Hypoglycémies néonatales au CHU de Grenoble : une étude épidémiologique, aspects diagnostiques et thérapeutiques

Abstract

Objective: Differentiate the characteristics of children with transient hypoglycemia from those with persistent hypoglycemia and to identify possible risk factors. Design: Single-center case-control study. Location: Neonatal intensive care unit of Grenoble Alpes university-hospital. Patients: All newborns hospitalized in the department with a diagnosis of hypoglycemia between January 2016 and December 2018 were included. Children with unconfirmed diagnosis by the analysis of the record and those who died before the assessment were excluded. Results: 141 newborns were included (median postnatal age 259 days and 62% boys). Endocrine causes accounted for 74% of persistent hypoglycemia (PH). The presence of gestational diabetes in the mother is more frequently found in transient hypoglycemia (TH) (p =0.04). Risk factors such as prematurity (p = 0.005), macrosomia or SGA (p = 0.05) are more significantly present in the TH group. In the PH group, hypoglycemia was more severe, repeated and prolonged with a median duration of daily hypoglycemia of 7 days (p<0.001). Parenteral nutrition is also used more frequently in PH with median carbohydrate intakes of 18.0 g / kg / d [16.2-20] (p<0.001). Conclusion: This study shows that the profile of patients with HP is different from newborns with HT in terms of antenatal, neonatal, glycemic and medical care. Multiple simple criteria that may have a practical interest in identifying these patients before carrying out the medical check-up have been identified.Objectif : Caractériser les enfants présentant une hypoglycémie adaptative (HA) de ceux présentant une hypoglycémie persistante (HP) afin d’identifier les éventuels facteurs de risque. Type d’étude : Etude cas-témoin monocentrique. Lieu : Service de soins intensifs de néonatalogie du CHU Grenoble Alpes. Patients : Tous les nouveau-nés hospitalisés dans le service avec diagnostic d’hypoglycémie entre Janvier 2016 et Décembre 2018 ont été inclus. Les enfants dont le diagnostic n’a pas été confirmé par l’analyse du dossier et ceux décédés avant la réalisation du bilan ont été exclus. Résultats : 141 nouveau-nés ont été inclus (âge post-natal médian 259 jours [247-272] et 62% de garçons). Les causes endocriniennes représentaient 74% des hypoglycémies persistantes (HP). La présence d’un diabète gestationnel est retrouvé plus fréquemment dans les hypoglycémies adaptatives (HA) (p=0.04). Les facteurs de risque tels qu’une prématurité (p = 0.005), une macrosomie ou un PAG (p=0.05) sont plus présents de façon significative dans le groupe HA. Dans le groupe d’HP, les hypoglycémies étaient plus sévères, répétées et prolongées d’une durée médiane de journées avec hypoglycémies de 7 jours (p<0.001). Le recours à une nutrition parentérale est employé plus fréquemment dans l’HP avec des apports glucidiques médians de 18.0 g/kg/j [16.2-20] (p<0.001). Conclusion : Cette étude montre que le profil des patients présentant une HP est différent des nouveau-nés avec HA autant sur le plan des caractéristiques anténatales, néonatales, glycémiques que sur la prise en charge. L’utilisation de critères simples pourrait avoir un intérêt pratique dans l’identification de ces malades avant la réalisation du bilan

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