Gustave Hannezo (1857-1922) et l’archéologie tunisienne

Abstract

In addition to his military professional duties, from soldier to officer, Gustave Hannezo (1857-1822), developed in Tunisia, from 1886 to 1909, a considerable archaeological activity, rich in excavations, epigraphic reports, and various artifacts, above all in Punic and Roman necropolises of Sousse, where was his main garrison. In the honor hall of his regiment, he installed a Museum, of which he gave in 1902 the catalog, joint with that of the museum of the city. He carried out shorter searches in Salakta, Mahdia, Hadjeb al-Aïoun, Lamta, Sfax, Bizerte, etc., but also during some garrisons in France and campaigns in Algeria. As he went along, he systematically pointed out interesting discoveries to the French Comité des Travaux Historiques et Scientifiques (CTHS). He continued after his retirement in France in 1909. Recalled to service since the declaration of war, 1914, August 2th, he monitored digging of trenches in northern France and found various ancient artifacts. Back in his Mâcon home in 1919, he went on publishing synthesis notes about Tunisian ancient cities, until his death in 1922. Many interesting facts could be gleaned in his notes and reports for Tunisian archeology.A côté de ses occupations professionnelles, un militaire de carrière sorti du rang, Gustave Hannezo (1857-1822) a développé en Tunisie, de 1886 à 1909, une activité archéologique considérable, riche de fouilles, de signalements épigraphiques, et d’objets divers, notamment dans les nécropoles puniques et romaines de Sousse, où se trouvait sa garnison principale. Dans la salle d’honneur de son régiment, il installa un Musée, dont il donna en 1902 le catalogue joint à celui du musée de la ville. Il fit des recherches de plus courte durée à Salakta, Mahdia, Hadjeb el-Aïoun, Lamta, Sfax, Bizerte, etc., mais aussi lors de garnisons en France et de campagnes en Algérie. Au fur et à mesure, il signalait systématiquement les parties intéressantes au Comité des travaux historiques et scientifiques. Il continua après sa retraite en France en 1909. Rappelé au service dès la déclaration de guerre, le 2 août 1914, il n’oublia pas de surveiller le creusement des tranchées dans le nord de la France et y trouva divers objets antiques. De retour dans son foyer mâconnais en 1919, il continua à publier des notes de synthèse sur des villes tunisiennes, jusqu’à sa mort en 1922. Il reste beaucoup à glaner pour l’archéologie tunisienne dans ses notes et signalements

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