mĂȘme, ces processus stratĂ©giques (dits aussi ‘de dĂ©veloppement’) nĂ©cessitent d’avoir recours Ă  des formalismes de reprĂ©sentation qui sont trĂšs loin, en pouvoir d’expression, des notations largement adoptĂ©es ces derniĂšres annĂ©es pour la reprĂ©sentation des processus d’entreprise.Ainsi, il semble peu judicieux de vouloir (ou penser pouvoir) isoler, pendant sa construction, l’objet “systĂšme d’information” de son environnement d’exĂ©cution. Si le sens donnĂ© Ă  l’information dĂ©pend de la personne qui la reçoit, ce sens ne peut ĂȘtre entiĂšrement capturĂ© dans le systĂšme technique. Il sera plutĂŽt apprĂ©hendĂ© comme une composante essentielle d’un systĂšme socio-technique incluant les usagers du systĂšme d’information technologisĂ©, autrement dit, les acteurs agissant de l’entreprise. De mon point de vue, ce systĂšme socio-technique qui mĂ©rite l’intĂ©rĂȘt scientifique de notre discipline est l’entreprise. Les recherches que j’ai rĂ©alisĂ©es, animĂ©es ou supervisĂ©es , et qui sont structurĂ©es en quatre thĂšmes dans ce document, visent Ă  rĂ©soudre les problĂšmes liĂ©s aux contextes de l'usage (l'entreprise et son environnement) des systĂšmes d’information. Le point discriminant de ma recherche est l'intĂ©rĂȘt que je porte Ă  la capacitĂ© de reprĂ©sentation :(i) de l'Ă©volutivitĂ© et de la flexibilitĂ© des processus d'entreprise en particulier de ceux supportĂ©s par un systĂšme logiciel, d’un point de vue microscopique (modĂšle d’un processus) et macroscopique (reprĂ©sentation et configuration d’un rĂ©seau de processus) : thĂšme 2(ii) du systĂšme d’entreprise dans toutes ses dimensions (stratĂ©gie, organisation des processus, systĂšme d’information et changement) : thĂšme 3Pour composer avec ces motivations, il fallait :(iii) s’intĂ©resser Ă  la nature mĂȘme du travail coopĂ©ratif et Ă  l’intentionnalitĂ© des acteurs agissant afin d’identifier et/ou proposer des formalismes appropriĂ©s pour les dĂ©crire et les comprendre : thĂšme 1(iv) se questionner aussi sur les processus de management dont le rĂŽle est de surveiller, mesurer, piloter l’entreprise afin de leur apporter le soutien qu’ils mĂ©ritent du systĂšme d’information : thĂšme

    Approche générique pour la modélisation et l'implémentation des processus

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    Une entreprise doit ĂȘtre capable de dĂ©crire et de demeurer rĂ©active face Ă  un Ă©vĂ©nement endogĂšne ou exogĂšne. Une telle flexibilitĂ© peut s'obtenir par la gestion des processus d'entreprise (Business Process Management - BPM). Lors d'une dĂ©marche BPM, diffĂ©rentes transformations interviennent sur les modĂšles de processus dĂ©veloppĂ©s par l'analyste mĂ©tier et l'expert en technologies de l'information. Un non-alignement se crĂ©e entre ces modĂšles hĂ©tĂ©rogĂšnes lors de leurs manipulations : il s'agit du "fossĂ© mĂ©tier-TI" tel que dĂ©crit dans la littĂ©rature. L'objectif de notre travail est de proposer un cadre mĂ©thodologique permettant un meilleur pilotage des processus mĂ©tier, afin de tendre vers un alignement systĂ©matique de leur modĂ©lisation Ă  leur implĂ©mentation au sein du systĂšme cible. A l'aide de concepts issus de l'ingĂ©nierie d'Entreprise et des SystĂšmes d'Informations dirigĂ©e par les modĂšles et des TI, nous dĂ©finissons une dĂ©marche gĂ©nĂ©rique assurant une cohĂ©rence intermodĂšle. Son rĂŽle est de conserver et de fournir toutes les informations liĂ©es Ă  la structure et Ă  la sĂ©mantique des modĂšles. En permettant la restitution intĂ©grale d'un modĂšle transformĂ© au sens de l'ingĂ©nierie inverse, notre plateforme permet une synchronisation entre modĂšle d'analyse et modĂšle d'implĂ©mentation. Le manuscrit prĂ©sente Ă©galement l'adĂ©quation possible entre l'ingĂ©nierie des procĂ©dĂ©s et le BPM Ă  travers un point de vue multi-Ă©chelle.A company must be able to describe and to remain responsive against endogenous or exogenous events. Such flexibility can be obtained with the Business Process Management (BPM). Through a BPM approach, different transformations operate on process models, developed by the business analyst and IT expert. A non-alignment is created between these heterogeneous models during their manipulation: this is the "business-IT gap" as described in the literature. The objective of our work is to propose a methodological framework for a better management of business processes in order to reach a systematic alignment from their modelling to their implementation within the target system. Using concepts from Model-driven Enterprise and Information System engineering, we define a generic approach ensuring an intermodal consistency. Its role is to maintain and provide all information related to the model structure and semantics. By allowing a full restitution of a transformed model, in the sense of reverse engineering, our platform enables synchronization between analysis model and implementation model. The manuscript also presents the possible match between process engineering and BPM through a multi- erspective scale.TOULOUSE-INP (315552154) / SudocSudocFranceF

    Approche générique pour la modélisation et l'implémentation des processus

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    Une entreprise doit ĂȘtre capable de dĂ©crire et de demeurer rĂ©active face Ă  un Ă©vĂ©nement endogĂšne ou exogĂšne. Une telle flexibilitĂ© peut s'obtenir par la gestion des processus d'entreprise (Business Process Management - BPM). Lors d'une dĂ©marche BPM, diffĂ©rentes transformations interviennent sur les modĂšles de processus dĂ©veloppĂ©s par l'analyste mĂ©tier et l'expert en technologies de l'information. Un non-alignement se crĂ©e entre ces modĂšles hĂ©tĂ©rogĂšnes lors de leurs manipulations : il s'agit du "fossĂ© mĂ©tier-TI" tel que dĂ©crit dans la littĂ©rature. L'objectif de notre travail est de proposer un cadre mĂ©thodologique permettant un meilleur pilotage des processus mĂ©tier, afin de tendre vers un alignement systĂ©matique de leur modĂ©lisation Ă  leur implĂ©mentation au sein du systĂšme cible. A l'aide de concepts issus de l'ingĂ©nierie d'Entreprise et des SystĂšmes d'Informations dirigĂ©e par les modĂšles et des TI, nous dĂ©finissons une dĂ©marche gĂ©nĂ©rique assurant une cohĂ©rence intermodĂšle. Son rĂŽle est de conserver et de fournir toutes les informations liĂ©es Ă  la structure et Ă  la sĂ©mantique des modĂšles. En permettant la restitution intĂ©grale d'un modĂšle transformĂ© au sens de l'ingĂ©nierie inverse, notre plateforme permet une synchronisation entre modĂšle d'analyse et modĂšle d'implĂ©mentation. Le manuscrit prĂ©sente Ă©galement l'adĂ©quation possible entre l'ingĂ©nierie des procĂ©dĂ©s et le BPM Ă  travers un point de vue multi-Ă©chelle. ABSTRACT : A company must be able to describe and to remain responsive against endogenous or exogenous events. Such flexibility can be obtained with the Business Process Management (BPM). Through a BPM approach, different transformations operate on process models, developed by the business analyst and IT expert. A non-alignment is created between these heterogeneous models during their manipulation: this is the "business-IT gap" as described in the literature. The objective of our work is to propose a methodological framework for a better management of business processes in order to reach a systematic alignment from their modelling to their implementation within the target system. Using concepts from Model-driven Enterprise and Information System engineering, we define a generic approach ensuring an intermodal consistency. Its role is to maintain and provide all information related to the model structure and semantics. By allowing a full restitution of a transformed model, in the sense of reverse engineering, our platform enables synchronization between analysis model and implementation model. The manuscript also presents the possible match between process engineering and BPM through a multi- erspective scal

    Modélisation agile pour un systÚme de fabrication complexe et dynamique

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    In a full automation context with a strong Information Technology (IT) component, organizational transformations should always be accompanied by an evolution of the different information systems. In that sense, operational users of the information systems must recognize the use of information systems in terms of their functionality, and their ability to rapidly and continuously answer the requirements of the evolution of the organization.Having Information Systems (IS) which reflect businesses is not a luxury for companies. The shortfall for the company in the absence of alignment is the impact on the organization performance: The non-adequacy of the IS limits the daily tasks and degrades the potential benefits of full automation. Thus, the production system is conditioned by the IS. Beyond its functional necessity, alignment is also justified by the cost of its implementation compared to a non-alignment.This thesis aims at ensuring systematic and continuous Business / IT alignment in a complex and dynamic environment.Our study was led by the specificity of the case study and the literature review. We propose a methodology based on a "Reference Model" to minimize the Business / IT alignment gap. From a functional standpoint, the methodology relies on capturing user requirements in a Reference Model and finding acceptable compromises for the IT development, to reach the alignment incrementally. The methodology is applied on a “processability” case study in semiconductor manufacturing.Dans un contexte d’automatisation totale avec une forte composante informatique, la transformation organisationnelle doit systĂ©matiquement ĂȘtre accompagnĂ©e d’une Ă©volution des diffĂ©rents SystĂšmes d’Information (SI). Dans ce sens, les utilisateurs au quotidien doivent « se retrouver » dans l’usage des SI au niveau de ses fonctionnalitĂ©s, et par sa capacitĂ© Ă  rĂ©pondre rapidement, et d’une façon continue, aux demandes d’évolution de l’organisation. Disposer de SI Ă  l’image des mĂ©tiers n’est pas une vertu ou un luxe que les entreprises cherchent Ă  obtenir. Le manque Ă  gagner pour l’entreprise en l’absence d’alignement se traduit directement sur la performance de l’organisation : la non-adĂ©quation des SI limite les tĂąches au quotidien et dĂ©grade le potentiel de progrĂšs de l’entiĂšre automatisation. Le systĂšme de production se trouve ainsi conditionnĂ© par les SI. Au-delĂ  de l’aspect fonctionnalitĂ© recherchĂ© dans l’alignement, sa mise en Ɠuvre se justifie Ă©galement par le coĂ»t de sa mise en place comparĂ© Ă  un non alignement.Ces travaux visent Ă  garantir, dans un contexte complexe et dynamique, un alignement systĂ©matique et continu des SI sur les besoins des processus mĂ©tiers afin de garantir Ă  l’entreprise les meilleures performances possibles dans l’exploitation de ses SI.Les spĂ©cificitĂ©s du contexte d’étude ainsi que l’analyse bibliographique de la problĂ©matique nous ont menĂ©s Ă  proposer une mĂ©thodologie basĂ©e sur un « ModĂšle de RĂ©fĂ©rence » afin de combler au mieux le fossĂ© MĂ©tier / Technologie de l’Information. Cette mĂ©thodologie s’intĂ©resse au niveau fonctionnel en mettant l’accent sur l’expression des besoins afin de mieux distinguer la vision MĂ©tier de la vision IT.Pour valider la mĂ©thodologie que nous proposons, nous l’appliquons sur un cas d’étude industriel relatif Ă  l’évolution de l’ensemble des rĂšgles d’éligibilitĂ© des lots sur les Ă©quipements en fabrication de semi-conducteurs, appelĂ©es « processabilitĂ© »

    EVOLIS : UN CADRE CONCEPTUEL POUR L'ÉTUDE DE L'ÉVOLUTION DES SYSTÈMES D'INFORMATION

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    Dans cette thĂšse, nous Ă©tudions les Ă©volutions des systĂšmes d'information. Nous nous intĂ©ressons plus particuliĂšrement Ă  l'Ă©tude des facteurs dĂ©clencheurs d'Ă©volution, ce qu'ils reprĂ©sentent et comment ils permettent d'en apprendre d'avantage sur le cycle de vie des systĂšmes d'information. Pour ce faire, nous avons dĂ©veloppĂ© un cadre conceptuel pour l'Ă©tude des Ă©volutions qui tient compte non seulement des facteurs dĂ©clencheurs d'Ă©volution, mais Ă©galement de la nature des activitĂ©s entreprises pour Ă©voluer. Nous avons suivi une approche Design Science pour la conception de ce cadre conceptuel. Selon cette approche, nous avons dĂ©veloppĂ© itĂ©rativement le cadre conceptuel en l'instanciant puis en l'Ă©valuant afin de raffiner sa conception. Ceci nous a permis de faire plusieurs contributions tant pratiques que thĂ©oriques. La premiĂšre contribution thĂ©orique de cette recherche est l'identification de 4 facteurs principaux dĂ©clenchant les Ă©volutions. Ces facteurs sont des Ă©lĂ©ments issus de domaines gĂ©nĂ©ralement Ă©tudiĂ©s sĂ©parĂ©ment. Le cadre conceptuel les rassemble dans un mĂȘme outil pour l'Ă©tude des Ă©volutions. Une autre contribution thĂ©orique est l'Ă©tude du cycle de vie des systĂšmes selon ces facteurs. En effet, l'utilisation rĂ©pĂ©tĂ©e du cadre conceptuel pour la qualification des Ă©volutions met en lumiĂšre les principales motivations des Ă©volutions lors de chaque Ă©tape du cycle de vie. En comparant les Ă©volutions de plusieurs systĂšmes, il devient possible de mettre en Ă©vidence des modĂšles spĂ©cifiques d'Ă©volution des systĂšmes. Concernant les contributions pratiques, la principale concerne le pilotage de l'Ă©volution. Pour un gestionnaire de systĂšme d'information, l'application du cadre conceptuel permet de connaĂźtre prĂ©cisĂ©ment l'allocation rĂ©elle des ressources pour une Ă©volution ainsi que la localisation du systĂšme dans son cycle de vie. Le cadre conceptuel peut donc aider les gestionnaires dans la planification et la stratĂ©gie d'Ă©volution du systĂšme. Les modĂšles d'Ă©volution, identifiĂ©s suite Ă  l'application du cadre conceptuel, sont Ă©galement une aide prĂ©cieuse pour dĂ©finir la stratĂ©gie de pilotage et les activitĂ©s Ă  entreprendre lors de la planification des Ă©volutions. Finalement, le cadre conceptuel a fourni les bases nĂ©cessaires Ă  l'Ă©laboration d'un tableau de bord pour le suivi du cycle de vie et le pilotage de l'Ă©volution des systĂšmes d'information

    Sociomatérialité et SystÚmes d'Information Le cas de la numérisation de l'Aviation LégÚre de l'Armée de Terre

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    Since the beginning of the 21st century, the French Army Light Aviation (ALAT) has been concerned with the process of digitalization of the battlefield. In the meantime, only very few scholars had addressed this issue although the consequences of such studies could lead to a paradigm shift in the aerocombat. This Ph.D. thesis aims to outline a series of new outcomes in terms of evolutions of the Information System understood from the perspective of emerging uses developed by the ALAT pilots dealing with Helicopter Mission Planning. This research studies the emerging uses apprehended as “bricolages” in Ciborra’s sense and in the sociomateriality theoretical framework. However, the operationalization of the results is subject to the epistemological framework of critical realism, on the one hand, and to the implementation of new methods in terms of experience feedbacks (Lessons Learned), on the other hand.L’Aviation LĂ©gĂšre de l’ArmĂ©e de Terre (ALAT) s’est engagĂ©e depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000 dans la NumĂ©risation de l’Espace de Bataille. Peu de travaux acadĂ©miques ont abordĂ© ce thĂšme alors que ses implications pourraient mener Ă  un changement de paradigme dans l’aĂ©rocombat. L’objet de cette thĂšse est de mettre en Ă©vidence de nouvelles possibilitĂ©s d’évolutions du SystĂšme d’Information par la prise en compte des usages Ă©mergents dĂ©veloppĂ©s par les pilotes de l’ALAT au contact du Module de PrĂ©paration de Mission des Équipages. Notre recherche Ă©tudie ces usages Ă©mergents, compris comme des bricolages au sens de Ciborra, par le prisme thĂ©orique de la sociomatĂ©rialitĂ©. Nous dĂ©montrons toutefois que son opĂ©rationnalisation est subordonnĂ©e d’une part au cadre Ă©pistĂ©mologique du RĂ©alisme Critique et d’autre part Ă  la mise en place d’une nouvelle mĂ©thode de Retour d’ExpĂ©rience
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