La mobilité sociale descendante : l'épreuve du déclassement

Abstract

By combining(organizing) quantitative and qualitative analysis, the objective of this thesis is to introduce a sociology of the downward social mobility by questioning more particularly three points. What is the frequency of the phenomenon? What is the experience(experiment) lived by the relegated individuals? What are the political consequences of the social displacement? The results(profits) obtained at the conclusion of the empirical work supply elements of answer to each of these questioning. The measure by ages and by born troops allows to bring to light the progressive degradation of the perspectives of social mobility for the generations been born after 1940s, the most degraded situation were the one generations born in the bend of the 1960s. Concerning the experience(experiment) of the displacement, two types(chaps) of experience(experiment) are distinguished. The lived on the generational mode is the one dropouts who live as belonging to a "sacrificed" generation and who hold a very virulent speech against the school and against the functioning of the company(society) in general. The lived on the mode of the personal failure(defeat) is the one dropouts who live as being the only ones responsible for their trajectory, lived as a failure(defeat) which brings them to multiple questionings and to the temptation of the fold on one.En combinant analyse quantitative et qualitative, l'objectif de cette thèse est d'introduire une sociologie de la mobilité sociale descendante en questionnant plus particulièrement trois points. Quelle est la fréquence du phénomène ? Quelle est l'expérience vécue par les individus déclassés ? Quelles sont les conséquences politiques du déclassement social ? Les résultats obtenus à l'issue du travail empirique fournissent des éléments de réponse à chacune de ces interrogations. La mesure par âges et par cohortes de naissance permet de mettre en évidence la dégradation progressive des perspectives de mobilité sociale pour les générations nées après les années 1940, la situation la plus dégradée étant celle des générations nées au tournant des années 1960. Concernant l'expérience du déclassement, deux types d'expérience sont distingués. Le vécu sur le mode générationnel est celui des déclassés qui se vivent comme appartenant à une génération « sacrifiée » et qui tiennent un discours très virulent à l'encontre de l'école et du fonctionnement de la société dans son ensemble. Le vécu sur le mode de l'échec personnel est celui des déclassés qui se vivent comme étant les seuls responsables de leur trajectoire, vécue comme un échec qui les amène à de multiples remises en cause et à la tentation du repli sur soi. Enfin, la mobilité sociale descendante a des conséquences politiques : le sens descendant de leur trajectoire intergénérationnelle structure les attitudes et comportements politiques des déclassés. En particulier, concernant la préférence partisane, un attrait relatif pour l'extrême droite peut être mis en évidence. Finally, the downward social mobility has political consequences: sense(direction) lowering(going down) from their intergenerational trajectory structure attitudes and political behavior of the dropouts. In particular, concerning the partisan preference, relative charm for the extreme right can be put in evidence

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