The fact of being conscious, awake and therefore in a watchful state implies a relation, which is ethical in that it reveals its ability to become aware of otherness. From then on it follows that self consciousness is also consciousness of the other. This consciousness – an interface between Being and human beings is in fact some moral consciousness whose internal structure cannot be based on remorse, which is withdrawal into oneself turned towards interiority, but based on the act of ek-xsistere which is turned towards others. In whose name should such consciousness necessarily be questioned? In what manner does it reveal its ability to come out of the self? Being as carrying the ontological discourse of anxiety invites consciousness to open up to human beings. The intrusion of anxiety in our consciousness enjoins it to be authentic, that is of having to be for others, an obligation shown and inscribed in our duty. “I am conscious” means that I am present, a presence which is no coincidence and sends us back via Being to our responsibility for human beings. To the god of philosophers, the one that gives Being, responds a consciousness whose efficiency is not from divine essence but strictly from human one. This consciousness refers to a common aim regarding the relation between patient and medical doctor, that of not making it a relation of objects, and which answers the existential interrogation of human finitude: why is there some BeingLe fait d’être conscient, en éveil et donc en veille, implique une relation, éthique en ce qu’elle manifeste ses capacités d’ouverture sur l’altérité. Il suit de là que la conscience de soi est aussi conscience de l’autre. Cette conscience, interface entre l’Etre et l’être humain, est conscience morale, conscience dont la structure interne n’est pas le remord (repli sur soi tourné vers l’intériorité) mais ek-sistence vers autrui. Au nom de quoi une telle conscience se laisse t-elle nécessairement interpeller et comment se manifeste sa capacité à sortir de soi ? L’Être, porteur du discours ontologique de l’inquiétude, la convoque à s’ouvrir à l’être. L’intrusion de l’inquiétude dans ma conscience l’enjoint à une authenticité : celle d’avoir à être pour autrui, obligation manifestée et inscrite dans mon devoir. Le je suis conscient (qui n’est pas le j’ai conscience) signifie je suis présent d’une présence qui n’est pas une coïncidence et qui me renvoie par l’Être à ma responsabilité pour l’être. Au dieu des philosophes donneur d’Être répond une conscience dont l’effectivité n’est pas divine mais strictement humaine. Une conscience qui renvoie à une finalité commune quant à la relation entre le patient et le médecin, celle de ne pas en faire une relation d’objet et qui répond à une interrogation existentielle de la finitude humaine : pourquoi y a-t-il de l’Êtr