Les élections en Bolivie : les défis du troisième mandat de Morales

Abstract

Les dernières élections en Bolivie dévoilent un processus social et politique très complexe. Les partis politiques de l’opposition n’ont pas pu faire face à la machine électorale du parti d’Evo Morales qui a emporté les élections avec 61,36 % des votes, obtenant les deux tiers dans les deux chambres. Cet article explique les raisons par lesquelles le MAS a réussi à s’imposer comme force hégémonique, et cela au détriment de l’opposition de droite et de gauche qui n’a pu convaincre la population. Le MAS a su s’imposer dans tout le territoire national et même dans les régions qui faisaient jadis partie de l’opposition. Cela montre en fait que le MAS s’est présenté sur un jour nouveau et a réussi à convaincre et à coopter certains mouvements sociaux et secteurs affairistes. Le troisième mandat d’Evo Morales ouvre la possibilité d’un renforcement du « capitalisme andin amazonien », décrié par certains peuples autochtones, mais qui devrait permettre l’industrialisation du pays. Toutefois, malgré les progrès macroéconomiques, la Bolivie fait face à plusieurs problématiques qui devraient être prioritaires pour le gouvernement dans ce troisième mandat consécutif : la violence faite aux femmes et aux enfants, la question de l’autonomie indigène et le passage d’une économie exportatrice de matières premières à une économie avec de la valeur ajoutée

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Archipel - Université du Québec à Montréal

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Last time updated on 21/07/2017

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