We investigate how does a focal firm strategize and manage coopetition through the specific lens of knowledge sharing. Based on two case studies of two firms considered as masters in the management of coopetition, we identify three ways to create and pursue the focal firm’s current and future advantage in coopetitive project. The two first ways confirm the dominant research approach of coopetition which argues that a focal firm should obstruct or reduce to its strict minimum the coopetitor’s potential for internalizing the knowledge shared for the project success (i.e. reduce or restrict the focal firm’s knowledge transparency). Indeed, the value creation of a coopetitive project success can be jeopardized by the fear of knowledge sharing between competitors. The reduction or restriction of its knowledge transparency is a key organizational solution to overcome this fear of knowledge sharing and thus this fear of collaborating with a competitor. Alternatively, we identified a third way of strategizing and managing coopetition which goes one step further in coopetition. Indeed, by building on our empirical results, Deutsch’s theory of conflict resolution and Nonaka’s organizational knowledge creation theory, we argue that the creation and pursuit of current and future advantage for a focal firm in coopetitive project can also consist in implementing a strategy and management based on greater and freer transparency. In that case, the dominant coopetitive knowledge sharing adages of “protecting” or even “sharing and protecting” shift into “sharing and enabling for constructive capturing.” This third way opens academic research opportunities based our boarder theoretical roots than Hamel’s approach of inter-firm relationships in which the strategic intent is a learning race and one of the key organizational element is a minimized transparency. It also has managerial contributions. Indeed, it increases top management analytical capability by generating a new counter-intuitive insight: enabling a competitor in a coopetitive project can be strategic tool to create and pursue current and future advantage for themselves. Moreover, our integrated framework can be reused to train the analytical coopetitive capabilities of top managers by making them aware about three ways of strategizing and managing coopetition.Cette thèse explore la question suivante : comment les entreprises gèrent-elles la coopétition par le prisme du partage de connaissances ? et à quelles intentions stratégiques répondent ces choix managériaux ? Notre principal résultat consiste en l’identification de trois stratégies de coopétition, chacune reposant sur un management particulier du partage de connaissances. Les deux premières s’inscrivent dans la continuité des travaux existants sur la coopétition. Elles adoptent une approche Hamelienne de course à l’apprentissage, dans laquelle la gestion du partage consiste à trouver des techniques pour partager la connaissance critique pour le succès du projet commun, sans permettre au partenaire d’internaliser la connaissance. Ces techniques consistent à « protéger » ou « partager & protéger ». En revanche, la troisième stratégie identifiée, à l’inverse des prédictions de la littérature sur la coopétition, encourage un partage plus ouvert et intensif qui peut même aller jusqu’à renforcer le coopétiteur avec sa connaissance. Mais si l’entreprise s’engage dans cette stratégie ce n’est pas par altruisme ou par volonté d’aider l’autre, mais parce qu’elle perçoit une opportunité pour capturer de nouvelles connaissances. Ainsi, les entreprises ont conscience de la dynamique positive de création de connaissances qui va être générée en partageant de manière transparente au lieu de réduire la transparence (i.e., processus de capture de valeur constructif). Cette troisième stratégie permet d’aller plus loin dans notre compréhension des stratégies de coopétition et de leur management. Elle ouvre la voie à de nouvelles recherches se basant sur des fondements intégrant Deutsch et Nonaka. Notre contribution n’est pas uniquement académique, elle est aussi managériale. Elle ouvre les champs des possibilités d’actions des dirigeants, en identifiant une stratégie contre-intuitive, pour maximiser les opportunités liées à une relation de coopétition. De plus, notre modèle intégrateur peut être réutilisé pour former les individus à la coopétition en leur permettant d’identifier trois stratégies et leurs implications organisationnelles