La chambre à soi de l'ethnologue. Une écriture féminine en anthropologie dans l'Entre-deux-guerres

Abstract

International audienceAccueillies avec bienveillance par l'anthropologie en cours d'institutionnalisation de l'Entre-deux-guerres, de nombreuses femmes, parmi lesquelles Jeanne Cuisinier, Germaine Dieterlen, Solange de Ganay, Deborah Lifchitz, Denise Paulme, Thérèse Rivière et Germaine Tillion, ont suivi les cours de l'Institut d'ethnologie et effectué une ou plusieurs missions sur le terrain. A leur retour, elles ont écrit des articles et des ouvrages scientifiques mais se sont abstenues de publier aucun texte plus littéraire et personnel. Contrairement à leurs collègues masculins, elles semblent en effet avoir renoncé à concilier leurs aspirations scientifiques et littéraires et, en amont, à s'emparer des motifs de l'aventure et de l'exploration. Cet article éclaire ainsi les choix d'écriture des femmes anthropologues à une époque où les représentations sociales mettaient en doute leur vocation scientifique

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Last time updated on 11/11/2016

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