thesis

Gouvernance, aires marines protégées et réduction de la pauvreté

Abstract

La communauté internationale reconnaît désormais l’urgence de conserver les biens et services écologiques offerts par les nombreux écosystèmes marins et côtiers. Principalement, il faut considérer que la pêche est essentielle à la sécurité alimentaire de 200 millions de personnes. D’une part, un système de protection terrestre plutôt varié est omniprésent, tandis que la gestion du milieu marin est confrontée à un système de protection déficitaire. Les problématiques environnementales grandissantes causées par la pollution, la surconsommation et la surexploitation, entre autres, expliquent l’urgence de créer de nouvelles aires marines protégées. Dans le développement d’une gestion durable du milieu marin et de ses ressources, de nombreux obstacles physiques, juridiques, politiques, économiques et sociaux, freinent la progression de la protection marine et l’amélioration des conditions de vie dans les pays en voie de développement. La gestion d’aires marines protégées est un outil pouvant réduire la pauvreté, et ce, en orientant la gouvernance par la communauté créant ainsi un modèle local de développement durable. L’analyse de quatre études de cas d’aires marines protégées dans des pays en voie de développement selon le type de gestion a permis d’exposer les éléments de base pouvant favoriser le succès d’une aire marine protégée. Ce succès implique une réduction de la pauvreté accompagnée d’une protection des écosystèmes marins et côtiers présents. Bien que les conditions-cadres, comme la participation locale et le pouvoir décisionnel, soient des éléments essentiels à une gestion durable, la reconnaissance des droits coutumiers et l’amélioration de l’accès aux ressources par l’entremise d’une zone de réserve temporaire sont indispensables au respect des droits ancestraux des pêcheurs et à la sécurité alimentaire. D’autres facteurs externes à la création d’aires marine protégées doivent aussi être adressés, comme les subventions, les habitudes de consommation et sans contredit, la reconnaissance des initiatives locales ou indigènes de conservation. L’application des conditions-cadres permet une gestion durable des ressources halieutiques et la conservation de la biodiversité en plus de réduire la pauvreté

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