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    Nouvelle frontière pour la recherche géographique

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    A partir de l'analyse de quelques-unes des études les plus significatives de la nouvelle école géographique anglo-saxonne, l'auteur décrit le cheminement d'un mouvement intellectuel et scientifique qui aboutit incontestablement à ouvrir de nouveaux horizons au géographe tout en lui permettant de reformuler les problèmes classiques. L'auteur envisage successivement cinq grands thèmes de réflexion dialectique : a) géographie quantitative et géographie théorique, b) analogies organiques et théorie des systèmes, c) géographie mathématique et méthode expérimentale, d) géographie inductive et géographie déductive, e) structures spatiales et comportements spatiaux. Il lui parait évident en définitive que si la finalité de la recherche géographique réside toujours dans la définition et l'explication d'une situation écologique d'ordre qualitatif, la quantification et ses corrolaires théoriques et techniques forment aujourd'hui les plus sûrs moyens d'analyse, de synthèse, voire même d'expression, dont il peut disposer. A cet égard les différentes méthodes d'analyse factorielle, combinées aux ressources des modèles de régression multiple sont particulièrement aptes à féconder le qualitatif par le quantitatif. C'est en tout cas ce dont témoignent, après les différents travaux de Brian Berry et de Leslie King, deux thèses récentes présentées par leurs disciples, consacrées l'une à l'écologie factorielle du Toronto métropolitain, l'autre à la structure spatiale du « champ urbain » du Québec méridional.Several of the most significant studies of the new anglo-saxon school of geography are reviewed. The author then goes on to describe the course of an intellectual and scientific movement leading toward, not only the reformulation of classical problems, but also the opening of new geographic horizons. The author envisages five great themes for dialectical consideration : a) quantitative and theoretical geography ; b) organic analogies and Systems theory ; c) mathematical geography and experimental methods ; d) inductive and deductive geography ; e) spatial behavior and spatial structures. It seems to him that, even though the end of geographic research is still the qualitative definition and explanation of an ecological situation, it is clear that quantification, with its theoretical and technical corrolaries, today constitutes the surest available means of analysis, of synthesis, and even of presentation. In this respect, the qualitative approach can be especially enriched by use of the various methods of factor analysis, along with the use of multiple regression models. At least, this is the lesson to be learned from two recent theses presented by followers of Brian Berry and Leslie King, one dealing with the factorial ecology of Metropolitan Toronto, the other with the spatial structure of the « urban field » in southern Québec
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