Dans le traitement des cas de classe II, comme dans toutes les dysmorphoses, l’échec de
nos thérapeutiques peut concerner tout ou partie de nos objectifs de traitement :
occlusaux, fonctionnels et esthétiques. Après avoir précisé au travers de cas cliniques la
notion d’échec et les limites de l’acceptable dans ces différentes facettes, nous
essaierons de déterminer les causes principales de nos échecs afin de mieux les prévenir.
L’analyse de la littérature comme celle des cas cliniques montre que ceux-ci reposent le
plus souvent sur une erreur d’estimation de la quantité et de la direction de croissance
résiduelle, un mauvais contrôle du sens vertical, une prise en charge insuffisante des
problèmes fonctionnels, une position inadéquate des incisives maxillaires et
mandibulaires. À ces principales erreurs thérapeutiques s’ajoute l’insuffisance de
coopération des patients qu’il faut évaluer et entretenir afin de limiter échecs et
abandons de traitement