Plasticité des récepteurs couplés aux protéines G et signalisation

Abstract

Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG) représentent la plus grande famille de récepteurs de surface régulant l’ensemble des fonctions physiologiques et constituent aujourd’hui des cibles médicamenteuses majeures. Jusqu’à récemment, le mode de fonctionnement de ces récepteurs était assimilé à un interrupteur on/off, présentant le ligand physiologique agoniste comme capable d’allumer l’ensemble des voies de signalisation associées à ce récepteur. Le concept d’agonisme biaisé a laissé place très récemment à la notion de sélectivité fonctionnelle des ligands, capables de privilégier l’activation d’une voie de signalisation particulière par rapport à une autre et, potentiellement, d’améliorer l’efficacité des médicaments en diminuant les effets secondaires indésirables. Néanmoins, la publication récente de nouveaux biosenseurs ultrasensibles capables de sonder les premiers événements de la signalisation en aval du récepteur actif, associés à l’analyse d’effecteurs de la signalisation plus en aval viennent remettre en question la définition de l’agonisme biaisé. Cette synthèse fait le point sur l’importance de la sensibilité des essais fonctionnels dans l’identification des agonistes biaisés et sur les stratégies futures de cartographie pharmacologique permettant la sélection de candidats médicaments aux effets thérapeutiques optimisés

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