Ce travail scientifique a pour but de comprendre l’impact de la relation Nord-Sud sur le commerce international de l’eau. Dans ce contexte, moyennant un modèle de gravité estimé PPML robuste à l’hétéroscédasticité et avec des effets fixes individuels par an pour l’exportateur et l’importateur et en se basant sur des données relatives à 238 pays dans le monde durant la période comprise entre 1996 et 2017, j’ai pu découvrir qu’à l’échelle international, le flux de commerce international de l’eau où un des partenaires commerciaux est un pays du Nord et l’autre est du Sud n’est pas le flux commercial dominant et que le commerce entre 2 pays du Sud est le flux de commerce qui a accapare la majorité des flux du commerce de ce bein. De plus, la distance demeure toujours une friction du commerce. Cependant, en se focalisant juste sur les flux de commerce de type Nord-Sud, je viens de constater que les pays du Nord ont tendance à importer l’eau comme inputs pour leurs productions et ainsi garder le niveau de développement en dépit de la distance. De plus, l’importance des accords bilatéraux entre le Nord et le Sud et l’aide faite par le Nord au Sud favorisent l’importation d’eau par le Nord. Cependant, si on se concentre sur les pays du Sud qui sont exportateurs d’eau, il est remarquable que le cas diffère selon les pays. En effet, certains sont très riches en eau et ce bien demeure la source majeure de croissance économique ; cependant, d’autres sont pauvres en cette ressource et, à cause de l’instabilité politique et l’inefficacité des gouvernements, ces nations demeurent encore des exportateurs d’eau. De plus, au niveau des pays du Sud, à cause de l’aide donnée par le Nord au Sud et malgré la pauvreté au niveau de dernier, plus le pays du Sud est pauvre, plus il a tendance à exporter de l’eau