Epidémiologie de la tuberculose et de la résistance aux antituberculeux

Abstract

Tuberculosis (TB) control is a major global public health issue. We used existing surveillance systems in two countries with different epidemiological profiles of tuberculosis (France and China) to evaluate patient management and antituberculosis drug resistance. In France, we first analyzed primary isoniazid monoresistance according to birth cohorts, demonstrating higher resistance rates among cohorts of young patients born in France. This result suggests recent transmission of such strains in France. Data currently available in the networks do not allow for further analysis to explain this increase (i.e. parental origins, exposure type, circulation of a particular clonal strain). In a second work, we showed that rifampin monoresistance incidence rate was very low (<1%), that its management was heterogeneous, and its treatment success rate not satisfactory. We suggest to implement a program identical to the one established for the management of multidrug resistant TB. In China, using a regional surveillance network, we confirmed that cough and belonging to a vulnerable population were risk factors for delayed diagnosis. The training of healthcare workers and patient's access to healthcare must be improved. Surveillance networks are key tools for collecting data, permitting the establishment of indicators of epidemiological TB characteristics, the basis of tuberculosis control programsLe contrôle de la tuberculose est un enjeu majeur de Santé Publique dans le monde. Nous avons utilisé les systèmes de surveillance mis en place dans deux pays de profil épidémiologique de la tuberculose différent (France et Chine) pour étudier la prise en charge des malades et la résistance aux antituberculeux. En France, nous avons analysé la mono-résistance primaire à l'isoniazide selon les cohortes de naissance et montré des taux de résistance plus élevés parmi les cohortes de jeunes patients nés en France. Ceci suggère une transmission récente de ces souches en France. Les données disponibles actuellement dans les réseaux ne permettent pas d'analyser plus précisément les causes de cette augmentation (origine des parents, type d'exposition, circulation d'un clone particulier ...). Pour ce qui concerne la mono-résistance à la rifampicine, son incidence est très faible (<1%). Nous avons montré que sa prise en charge est très hétérogène et que le taux de succès thérapeutique peut être amélioré. Une réflexion identique à celle qui a eu lieu pour les cas multi résistants doit être mise en place. En Chine, en utilisant un réseau régional, nous avons confirmé que la toux et l'appartenance à des populations vulnérables étaient des facteurs de risque de diagnostic tardif. La formation médicale et l'accès aux structures de soins doivent être améliorés. Les réseaux de surveillance sont des outils clés pour collecter des données permettant de fournir des indicateurs sur les caractéristiques épidémiologiques de la tuberculose sur lesquels vont se baser les programmes de lutte contre la tuberculos

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