Problématiques des hydrocarbures aromatiques polycycliques dans les corps gras

Abstract

La présence des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dans les huiles végétales peut provenir de différentes sources, mais généralement les huiles contaminées sont issues de matières premières nécessitant d’être séchées telles que les pépins de raisin, le coprah ou les grignons d’olive. Actuellement, il n’y a pas de réglementation européenne limitant la teneur en HAP dans les produits alimentaires mais un Code de Bonnes Pratiques a été établi par FEDIOL 1. La détermination de la totalité des HAP présents dans les corps gras est rendue délicate par le faible niveau de chaque PAH à quantifier et la complexité des étapes d’extraction et de purification. La seule méthode faisant l’objet d’une norme (NF EN ISO 15302) concerne la détermination de la teneur en benzo[a]pyrène. Un projet de méthode fourni par l’ITERG est en cours d’évaluation dans le cadre des travaux du Sous-Comité ISO\\TC34\\SC11 des « Corps gras d’origines animale et végétale ». Cette méthode permet la quantification de 12 HAP dans les corps gras, avec une limite de quantification de 0,2 μg\\kg pour tous les composés analysés, à l’exception des fluoranthène et benzo[g,h,i]pérylène où celle-ci est de 0,3 μg\\kg, ainsi que de l’indéno[1,2,3-cd]pyrène pour lequel la limite de quantification atteint 1 μg\\kg. Depuis quatre ans, les travaux de l’ITERG sur les HAP ont été centrés sur l’optimisation et la normalisation d’une procédure d’analyse (ISO\\CD 15753), sur l’estimation du niveau de contamination des huiles végétales produites en France et sur l’effet du raffinage sur le niveau en HAP. Chaque étape de ce travail est développée ici

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