Parental investment to increase survivability of the young is often optimised by signalling emitted by the young and informing the parents of their level of need. In this thesis, we explored whether the behaviour of ant larvae could be analysed as food solicitations as defined by honest communication models. Indeed, ants are highly social and their social relations differ from the social relation in parent-offspring systems which is usually analysed for food solicitations. We therefore tested, in the ant Ectatomma tuberculatum, whether behaviour of the larvae was correlated with the level of need and if workers provisioned larvae with food according to the intensity of the signal, as predicted by honest signalling models. We showed in this thesis that movements displayed by the larvae as well as a larval volatile emission could influence food provisioning by workers. Larval movements increase with larval developmental stage and volatile emission vary with nutritional state of the larvae. Nurse and forager workers could then optimise food resources allocation inside the nest thanks to signals or cues from the larvae. However, we also show that several other proximal factors are involved. Larval movements are not freely displayed but follow a contact with a worker, and spatial organisation of workers and larvae influences larval movements and food provisioning. Thus we propose alternative or complementary hypotheses to the communication hypothesis.L'investissement des adultes pour augmenter la survie des jeunes est souvent optimisé par une communication émise par les jeunes et informant les parents de leur niveau de besoin. Nous avons exploré dans cette thèse si les comportements des larves de fourmi pouvaient être des quémandes alimentaires telles que définies par les modèles de communication honnête. En effet, les fourmis, eusociales, possèdent un système de relations sociales et de coopérations qui diffère du modèle parental classiquement décrit. Nous avons donc testé chez la fourmi Ectatomma tuberculatum si les comportements des larves pouvaient refléter leur niveau de besoin et si les ouvrières apportaient la nourriture en fonction du signal comme prédit par les modèles. Nous montrons dans cette thèse que les mouvements émis par les larves ainsi qu'un composé chimique volatil larvaire pourraient tous deux intervenir et influencer l'apport alimentaire par les ouvrières. Les mouvements larvaires augmentent avec le stade de développement des larves et le composé chimique augmenterait avec le niveau d'affamement des larves. Les ouvrières, nourrices et fourrageuses, pourraient donc optimiser la répartition des ressources alimentaires de la colonie grâce à ces signaux ou indices des larves. Cependant, nous montrons aussi que plusieurs autres facteurs proximaux interviennent. Les mouvements larvaires font suite à des contacts fortuits avec les ouvrières, et l'organisation spatiale des ouvrières et des larves influencent les mouvements larvaires et le nourrissage. Des hypothèses alternatives ou complémentaires à la communication sont donc proposées