Analyse de la mobilité des macrophages pour le développement d'un biocapteur atmosphérique

Abstract

Not availableL'action des polluants atmosphériques sur la mobilité et la physiologie des macrophages alvéolaires est mal connue pour les expositions à court terme. Un bioessai basé sur la reconnaissance d'images est utilisé pour mesurer la variation de VAS (vitesse d'accroissement de surface) des cellules en déplacement. Le fMLP (formyl Méthionine Leucine Phénylalanine) a été retenu comme activateur de la mobilité cellulaire, ce dernier donnant une relation dose-réponse et un déplacement significatif sur la durée d'analyse. La VAS de macrophages activés (100 [mu]l de fMLP à 10[puissance -5] M) après exposition à 0,5 ppm d'ozonze (O[exposant]3) pendant 10 minutes a diminué la VAS d'un facteur 4 par rapport à la série témoin. Ces résultats ont permis de réaliser un biocapteur atmosphérique fonctionnant en continu. L'ozone affecte la VAS des macrophages. Cette altération peut être modélisée par une relation polynomiale. En ce qui concerne le monoxyde d'azote (NO), des concentrations comprises entre 157 ppb et 1125 ppb ont altéré la VAS de façon significative. Un mélange composé d'O3 et de Nox a provoqué une diminution de VAS d'environ 70%. Le prototype permet donc de mettre en évidence les pollutions liées au NO et à O3 dans les limites des normes européennes. Après avoir vérifié l'influence de O3 sur la VAS , les répercussions physiologiques de ce polluant ont été abordées dans les conditions du bioessai. La concentration de 0,5 ppm est cytotoxique avec un TL50 atteinte pour 28 mn d'exposition. De plus, cette agression modifie la concentration de calcium intercellulaire traduisant l'activation du métabolisme cellulaire. Celle-ci peut être corrélée à la libération de molécules de défenses (H2O2 et NO). L'exposition de macrophages à 0,5 ppm d'ozone conduit donc à une perte de mobilité et à l'activation des systèmes de protection de la cellul

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