This paper examines the way in which the recent Ebola media spectacle in Canada relied upon spatial delineations of race and degeneracy. I argue that the representation of immigrants as vectors of disease is a useful and coercive tool in the project of justifying immigration reform and the state control of racial bodies.Cet article etudie la facon dont le recent spectacle cree par les medias au Canada au sujet du virus Ebola se fiait aux delineations spatiales de la race et de la degenerescence. Je denote que la representation des immigrants comme vecteurs de maladies est un outil utile et cohesif dans le projet de la justification de la reforme de l'immigration et le controle que l'etat a sur les masses raciales
