Transfert de gènes chez le poulet: Analyse des intégrations provirales lors d'injections intratesticulaires ou intraembryonnaires de vecteurs rétroviraux dérivés des ALSV (Avian Leukemia Sarcoma Viruses)

Abstract

Le programme de transfert de gènes chez les oiseaux abordé dans notre laboratoire vise à intégrer de nouvelles informations génétiques dans la lignée germinale du poulet, au moyen de vecteurs rétroviraux dérivés des ALSV (Avian Leukemia Sarcoma Viruses). Le travail présenté dans ce mémoire s'inscrit dans cette direction, en étudiant deux protocoles de transfert de gènes in vivo, l'un par injections de rétrovirus dans les testicules de coqs adultes, l'autre par injections de rétrovirus dans des embryons de 0 ou 24 heures. Dans un premier temps, ce travail a consisté à obtenir un troupeau de poulets de la souche leghorn dorée homogène et bien caractérisé pour ses structures endogènes. En effet, la connaissance des loci endogènes des animaux utilisés est indispensable pour distinguer, lors des manipulations de transgénèse, les structures virales exogènes intégrées des endovirus. Dans un second temps, les deux protocoles de transfert de gènes ont été analysés, en utilisant des vecteurs rétroviraux véhiculant des gènes modelés produits soit en système helper-vecteur en association avec le RAV-1 (Rous Associated Virus type 1), soit en système helper free à partir de lignées transcomplémentantes aviaires. Les injections de rétrovirus dans les testicules de coqs adultes permettent d'obtenir une infection des gonades qui reste cependant insuffisante pour aboutir à un transfert de gènes. En effet, la réaction immunitaire des animaux semble intervenir pour éliminer les cellules infectées puisqu'aucune intégration provirale n'est détectée dans l’ADN extrait des cellules spermatiques des coqs traités. En revanche, les résultats obtenus par injections de rétrovirus dans des embryons de 0 ou 24 heures sont beaucoup plus prometteurs pour obtenir à un transfert de gènes. En effet, le taux d'infection embryonnaire obtenu est notable, puisqu'avec un système helper free au minimum une cellule sur 75 présente une intégration provirale. On peut donc supposer que parmi les cellules infectées se trouvent des cellules germinales souches. afin de vérifier la possibilité d'un transfert germinal, des poussins issus d'injections intra embryonnaires de vecteurs rétroviraux helper free ont été obtenus. La reproduction de ces animaux potentiellement mosaïques permettra de définir le taux de transmission génétique des vecteurs intégrés

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