The radioactive waste burial project, Cigéo (Industrial centre for geological disposal), provides for the storage of French nuclear waste, 500 metres underground, between Meuse and Haute-Marne. The National Agency for the Management of Radioactive Waste (Andra) leads the infrastructure project to store the waste long term, since radioactive decay can extend from five centuries to 100,000 years. Such a project certainly represents a technical challenge, but it also represents a cultural challenge: how does one create and preserve the memory of the existence of this storage facility? The Memory program, piloted by Andra, funds research on the carriers and the messages likely to generate and maintain a collective memory of the landfill site, in the (very) long term. Our research questions the capacity of sound to transmit a stable message and contribute to creating a lasting memory. We therefore seek to identify and conceive discourses whose meaning could be understood by individuals from various cultural backgrounds, and which are likely to continually exist on a multi-secular scale. This work proceeds to an inventory of the problems linked to such a project. They approach the role and place of sound within the memory system, and in interaction with the other discursive modalities that will compose it. We explore the relevant theoretical horizons in order to describe and understand how sound makes sense. Finally, the analysis of data from surveys on sound perception allows us to discuss theoretical contributions and specify the relevant research horizons for the description of sound meaning, and the development of tools for the design of sound signage.Le projet d'enfouissement de déchets radioactifs baptisé Cigéo (Centre industriel de stockage géologique), prévoit le stockage de déchets nucléaires français à 500 mètres sous terre, entre la Meuse et la Haute-Marne. L'Agence Nationale de Gestion des Déchets Radioactifs (Andra) mène le projet d'infrastructure permettant de stocker les déchets sur le très long terme, du fait que la décroissance radioactive peut s'étendre de 5 siècles à 100 000 ans. Un tel projet représente un défi technique et culturel: comment créer et conserver la mémoire de l'existence du stockage? Le programme Mémoire, piloté par l'Andra, finance des recherches portant sur les supports et messages susceptibles de générer et porter une mémoire collective du site d'enfouissement, et ce sur le (très) long terme. Notre recherche interroge la capacité du son à transmettre un message stable et contribuer à créer cette mémoire durable. Nous recherchons donc à identifier et concevoir des discours dont le sens serait partagé par des individus d'appartenance culturelles variées, et susceptibles de perdurer à échelle pluriséculaire. Ces travaux procèdent à un inventaire des problématiques liées à un tel projet. Ils approchent le rôle et la place du son au sein du dispositif mémoriel, et en interaction avec les autres modalités discursives qui le composeront. Nous y explorons les horizons théoriques pertinents en vue de décrire et comprendre comment le son fait sens. Enfin, l'analyse de données tirées d'enquêtes sur la perception sonore nous permet de discuter les apports théoriques et préciser les horizons de recherches pertinents pour la description de la signification sonore et le développement d'outils servant la conception d'une signalétique sonore