National surveys show a remarkable upsurge in the use of injectable
contraceptives in east and South Africa, in contrast to central and
West Africa and certain other regions. Data are analyzed here from 95
surveys conducted since 1980 in 38 sub-Saharan African countries, to
determine past injectable trends in the context of alternative methods
and to explore related issues. In eastern and southern countries
injectable use has risen to about 15%-20% of married women, equaling
about 40% of all contraceptive use, with some countries above that.
Increases in total use have followed increases in injectable use; that
and other evidence is clear that the injectable has not merely
substituted for the use of pre-existing methods but has given a net
increase to total use. Rural use patterns are not much different from
urban ones; however the middle and higher wealth quintiles have
especially moved toward injectable use. In west and central countries
traditional methods are still paramount, with modern methods increasing
slightly, but total use remains quite low there. So far no plateau has
appeared in total injectable use, though one may be emerging in its
share of all use as other methods also increase. Most use is supplied
through the public sector, which raises long term cost issues for
health ministries and donors. Many sexually active, unmarried women use
the method Discontinuation rates are quite high, and alternative
methods need to be kept readily availableLes enquêtes nationales montrent un essor remarquable dans
l'utilisation des contraceptifs injectables en Afrique de l’est
et en Afrique du Sud, contrairement à l'Afrique Centrale et de
l'Ouest et dans certaines autres régions. Les données sont
analysées ici à partir de 95 enquêtes menées depuis
1980 dans 38 pays d'Afrique subsaharienne, afin de déterminer les
tendances d’injectables dans le contexte des méthodes
alternatives et d'explorer les questions qui s’y liées. Dans
les pays de l'Est et du Sud de l'utilisation des injectables a
augmenté d'environ 15% à 20% chez les femmes mariées, ce
qui représente environ 40% de toutes les utilisations des
contraceptifs, certains pays ayant des chiffres supérieurs à
cela. Les augmentations de la consommation totale ont suivi
l’augmentation à l’égard de l'utilisation des
injectables ; cela et d’autres preuves; montrent clairement que
l’injectable n'a pas seulement remplacé l'utilisation de
méthodes existantes, mais a causé une augmentation nette de
la consommation totale. Les tendances dans l'utilisation rurale ne sont
pas très différentes de celles en milieu urbain;
néanmoins, les quintiles de richesse moyennes et supérieures
se sont surtout orientés vers une utilisation des injectables.
Dans les pays de l'Ouest et du Centre les méthodes traditionnelles
sont toujours primordiales, les méthodes modernes étant en
légère augmentation, mais l'utilisation totale reste assez
faible là-bas. Jusqu'à présent, aucun plateau
n’est apparu dans l'utilisation totale à injectable,
quoiqu’il puisse figurer de sa part dans toute l'utilisation au
fur et à mesure que d'autres méthodes aussi augmentent. La
plupart des injectables proviennent du secteur public, ce qui
soulève des questions à long terme concernant le coût
pour les ministères de la santé et les donateurs. Beaucoup de
femmes non mariées qui sont sexuellement actives, les femmes non
mariées utilisent cette méthode. Les taux d'abandon de cette
méthode sont très élevés, et les méthodes
alternatives doivent être facilement disponibles