Le type comique de la femme dans les farces de la fin du Moyen Âge.

Abstract

Les farces de la fin du Moyen Âge sont de petites pièces de théâtre composées de trois personnages ou plus, elles ont pour seul but de provoquer le rire chez le public. Elles mettent en scène une situation de la vie quotidienne à partir d’anecdotes liées au ménage, au langage ou à un métier. Le plus souvent, on trouve comme personnages principaux un couple composé d’un homme et d’une femme. Les personnages secondaires sont aussi présents mais leurs interventions sont moins récurrentes. Le thème le plus habituel est la querelle de ménage, chacun essaie de parvenir à son but. Les procédés comiques sont très importants, on peut en trouver trois types : comique de langage (la violence orale, les chants), la gestuelle et comique de situation (violence physique et domination, la ruse, la tromperie). Le premier type de comique a pour but de provoquer un effet chez l’interlocuteur ou chez le public, le deuxième sert à la même chose mais en même temps il complète le premier en ajoutant de petites informations, alors que le troisième contribue plutôt au déroulement de l’action. Le présent travail est centré sur la figure féminine dans les farces de la fin du Moyen Âge. D’abord, on a montré la vie de la femme en tant qu’adulte à l’époque pour montrer qu’elles n’avaient que pour vocation le mariage et la maternité. Après, on a fait une classification des femmes dans les farces à partir de plusieurs aspects, cela va nous permettre de les analyser en profondeur. Dans un premier temps, on y trouve les personnages féminins principaux : la maîtresse, la servante, la mère et la belle-mère. Les femmes sont des personnages fondamentaux qui contribuent fortement au déroulement des situations. Dans un second temps, les personnages secondaires tels que la fiancée ou la voisine qui ont des interventions moins habituelles. Les femmes ont des caractéristiques communes, il faut remarquer qu’elles se présentent normalement comme dominantes, autoritaires, menaçantes et violentes. Même si c’est rare, on peut trouver également des femmes douces, comme c’est le cas par exemple de la fiancée dans la farce Maître Mimin étudiant. Tout au long du travail, on analyse les procédés comiques qui mettent en relief leur intelligence ou parfois leur stupidité. En tout cas, il est très important de dire que leur ruse est proverbiale. Les femmes peuvent être assimilées à une équipe, elles veulent toujours le mieux pour elles ou pour les autres figures féminines. Peu importe si elles doivent s’imposer aux hommes, elles n’hésiteront pas en cas de besoin et elles vont s’aider mutuellement.<br /

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