The principles used in static conversion and the rise of the performances
of the new switching devices contribue to increase the level of electromagnetic
noises emitted by electronic converters. We have studied the way how these
perturbations are created and coupled through their environment in conducted
and radiated mode by a switching cell. This one can work in hard switching,
zero current or voltage switching modes. We first outline the general problems
of electromagnetic pollution and their metrology in converters. Then we describe
the experimental environment. We analyse the mechanisms of generation of parasitic
signals in a switching cell related to the electrical constraints and its
switching mode. The simulated results, issued of the analytical models obtained,
are confronted with the experimental ones. Then we show a method to calculate
analytically the E and H near fields. It has been confirmed by experimental
results. At last, we present, in a synthetic manner, the main results obtained,
relative to the switching mode and the electrical constraints, using a new
characterizing method. Theses results will allow the designer to incorporate
the electromagnetic considerations in the conception of a converter.Les principes de commutation employés en conversion statique, l'évolution
des performances statiques et dynamiques des composants, contribuent à faire
des dispositifs de conversion statique de puissants générateurs de perturbations
conduites et rayonnées. Nous nous sommes attachés à étudier les mécanismes de
génération et de couplage des perturbations, tant en mode conduit que rayonné
dans des structures à une seule cellule de commutation et fonctionnant selon
les trois principaux modes de commutation : commutation forcée, à zéro de
courant (ZCS), et à zéro de tension (ZVS). Après la mise en évidence de la
problématique de pollution électromagnétique dans les structures et leur métrologie,
nous décrivons l'environnement expérimental étudié. Nous analysons ensuite les
principaux mécanismes produisant les perturbations au sein d'une cellule de
commutation en introduisant un certain nombre de composants parasites.
Les modèles sont simulés et confrontés aux résultats expérimentaux. Nous décrivons
alors une méthode, validée expérimentalement et permettant de calculer les intensités
des champs E et H proches émis. Enfin, nous présentons de façon synthétique
les résultats observés selon les régimes de fonctionnement de la cellule de
commutation et les contraintes électriques et dynamiques qu'elle subit. Nous avons,
pour ce faire, développé une méthode originale de quantification des signaux
perturbateurs. Les résultats obtenus doivent permettre d'intégrer les problèmes
de pollution électromagnétique au stade de la conception d'un dispositif