L’inventaire de la voie ferrée Andelot - La Cluse ou une ligne en quête d’auteur

Abstract

Cette communication traite de l’étude d’une voie ferrée modeste reliant Andelot-en-Montagne dans le Jura à Montréal-La Cluse dans l’Ain, mais qui, desservant le Haut-Hura, présente une forte concentration d’ouvrages d’art, principalement dans la région Morez-Saint-Claude, bien connue pour son activité artisanale et industrielle qui a motivé la construction de la ligne. Elle présente la méthode retenue pour réaliser un inventaire de ce patrimoine ferroviaire dans le cadre des méthodes de l’Inventaire général, les sources utilisées et les problèmes rencontrés.Construite par sections à partir de 1865 et ouverte dans son entier en 1912, la ligne relie deux lignes existantes, Dole-Neuchâtel (1862) et Bourg-en-Bresse - Genève (1882). Son tracé difficile explique la présence de très nombreux ouvrages d’art. 20 gares sur 26, le tiers des maisons de garde-barrière, les trois quarts des passages à niveau d’origine subsistent aujourd’hui, ainsi que la presque totalité des ponts, passerelles, aqueducs et viaducs (488). L’inventaire répertorie comme « objets mobiliers » les éléments de signalisation, les appareils de voie, le mobilier des gares, les outils du travail des cheminots.La recherche dans les archives a été suivie d’une nécessaire sélection d’un échantillon adapté au patrimoine ferroviaire d’une part, au nombre et à l’état de conservation des différents types de biens d’autre part. Une organisation nouvelle des dossiers de l’inventaire a été élaborée. L’application de plans-types pour les ouvrages d’art et les gares et maisons de gardes pose la question de l’identité de leurs auteurs, qui est essentielle à la démarche des chercheurs de l’inventaire mais n’a pu dans ce cas recevoir de réponse satisfaisante.This paper presents a study of a modest railroad connecting Andelot-en-Montagne in the Jura Mountains with Montréal-La Cluse in the Ain. Providing service to the Haut-Jura area, it also offers a strong concentration of civil engineering works, especially in the region of Morez-Saint-Claude, well known for the artisan and industrial activities that were the impetus for building the line. The line offers the preferred method for creating an inventory of this type of railway heritage within the framework of the traditional methods of taking general inventory, the sources used, and the problems encountered.Built in sections beginning in 1865 and completely opened in 1912, the line connects two pre-existing lines, Dole-Neuchâtel (1862) and Bourg-en-Bresse-Genève (1882). Its demanding layout explains the presence of numerous civil engineering works. Twenty of the original twenty-six stations, one-third of the crossing-keepers’ houses, and three-fourths of the origin level crossings are still standing, as are almost all bridges, passageways, aqueducts, and via ducts (488). As “ movable items, ” the inventory catalogues signage, rail equipment, station outfitting, and railway workers’ tools. When the archival research was completed, it became necessary to select a sample that was adapted both to railway heritage and to the number and state of preservation of the different types of holdings. The various structure of the inventory files was re-organized. The use of standard plans for civil engineering works, train stations, and guardhouses begs the question of the identity of their creators, which it was essential for the researchers doing the inventory to know, but to which no satisfactory answer was found

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This paper was published in OpenEdition.

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