Erreurs de transfert dans les constructions avec la préposition na dans le sous-corpus français du RLC (« Russian Learner Corpus »)

Abstract

International audienceThe aim of this paper is to analyse errors in constructions with the preposition na in written works by French-speaking students of Russian. This study is based on data from the digital Russian Learner Corpus and aims to identify the most frequent errors and potential reasons for their occurrence. In particular, the aim is to verify whether these errors come from the linguistic interference (or transfer) due to the influence of the mother tongue or dominant language (L1) or other previously learnt non-native languages (L2) on Russian. The results obtained show that while transfer plays an important role in cases of omission or addition of na, only 20% of the total number of errors with na are related to transfer errors. We also note that transfer errors are mainly due to the influence of French, L1, while we were unable to confirm existing hypotheses regarding the influence of non-native languages (Bardel, Falk, 2007, Rothman, Cabrelli, 2008, De Angelis, 2007)) on Russian (L3).Le présent article a pour objectif d'analyser les erreurs dans les constructions avec la préposition na dans les travaux écrits des étudiants francophones apprenant le russe. Cette étude s'appuie sur les données du corpus numérique Russian Learner Corpus et vise à identifier les erreurs les plus fréquentes ainsi que les sources possibles de leur apparition. Il s'agit notamment de vérifier si ces erreurs en russe proviennent de l'interférence linguistique (ou transfert) due à l'influence de la langue maternelle ou dominante (le français) L1 ou à l'influence d'autres langues apprises auparavant (L2). Cette hypothèse est vérifiée sur l'exemple d'emploi de la préposition na. Les résultats obtenus montrent que si le transfert joue un rôle important dans les cas d'omission ou d'addition de la préposition na, seulement 20% du nombre total des erreurs avec na sont des erreurs de transfert. Quant à l'origine de ces erreurs, il y a une forte influence de la langue dominante L1 (le français) et très peu d'erreurs relèvent de l'influence des autres langues apprises, de sorte que les hypothèses existantes (Bardel & Falk, 2007, Rothman & Cabrelli, 2008, De Angelis, 2007) quant à l'influence des langues non-natives (L2) sur une nouvelle langue (le russe) L3 n'ont pas pu être confirmées

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