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    Peut-on se fier à la société de défiance ?

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    La confiance s’est envolée : tel semble être le constat qui s’impose en ces temps de marasme économique et d’effondrement du système bancaire. Il est donc urgent de mieux définir les contours de cette notion floue et insaisissable, ce qu’Éloi Laurent propose à travers une critique serrée de La Société de défiance de Yann Algan et Pierre Cahuc

    Les Français dans tout leur État : les effets de la défiance

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    Dans nos démocraties modernes, la confiance dans l’État est cette perception essentielle des citoyens que la fonction étatique fournit les moyens d’agir de manière souveraine pour le bien commun, indépendamment de tout intérêt particulier : celui des élus eux-mêmes, des lobbies, des marchés, etc.74 Ainsi, pour les citoyens, avoir confiance dans l’État, c’est quelque part s’attendre à des résultats de politiques ou à des services (publics) qui répondent à terme à leurs préférences sans qu’il soit nécessaire de surveiller constamment l’action des élus. On parle ici d’une confiance en dehors de la logique électorale, c’est-à-dire d’une confiance où chacun renonce à ce que le pouvoir soit constamment paralysé par l’opinion. (Premier paragraphe

    Geist vs Life - Scheler And Musil

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    Robert Musil (1880-1942), the Austrian writer, essayist and author of Der Mann ohne Eigenschaften (MoE), and Max Scheler (1874-1928), the south German realist phenomenologist, shared a number of philosophical convictions and interests. These convictions and interests distinguish them from almost all their contemporaries. They are by no means common today although more common than they were. At the centre of their work stand detailed anatomies of the human heart

    we trust the “Society of Distrust”?.

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    Confidence and trust have flown away: such seems to be the inevitable conclusion during these times of economic stagnation and collapsing banking system. It has thus become urgent to define more clearly the boundaries of that blurred and elusive notion, which is what Éloi Laurent proposes here in a tightly-reasoned criticism of Yann Algan and Pierre Cahuc’s The Society of Distrust.

    Crises de marques et traitement médiatique : quelle perception des consommateurs ?

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    Durant le premier semestre 2013, un certain nombre de marques ont été mises sur la sellette par les médias. Dans le secteur alimentaire, on se souvient du chevalgate ou encore des débats soulevés par l’huile de palme. Côté textile, l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh et certaines pratiques de discrimination de grandes marques n’ont pas laissé les médias et les consommateurs de marbre.L’équipe de la Chaire Responsabilité Sociale de l'Entreprise SciencesCom / Audencia a mené une étude pour évaluer l’impact de ces crises de marques et de leur traitement médiatique sur les consommateurs. Les emballements médiatiques et « bad buzz » laissent-ils des traces ? Les crises ont-elles changé l’image des marques aux yeux des clients ? Ces derniers modifient-ils leurs comportements d’achat en conséquence

    Les exceptions confirment la règle de la défiance politique:Baromètre de la confiance politique - vague 9

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    Le Baromètre de la confiance politique du CEVIPOF est la référence pour mesurer la valeur cardinale de la démocratie : la confiance. Depuis 2009, il dévoile les niveaux de confiance accordée aux acteurs politiques, sociaux et économiques par les Français. Il révèle les degrés de confiance personnelle et interpersonnelle. Il divulgue enfin les perceptions de l'avenir articulées entre optimisme personnel et pessimisme collectif

    Cléopâtre et son goûteur

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    De William Shakespeare (Hamlet) à Victor Hugo (Lucrèce Borgia), en passant par Tristant et Iseult, Albert Goscinny et René Uderzo (Astérix et Cléopâtre) ou par P. Balland (Une affaire de goût, 2000, Julliard : Paris), la boisson et l'alimentation sont au coeur des controverses mettant en scène négligences, fraudes, trahisons, empoisonnements volontaires et dispositifs permettant de garantir le caractère non toxique des aliments. Se noue ainsi autour de l'alimentation un jeu complexe mêlant confiance et défiance. On se défie d'un ennemi qui tente de vous empoisonner comme dans Hamlet, on se défie d'un marchand peu scrupuleux dont la qualité des produits est altérée, on se défie de propriétés spécifiques de certaines boissons, comme les philtres des sorcières (Boujot, Le Venin, 2001, Stock : Paris). Les exemples sont légions et éternels : de l'empoisonnement des puissants dans l'antiquité à l'intoxication alimentaire dans la période récente. La crise de la vache folle, par exemple, débute dans les années 1985-1986 avec l'identification d'une maladie à prions, l'encéphalite spongiforme bovine (ESB), dans un troupeau anglais. Quelques années plus tard, les scientifiques découvrent les liens entre l'ESB et la maladie de Creutzfelt Jakob dont souffrent des humains. S'ensuit une véritable crise de confiance sur la qualité de la viande bovine, les consommateurs se défiant à la fois des producteurs et des pouvoirs publics. A la crise de la confiance, on oppose généralement son rétablissement. Les modalités varient au cours du temps : Cléopâtre fait appel à un goûteur pour goûter les plats qui lui sont proposés. Au début du XVIème siècle, le buffet de salle à manger dont les tablettes superposées servent à poser les plats est désigné sous le terme de crédence, mot hériter de l'italien « credenza » (croyance, confiance), dans la locution « fare la credenza », littéralement, « faire l'essai de ». Les plats présentés sur la crédence sont testés, comestibles. Enfin, l'AFSAA (Agence Française pour la Sécurité Alimentaire) assure le contrôle des dispositifs mis en oeuvre pour le contrôle : traçabilité des aliments, tests, informations du consommateur, etc

    Le compteur d’électricité aux favelas : l’espace public entre normes et défiance

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    International audiencePerçue comme un « problème urbain », la favela fait historiquement l'objet d'un processus de différenciation socio-politique du reste de la ville qui repose simultanément sur la non-conformité aux normes relatives à la production physico-spatiale de l'habitat, sur l'irrégularité du statut foncier et sur des représentations sociales stigmatisantes qui contribuent à perpétuer de véritables « dogmes » à leur égard (Valladares, 2006). Les réseaux techniques urbains participent doublement de la définition de ce processus de différenciation. En même temps que la précarité visible des réseaux urbains est un élément de définition de cette catégorie de quartier ou de forme urbain(e) 1 , les pratiques des branchements clandestins participent de surcroît à la construction d'un processus d'étiquetage (Becker, 1 L'IBGE, l'institut brésilien de géographie et statistique définit les favelas comme des agglomérats « hors normes » (aglomerados subnormais) constitués d'un minimum de 51 habitations caractérisées par l'absence de titre de propriété et ayant l'une des caractéristiques suivantes : irrégularité du tracé urbanistique et/ou précarité des services publics essentiels (collecte de déchets, eau et assainissement, électricité et éclairage public)
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