Reconstruction de la surface de Fermi par ordre de densité de charge dans le supraconducteur cuprate LSCO

Abstract

Abstract: Since the discovery of cuprate superconductors in 1986, the key enduring question is: why is the superconducting transition temperature Tc so high? An answer to this question requires that we understand the link between the superconducting phase and two other phases of cuprates: a phase of charge-density-wave (CDW) order and themysterious pseudogap phase. We also need to understand the link between the latter two phases. For my MSc project, my goal was to delineate the region of CDWorder in the doping phase diagram of the cuprate La2−xSrxCuO4 (LSCO), in the T = 0 limit in the absence of superconductivity. For this purpose, I performed measurements of the Hall coefficient RH and the Seebeck coefficient S at low temperature and high magnetic field, on several samples of LSCO in the doping range from x = 0.07 to x = 0.15. Because the magnetic field needed to suppress superconductivity at some of these dopings exceeds 20 T, some measurements had to be done at high magnetic field laboratories, namely the Laboratoire National des Champs Magentique Intenses in Grenoble and the National High Magnetic Field Laboratory in Tallahassee. Transport measurements can detect the presence of CDWorder via the impact that it has on the Fermi surface, namely a reconstruction that produces a small electron-like Fermi pocket, detected as a drop in RH(T) and S/T to negative values at low temperature, as previously established for the cuprate YBCO [1, 2, 3]. In LSCO, we observe a similar drop in RH(T) and S/T to negative values at x = 0.11, 0.12 and 0.13, the three dopings where CDW order has been observed by x-ray diffraction [4]. Extending to lower and higher dopings, we find that CDW-induced Fermi-surface reconstruction is confined to 0.085 < p < 0.15. The fact that the CDW phase ends at pCDW = 0.15, distinctly below the end point of the pseudogap phase at p∗ = 0.18, implies that the two phases are distinct. One can therefore treat them separately in their impact on superconductivity. [Symboles non conformes]Résumé : Depuis la découverte des cuprates supraconducteurs en 1986, la plus importante question qui demeure est : pourquoi leur température de transition supraconductrice Tc est-elle si élevée? Obtenir une réponse à cette question requiert que l’on comprenne le lien entre la phase supraconductrice et deux autres phases des cuprates : une phase d’onde de densité de charge (ODC) et la mystérieuse phase pseudogap. Il est aussi important de comprendre le lien entre ces deux dernières phases. Lors de mon projet de maîtrise, mon but était de délimiter la région dans laquelle l’ODC subsiste dans le diagramme de phase du cuprate La2−xSrxCuO4 (LSCO) dans la limite T = 0 en l’absence de la supraconductivité. À cette fin, j’ai effectué des mesures des coefficients de Hall RH et Seebeck S à basse température et à champ magnétique intense sur différents échantillons de LSCO dans un intervalle de dopage entre x = 0.07 et x = 0.15. Puisque le champ magnétique requis pour supprimer la supraconductivité à certains de ces dopages excède 20 T, certaines mesures ont dû être effectuées dans des laboratoires de champs magnétiques intenses, spécifiquement au Laboratoire National des Champs Magnétiques Intenses à Grenoble et au National High Magnetic Field Laboratory à Tallahassee. Les mesures de transport peuvent détecter la présence d’ODC via l’effet que cet ordre a sur la surface de Fermi, notamment une reconstruction qui produit une petite poche d’électrons, détectable par une chute de RH(T) et de S/T vers des valeurs négatives à basse température tel qu’établi dans le cuprate YBCO [1, 2, 3]. Dans LSCO, nous observons un chute similaire de RH(T) et de S/T vers des valeurs négatives a x = 0.11, 0.12 et 0.13, les trois dopages auxquels l’ODC a été observée par diffraction des rayons X [4]. En étendant l’étude à des dopages plus bas et plus élevés, nous trouvons que la reconstruction de la surface de Fermi induite par l’ODC est confinée à 0.085 < p < 0.15. Le fait que l’ODC disparaisse à pCDW = 0.15, bien en dessous du point limite de la phase pseudogap à p∗ = 0.18, implique que ces deux phases sont distinctes. Elles peuvent donc être traitées séparément lorsqu’on étudie leur impact sur la supraconductivité. [Symboles non conformes

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