Fighting Wrongs with Wrongs? How Canadian Anti-Trafficking Crusades Have Failed Sex Workers, Migrants, and Indigenous Communities.

Abstract

AbstractIndigenous populations, sex workers, and migrants have been legally, socially, and economically disenfranchised by the Canadian state in a multitude of ways—often in the name of “anti-trafficking.” In effect, state-led anti-trafficking enforcement measures fail to address the root causes of the harms created by past and present colonization, anti-sex work laws, and racist immigration measures and programs. This paper argues that anti-trafficking legislation and policies have been immeasurably harmful towards those they claim to protect. RésuméLes populations autochtones, les travailleuses du sexe et les migrants ont été privés de leurs droits juridiques, sociaux et économiques par l’État canadien de multiples façons—souvent au nom de la « lutte contre la traite des personnes ». En effet, les mesures d’application de la lutte contre la traite ne parviennent pas à traiter les causes profondes des préjudices créés par la colonisation passée et présente, les lois à l’encontre des travailleuses du sexe et les mesures et programmes d’immigration racistes. Cet article soutient que les lois et les politiques de lutte contre la traite des personnes ont été extrêmement préjudiciables envers ceux et celles qu’elles prétendaient protéger

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