Le lyrisme hivernal évoqué par Émile Nelligan dans son poème «Soir d’hiver» s’appuie sur une opposition binaire au plan de la couleur souvent associée aux espaces nordiques : la noirceur d’un côté, et la lumière de l’autre. Les vers de Nelligan nous semblent même prophétiques lorsqu’on les retrouve cités dans le dernier roman de Hubert Aquin, Neige noire. Ce contrepoint intertextuel se faufile, piqué de couleurs et de lumières nordiques, entre un motif central de la poésie de Nelligan et le dernier roman d’Aquin: la mélancolie
Is data on this page outdated, violates copyrights or anything else? Report the problem now and we will take corresponding actions after reviewing your request.