Potentiel de croissance de l'EGF et de la caeruléine seuls ou combinés sur le pancréas de rat traité à la réserpine

Abstract

Ce présent travail étudie la croissance pancréatique du modèle animal d'étude de la fibrose kystique, le rat traité de façon chronique à la réserpine. Les travaux déjà parus à ce sujet font surtout ressortir le rôle de la sous-alimentation engendrée par le traitement comme responsable des altérations observées au niveau du pancréas. Nous avons également étudié les effets de périodes de repos de 6 et 30 jours après le traitement à la réserpine pour évaluer la récupération pancréatique. En effet, des travaux démontrent la capacité de régénération du pancréas en situations de stress (destruction chimique ou physique ou pancréatite). Enfin, dans un dernier temps, l’utilisation de la caeruléine et de l'EGF, seuls ou combinés fut testée durant et après le traitement à la réserpine afin de déterminer si ces agents trophiques pour le pancréas pouvaient prévenir ou guérir les altérations causées au pancréas par la réserpine. Grâce à l’utilisation d'une dose de réserpine 2 fois plus élevée que celle normalement administrée chez ce modèle et au protocole des 6 jours de repos, nous avons pu établir clairement que la réserpine a bien des effets distincts de la sous-alimentation qu’elle engendre sur les paramètres pancréatiques mesurés ici. Ceci confirme la validité de ce modèle d'étude de la fibrose kystique. De plus, le pancréas a presque totalement récupéré après une période de repos de 30 jours suivant le traitement à la réserpine. montrent que la caeruléine et sa combinaison avec l'EGF permettent de prévenir les dommages et d'accélérer la récupération suite au dommages causés par la réserpine. Ceci démontre l'efficacité de la caeruléine comme hormone trophique du pancréas et que cellules pancréatique sont capable de répondre à cette dernière même en conditions pathologiques. L'EGF n’a pas pu à lui seul prévenir les altérations ou accélérer la récupération pancréatique. En ce qui concerne les résultats impliquant l'EGF, les variations de la prise alimentaire sont le facteur le plus évident responsable des différences entre les groupes sous-alimenté ou réserpine et le groupe témoin. L'âge des animaux est un autre facteur pouvant expliquer les différences de nos résultats avec ceux de la littérature, un facteur de plus pour tenter d'élucider le rôle de l'EGF in vivo sur le pancréas. A la lumière de ces résultats, nous avons apporté de nouveaux faits à propos de ce modèle animal de la fibrose kystique et nous avons ouvert la voie à de nouvelles expériences concernant la sécrétion pancréatique in vivo et in vitro comme complément nécessaire à cette étude

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