Pancreaticoduodenectomy (PD) is the only potentially curative technique for managing head pancreatic cancer. The presenting symptoms of this disease often include jaundice. Surgery in jaundiced patients carries an increased risk of postoperative complications. Some experimental studies report beneficial effects of biliary drainage, but this benefit remains controversial in clinical studies. The aim of our first study was to examine the influence of preoperative biliary drainage on postoperative global and infectious complication after PD. PD was introduced and popularized by Whipple in 1935. Since then, many centres reported mortality rate less than 4% but morbidity rate remains high, about 50%. The aim of our second study was to determine which independent factors influence the development of pancreatic fistula and delayed gastric emptying after PD. PD in the elderly is still debated in the literature: is curative resection justified in the elderly given the high operative morbidity rates and the short life expectancies? The aim of our third study was to determine whether PD is associated with higher mortality and morbidity in patients' ≥ 70 years old. All this work allowed us to better comprehension of the consequences of PD. Moreover it is necessary for any surgeon to know the complications of any surgical procedure in order to prevent them and to inform the patient.La duodenopancréatectomie céphalique (DPC) représente le seul traitement potentiellement curateur des adénocarcinomes de la tête du pancréas, qui sont souvent révélés par un ictère. La chirurgie chez le patient ictérique est grevée d'une morbi-mortalité conséquente. Dans des études animales il a été retrouvé un bénéfice au drainage biliaire pré-opératoire ; bénéfice qui reste controversé chez l'homme. Le but de notre premier travail était d'analyser l'impact du drainage biliaire préopératoire sur les complications globales et infectieuses après DPC. C'est en 1935 que Whipple a rapporté les premiers résultats de l'intervention qui porte son nom. Depuis le taux de mortalité opératoire est inférieur à 4% dans la plupart des grandes séries, mais le taux de complication reste élevé, avoisinant les 50%. Notre deuxième travail s'est intéressé aux facteurs de risques des deux principales complications après DPC, la fistule pancréatique et la gastroparésie. Le bénéfice de la DPC chez le sujet âgé est une question récurrente dans la littérature : est-il licite de proposer une intervention chirurgicale avec un taux de complications non négligeable et dont le bénéfice attendu est faible chez un groupe de patients ayant une espérance de vie limitée ? Le but de notre troisième travail était de déterminer si un âge supérieur à 70 ans pouvait influencer les suites opératoires de la DPC. L'ensemble de ce travail nous a permis de mieux comprendre les conséquences d'une technique chirurgicale particulière. Par ailleurs il est nécessaire à tout chirurgien de connaître les complications inhérentes à tout geste chirurgical afin d'en prévenir la survenue et surtout d'en informer le patient