Sexually transmitted infections constitute economic burden for
developing countries, exposure to causative agents is an occupational
hazard for female sex workers. Targeted interventions for this
population can reduce the incidence and prevalence of sexually
transmitted infections including human immunodeficiency virus, but
barriers exists which can hinder effective implementation of such
programs. This descriptive cross sectional study sought to assess the
prevalence, knowledge and treatment practices of sexually transmitted
infections among brothel based female sex workers Three hundred and
twenty three consenting female sex workers were surveyed using pre
tested, interviewer administered questionnaires. More than half of the
respondents (54.2%) had poor knowledge of symptoms of sexually
transmitted infections. Only 13.9% were aware that sexually transmitted
infections could be asymptomatic. The self reported prevalence of
symptomatic sexually transmitted infections was 36.5%. About half of
those with sexually transmitted infectionss sought treatment in a
hospital or health centre while 32.5% from a patent medicine vendor.
Most respondents (53.8%) mentioned the perceived quality of care as the
main reason for seeking treatment in their chosen place. More of the
respondents with good knowledge of sexually transmitted infections
reported symptoms compared to those with fair and poor knowledge. The
knowledge of sexually transmitted infections among these female sex
workers is poor and the prevalence is relatively high. Efforts to
improve knowledge promote and encourage preventive as well as effective
treatment practices must be made for this population.Les infections sexuellement transmissibles constituent un fardeau
économique pour les pays en développement et l'exposition aux
agents pathogènes est un risque professionnel pour les
prostituées. Les interventions qui visent cette population peuvent
réduire l'incidence et la prévalence des infections
sexuellement transmissibles, y compris le virus de
l'immunodéficience humaine, mais il existe des obstacles qui
peuvent entraver la mise en oeuvre effective de ces programmes. Cette
étude descriptive transversale a cherché à évaluer
les pratiques de la prévalence, la connaissance et le traitement
des infections sexuellement transmissibles chez les prostituées
qui pratiquent leur métier dans des bordels. Trois cent
vingt-trois prostituées consentants ont été
interrogées à l'aide des questionnaires déjà
testés et administrés par l’intervieweur. Plus de la
moitié des interviewées (54,2%) avaient une mauvaise
connaissance des symptômes des infections sexuellement
transmissibles. Seulement 13,9% étaient au courant que les
infections sexuellement transmissibles peuvent être
asymptomatiques. La prévalence des symptômes d'infections
sexuellement transmissibles auto signalés était de 36,5%.
Environ la moitié de ceux qui sont atteints des infections
sexuellement transmissibles ont recherché un traitement dans un
centre hospitalier ou dans un centre de santé tandis que 32,5% le
recherchaient auprès d'un vendeur des médicaments
brevetés. La plupart des interviewées (53,8%) ont
mentionné la qualité perçue des soins comme la
principale raison pour se faire soigner dans les lieux choisis.
Beaucoup d’interviewées qui ont une bonne connaissance des
infections sexuellement transmissibles ont signalé des
symptômes par rapport à ceux qui les connaissent passablement
ou mal. La connaissance des infections sexuellement transmissibles chez
les prostituées est mauvaise et la prévalence est
relativement élevée. Il faut faire des efforts pour
améliorer les connaissances, pour promouvoir et pour encourager la
prévention ainsi que les pratiques de traitement efficaces à
l’intérêt de cette populatio