It is my aim, in this paper, to illustrate the restrictive
nature of the ontological assumptions that give rise to an excessive focus on
autonomy characteristic of much traditional moral theory. Through a discussion
of the implications of good friendship, I show that a differently-conceived,
relational conception of the self can lead to reflective moral practices of a
sort that is consonant with feminist concerns.Dans cet expose, mon but est d’illustrer la nature
restrictive des présupposés ontologiques qui entraînent une attention excessive
à l’autonomie. Cette attention à l'autonomie est typique d’une grande partie de
la théorie traditionnelle de la morale. A travers une discussion au sujet des
implications d’une amitié solide, je tente de montrer qu’il serait possible de
formuler différemment un concept relationnel du moi, ce qui aboutirait à des
pratiques morales réfléchies qui seraient en harmonie avec le point de vue
féministe