Fisica e metafisica nel « Copernico »

Abstract

Matteo Palumbo, après avoir rappelé la suspension de ce texte, trop provocateur pour être inclus dans les premières éditions des Operette morali, le définit comme une charnière entre l’ensemble du recueil et ses ultimes conclusions. L’operetta résume tous les thèmes précédemment abordés et conserve les connotations fantastique et satirique des textes les plus en verve. Mais elle systématise le discours sur la « nullité du genre humain » et systématise aussi la théâtralité des operette en s’organisant en quatre scènes. La critique de l’anthropocentrisme devient ainsi critique de la pensée humaine et affirmation de la cécité de l’homme confronté à la Nature anti-providentielle. Copernic apparaît comme la figure emblématique de l’irréversibilité de la prise de conscience léopardienne. Matteo Palumbo, dont l’analyse est riche de renvois à d’autres critiques de ce texte, montre la récurrence de l’image copernicienne chez Leopardi (dans les Operette, les Paralipomeni, la Ginestra, sans parler du Zibaldone), mais aussi la filiation de cette vision de l’humanité jusqu’à Pirandello

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Last time updated on 04/06/2019

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