14 research outputs found

    Remarques sur le mobilier des tombes d’enfants dans l’Égypte gréco-romaine : mobilier associé et mobilier représenté

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    The study of the grave-goods of children in Graeco-Roman Egypt can prove disappointing, because of the scattered and fragmentary nature of the evidence available. This is attributable on the one hand to the date of the excavations, which mainly took place in the first half of the twentieth century, and to the looting, ancient and modern, of the necropoleis, and on the other to the widespread custom of collective burial. Nevertheless, we will consider here the grave-goods deriving from the necropoleis of Alexandria, Fayyum and Khargeh Oasis, alongside those depicted on funerary containers of the Roman period (be they sarcophagi, shrouds, painted portraits, or painted plaster masks connected to the mummified deceased)

    De la fonction de la femme exotique dans quelques romans francais du dix-neuvieme siecle

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    La fem m e exotique est un personnage récurrent dans les romans français du dixneuvièm e siècle. Son rôle dans ces fictions mérite d ’être étudié. A l’époque, le voyage en A frique et surtout en Orient était l ’objet d ’un véritable engouement. Le séjour à l’étranger n ’était plus seulem ent une exploration d ’ordre scientifique, mais aussi et surtout un moyen d ’évasion. Hommes et fem m es partaient à la découverte de nouvelles contrées dans le but d ’oublier, en l’espace d ’un voyage, la société française pragmatique et bourgeoise qui tendait à réprim er les désirs. Selon Segalen, l’exotisme est la perception du divers, c ’est-à-dire de tout ce qui est autre. L ’exotism e peut égalem ent être d ’ordre temporel ou spatial. Cette complexité de la notion transparaît dans la littérature du dix-neuvième siècle. Le rôle de la femme exotique y est pluriel. Des auteurs féminins tels que George Sand ou Claire de Duras ont utilisé ce personnage de manière différente. Sa double altérité— en tant que femme et étrangère— servait un com bat pour une am élioration de la condition féminine. Pour Gustave Flaubert et Théophile Gautier, elle représente un Orient soi-disant figé dans l’enfance de l ’humanité. Son corps jeune sym bolise un retour dans le passé et incite à la conquête. Dans les oeuvres de Pierre Loti, la fem m e orientale ou africaine représente le pays autre qui attire et répugne. Elle envoûte d ’abord le voyageur mais sa différence se pose toujours com m e une barrière infranchissable, m ontrant par-là l ’impossible communion avec l ’Autre. Dans tous les cas, dont nous donnerons quelques exemples, la femme exotique représentait l ’altérité absolue. Son corps était le lieu d ’expression des malaises internes à la société française de l’époque

    Walther Fol et l’Égypte

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    Walther Fol (1832-1890) was one of the most important patrons of the Geneva museums in the 19th century. He made a trip to Egypt in 1864-1865 and went up the Nile to Aswan, with the Lorraine painter Hector Leroux (1829-1900) and a librarian named Louis Steiner (1820-1869). This article offers a presentation and analysis of the journal held by Fol during his Egyptian journey, as well as a quick presentation of the pharaonic objects offered by him to the City of Geneva. An appendix retraces the biography of Louis Steiner, one of his travelling companions.Walther Fol (1832-1890) est l’un des plus importants mécènes des musées genevois au XIXe siècle.  En 1864-1865, il entreprend un voyage en Égypte et remonte le Nil jusqu’à Assouan, en compagnie du peintre lorrain Hector Leroux (1829-1900) et d’un « homme de lettres » genevois nommé Louis Steiner (1820-1869). L’article propose une présentation et une analyse du journal tenu par Fol lors de son périple égyptien, ainsi qu’une présentation rapide des objets pharaoniques offerts par lui à la Ville de Genève. Un appendice retrace la biographie de Louis Steiner, l’un de ses compagnons de voyages

    L’enfant et la mort dans l’Antiquité III. Le matériel associé aux tombes d’enfants

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    Ce volume rassemble les communications presentées à la troisième et dernière réunion scientifique organisée dans le cadre du programme « L’enfant et la mort dans l’Antiquité : des pratiques funéraires à l’identité sociale » (EMA), financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) de novembre 2007 à novembre 2011. Les 26 contributions - rédigées en français, en italien ou en anglais - envisagent la question du matériel associé aux tombes d’enfants. Dépose-t-on autant d’objets auprès des tout-petits, des enfants de 6-7 ans et de 12-13 ans ? La nature de ces offrandes varie-t-elle en fonction du sexe ? Dans quelle mesure certaines d’entre elles - « biberons », vases miniatures, astragales, figurines en terre cuite sont-elles caractéristiques des sépultures d’immatures ? Ces questions se posent-elles de la même façon dans les différentes régions du monde méditerranéen et tout au long des douze siècles environ que couvre notre enquête ? Les articles réunis ici envisagent ces problèmes dans un cadre plus large que celui du monde méditerranéen classique - Grèce et Rome -, en intégrant des études relatives à l’Égypte préhellénistique, à Carthage, au monde celtique du Midi et à la Gaule non méditerranéenne. Certaines de ces contributions présentent des découvertes récentes, partiellement ou entièrement inédites.Ce volume rassemble les communications presentées à la troisième et dernière réunion scientifique organisée dans le cadre du programme « L’enfant et la mort dans l’Antiquité : des pratiques funéraires à l’identité sociale » (EMA), financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) de novembre 2007 à novembre 2011. Les 26 contributions - rédigées en français, en italien ou en anglais - envisagent la question du matériel associé aux tombes d’enfants. Dépose-t-on autant d’objets auprès des tout-petits, des enfants de 6-7 ans et de 12-13 ans ? La nature de ces offrandes varie-t-elle en fonction du sexe ? Dans quelle mesure certaines d’entre elles - « biberons », vases miniatures, astragales, figurines en terre cuite sont-elles caractéristiques des sépultures d’immatures ? Ces questions se posent-elles de la même façon dans les différentes régions du monde méditerranéen et tout au long des douze siècles environ que couvre notre enquête ? Les articles réunis ici envisagent ces problèmes dans un cadre plus large que celui du monde méditerranéen classique - Grèce et Rome -, en intégrant des études relatives à l’Égypte préhellénistique, à Carthage, au monde celtique du Midi et à la Gaule non méditerranéenne. Certaines de ces contributions présentent des découvertes récentes, partiellement ou entièrement inédites

    IMAGINES PICTAE. IL RITRATTO NELLA PITTURA ROMANA

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    This project aims to reconstruct the development of painting portraits in Rome and the use of these types of image employed for Romans, from the Republic until the end of the third century AD. The portrait painted in Roman art follows the cultural changes and the limits of the Empire, mingling with artistic traditions from different cultural areas. The study of this subject, which presents profound difficulties, is often wrongly considered as a sub-argument of the theme of the statuary portrait in Rome. The painted portrait deserves a study as an independent subject because in Antiquity the painting was "l\u2019arte guida". The old painting is now little known because most of the works have been lost and it makes the painted portrait difficult to reconstruct. The lack of archaeological sources relating to the genesis of this art form is filled by some Greek and Roman literary sources. For the imperial period archaeological evidence is more abundant, as in the case of Fayum portraits, which, however, are limited to the province of Egypt, or frescoes found in several important archaeological sites in the Mediterranean (the more valuable were found at Herculaneum, Pompeii and Stabies, but also in Syria).Ce projet vise \ue0 reconstruire le d\ue9veloppement du portrait peint \ue0 Rome et l\u2019utilisation de ce type de support figur\ue9 \ue0 Rome, \ue0 partir de la R\ue9publique jusqu\u2019\ue0 la fin du IIIe si\ue8cle apr\ue8s J.C). Le portrait peint dans l\u2019art romain suit les changements culturels et les limites de l\u2019Empire, en se m\uealant avec des traditions artistiques de diff\ue9rentes aires culturelles. L\u2019\ue9tude de ce sujet, qui pr\ue9sente de profondes difficult\ue9s, est souvent consid\ue9r\ue9 \ue0 tort comme un sous-argument de la th\ue9matique du portrait statuaire \ue0 Rome. Or le portrait peint m\ue9rite une \ue9tude comme sujet ind\ue9pendant car, dans l\u2019Antiquit\ue9, la peinture a \ue9t\ue9 \uab l\u2019arte guida \ubb. La peinture ancienne est aujourd\u2019hui peu connue car la plupart des oeuvres ont \ue9t\ue9 perdues, ce qui rend le portrait peint difficile \ue0 reconstruire. Le manque de sources arch\ue9ologiques relatives \ue0 la gen\ue8se de cette forme d'art est combl\ue9 par certaines sources litt\ue9raires grecques et romaines. Pour la p\ue9riode imp\ue9riale, les t\ue9moignages arch\ue9ologiques sont plus abondants, comme dans le cas des portraits du Fayoum, qui, cependant, sont limit\ue9s \ue0 la province de l'Egypte, ou des fresques trouv\ue9es dans un certain nombre de sites arch\ue9ologiques importants en M\ue9diterran\ue9e (les plus pr\ue9cieux ont \ue9t\ue9 trouv\ue9s \ue0 Herculanum, Pomp\ue9i et Stabies, mais aussi en Syrie)

    Parure de momie en cartonnage

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    Derriks Claire. Parure de momie en cartonnage. In: Les cahiers de Mariemont, volume 36, 2008. Mélanges. pp. 7-17

    Parure de momie en cartonnage

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    La Belgique: Institutions - Industrie - Commerce

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    La sculpture romaine en Occident

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    Cet ouvrage réunit les résultats de deux manifestations complémentaires  : d’une part, la table ronde intitulée «  Rendre à César  », organisée le mercredi 20 juin 2012, à Paris, au Musée du Louvre et, d’autre part, les «  Rencontres autour de la sculpture romaine conservée en France  » qui ont eu lieu du 18 au 20 octobre 2012 au Musée départemental Arles antique. La richesse des interventions lors de ces deux manifestations permet de restituer un ouvrage composé de trente-huit articles, répartis en trois parties et une conclusion. La première partie, en écho et en développement de la table ronde du Louvre, porte sur le portrait du «  César du Rhône  », aussi bien que sur «  Le portrait romain en Gaule  ». La deuxième partie publie cinq études autour des «  nouvelles techniques d’investigations scientifiques  » et présente l’analyse des matériaux des sculptures en pierre et en bronze, découvertes dans le Rhône à Arles, ainsi qu’une étude ethnoarchéologique sur les techniques de production du portrait. Enfin une troisième partie présente les «  découvertes récentes et les nouvelles recherches  », déclinées en seize études qui sont consacrées à des études de cas (Autun, Vaison-la-Romaine, Nîmes, Metz-Divodurum, Apt), ainsi qu’à des relectures novatrices de sculptures méconnues (Plouarzel, Langres, Avignonet-Lauragais, Vernègues, vallée de l’Ubaye, Besançon, Lyon). Robert Turcan signe la conclusion. Ainsi, «  La sculpture romaine en Occident. Nouveaux regards   » reflète la variété et l’intérêt des questionnements actuels dans ce domaine
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