Since the 1970s, even before the Maastricht Treaty comes into force, the status of the EU in international relations and therefore its power is a source of conceptual debates. Although European integration is often seen as a process of renunciation of power, the idea of a European power which replaces the powerlessness of member states after the Second World War is always present among the representatives of various approaches to international relations: civilian power, normative power, soft power, military power, etc. It should be noted that the search for new concepts to describe better the enigmatic nature of European power is in progress.The aim of this work is to contribute to this debate by using the concept of smart power, effective combination of hard power and soft power, in order to describe the nature of the power of the EU. The concept of smart power seems relevant to explain the model of the EU’s power, although, in practice, the EU has difficulties in exercising smart power because of the lack of will among the member countries.Depuis les années 1970, bien avant l’entrée en vigueur du traité de Maastricht, le statut de l’UE dans les relations internationales et donc sa puissance est une source des débats conceptuels. Bien que la construction européenne soit souvent vue comme un processus de renoncement à la puissance, l’idée d’une Europe puissance qui se substitute à l’impuissance des Etats membres après la Seconde Guerre mondiale est toujours présente parmi les représentants de divers approches des relations internationales: puissance civile, puissance normative, puissance militaire, puissance douce, etc. Il faut remarquer que la recherche pour les nouveaux concepts supposés décrire toujours mieux la nature énigmatique de la puissance européenne continue. L’objectif de ce travail est de contribuer à ce débat en utilisant le concept de smart power, combinaison raisonné de hard et de soft power, pour décrire le rapport de l’UE à la puissance. Le concept de smart power parait pertinent pour expliquer le modèle de la puissance de l’Union, même si, en pratique, l’UE a des difficultés à exercer le smart power en raison du manque de volonté parmi ces pays membres