3 research outputs found

    Differentiating Between Empirical and Preferential Decision Strategies

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    Visual decision-making is a common action that recruits a complex set of cognitive processes. When first presented with an option set from which to choose, participants can rely on one of two distinct decision strategies, preferential and empirical. In a preferential choice, participants choose their most preferred option; there is frequently a so-called gaze bias effect in such choices, where the gaze directed at the chosen option is longer than the gaze at unchosen options. In empirical choices, participants select an objectively correct choice from a set of distractors; these decisions have been shown to produce similar or weaker effects of the gaze bias. Although both forms of decision-making are the subject of scientific investigation, there are no studies that directly compare and contrast the two types. My project is the first to investigate the two decision types using a within-participants experimental design. Participants chose between option pairs in a 2-alternate-forced-choice task with trials grouped into 2 blocks: empirical and preferential. In the empirical block, option pairs contained one correct and one incorrect choice whereas in the preferential condition, option pairs were equal in value (i.e., no correct or incorrect choice). Reaction times for each choice, the number of looks, and duration of gaze for each option were recorded using a computer and eye tracker. To test whether the gaze bias effect occurs equally across these two decision types, different decision stimuli (features, math expressions, and words related to social biases) were used. These experiments thus help to differentiate between preferential and empirical decision using a novel method. Further, by introducing social influences in the manipulations, this research also extends our understanding of social influences on decision-making

    Les facteurs liés à la réussite en lecture à vue chantée chez les étudiant.e.s de niveau postsecondaire en musique

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    La lecture à vue chantée est une tâche exigeante à laquelle la plupart des étudiants en musique de niveau postsecondaire devront se soumettre au cours de leur formation. Elle implique de chanter une mélodie inconnue après une courte préparation mentale, et elle requiert des étudiants qu'ils soient familiers avec la notation des hauteurs et des rythmes sur la portée, qu'ils soient en mesure d'entendre les sons intérieurement, d'ajuster leur voix, de garder la tonalité et de maintenir une pulsation constante. Il n'est donc pas surprenant que cette tâche donne du fil à retordre à bien des étudiants. Pour comprendre les facteurs liés à la performance en lecture à vue chantée, nous avons cherché par ce projet à atteindre les trois objectifs suivants : 1) identifier les relations possibles entre le degré de réussite des étudiants pour résoudre une tâche de lecture à vue chantée et certaines de leurs caractéristiques personnelles ; 2) identifier les relations possibles entre la charge cognitive des étudiants lors d'une tâche de lecture à vue chantée et certaines de leurs caractéristiques personnelles et 3) explorer les stratégies utilisées par les étudiants lors d'une tâche de lecture à vue chantée. Pour atteindre ces objectifs, nous avons recruté 56 étudiants de niveau postsecondaire en musique. Ils ont rempli un questionnaire sociodémographique ainsi que l'Inventaire d'anxiété situationnelle et de trait d'anxiété (IASTA-Y), et ils ont réalisé une tâche d'empan complexe afin de mesurer la capacité de leur mémoire de travail. Ils ont ensuite chanté une mélodie en lecture à vue, pendant que leurs mouvements oculaires ainsi que leur diamètre pupillaire étaient enregistrés. Par la suite, ils ont participé à une entrevue rétrospective où ils ont partagé les stratégies utilisées pour réaliser la lecture à vue chantée. Durant cette récolte de données, ils étaient aidés par des vidéos de leurs mouvements oculaires et par des cartes chaleurs illustrant la répartition de leur attention. D'abord, les résultats suggèrent que l'âge auquel les participants ont commencé la musique est le meilleur prédicteur des résultats obtenus à la tâche de lecture à vue chantée. Ensuite, la réalisation de la tâche a induit une charge cognitive plus élevée auprès des participants ayant moins d'années d'études postsecondaires; chez ces derniers, les scores obtenus à la dimension rythmique de la tâche étaient aussi corrélés négativement à la charge cognitive. Finalement, l'utilisation de certaines catégories de stratégies, notamment le recours à des mouvements, aux connaissances musicales et à des automatismes peut prédire les résultats à une tâche de lecture à vue chantée. Sur le plan pédagogique, les résultats obtenus suggèrent que les enseignants de formation auditive devraient favoriser le développement d'automatismes chez leurs étudiants, leur donner de solides bases de théorie musicale, et leur enseigner une variété de stratégies de façon explicite. Des études futures pourraient notamment dupliquer l'étude avec des mélodies de difficultés variées, comparer l'efficacité de certaines stratégies, ainsi qu'exploiter davantage l'oculométrie, dans le but de dessiner un portrait plus précis et élargi de la réussite en lecture à vue chantée auprès des étudiants de niveau postsecondaire.Sight-singing is part of most music higher education students' curricula. It requires them to sing an unknown melody after a short mental preparation. Also, it requires them to be familiar with pitch and rhythm notation on the staff, to audiate, to control their voice, to remember their tonal center, and to keep a steady pulse. Unsurprisingly, sight-singing challenges many students. To understand which factors are associated with sight-singing performance, we wanted, with this project, to reach the three following goals: 1) identify possible relationships between sight-singing performance and some of their individual characteristics; 2) identify possible relationships between students' cognitive load during a sight-singing task and some of their individual characteristics and 3) explore strategies participants use when they sight-sing. To reach these goals, we recruited 56 postsecondary-level music students. They filled out a sociodemographic questionnaire and the French-Canadian adaptation of the State-Trait Anxiety Inventory (STAI-Y) and completed complex span tasks to assess their working memory capacity. They then sight-sang a melody while an eye-tracker recorded their eye movements and pupil diameter, the latter informing us about students' cognitive load. They finally shared their strategies during a retrospective interview. During that part of data collection, they could view eye movement videos and heatmaps showing their attention distribution. Results first show that the age when participants began learning music is the best predictor of sight-singing scores. Second, the sight-singing task induced a higher cognitive load among participants with less experience in higher education; among them, rhythmic scores correlated negatively with cognitive load. Finally, some strategies, like movements, musical knowledge, and automatic skills, can predict sight-singing results. From a pedagogical standpoint, results suggest that aural skills teachers should foster automatic skills development among students, give them robust theoretical knowledge, and explicitly teach them a wide array of cognitive strategies. Future studies could compare some strategies' efficiency and optimize eye-tracking usage to draw a broader and more precise picture of sight-singing performance among music students in higher education
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