Le renouvellement du mandat de la MINUSTAH en Haïti : enjeux et limites

Abstract

Le 15 février 2007, le Conseil de sécurité (CS) des Nations Unies décide de proroger jusqu’au 15 octobre 2007 le mandat de la mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH), instituée dans la foulée de la rébellion armée ayant provoqué la chute du président Jean-Bertrand Aristide, le 29 février 2004. Parmi les objectifs visés, figurent la mise en place d’un nouveau gouvernement légitime, ainsi que l’installation de nouvelles assemblées issues du suffrage universel au niveau territorial et national. Il faut ajouter également l’application d’un programme de reformes des institutions constituantes du secteur de la sécurité, à savoir le droit, la police, la justice et le système pénitencier. Malgré les résultats positifs enregistrés, le CS considère « que la situation en Haïti continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région malgré les progrès accomplis à ce jour » [Résolution 1743 (2007)]. L’hypothèse centrale qui sera développée ici est la suivante : cette prorogation répond à la nécessité de constituer un pôle de stabilité dans le paysage institutionnel haïtien en proie à de profondes mutations

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Archipel - Université du Québec à Montréal

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