Co-management of Traditional Foods: Opportunities and Limitations for Food Security in Northern First Nation Communities

Abstract

Traditional foods that First Nations peoples harvest or gather from the land remain critically important for achieving and sustaining food security for many communities. In Canada’s North, land claim agreements include provisions for First Nations to participate in the governance of their traditional territories, including the co-management of important traditional (wild-harvested) food species. Because such agreements only specify the broad contours of co-management governance, their actual functioning evolves out of a complex interplay among the co-managing organizations over the course of time. This paper aims to deepen our understanding of how First Nations communities can enhance food security as participants in co-management. Our study connects research on food security with research on co-management and is the first to analyze how First Nations can improve their food security by influencing decision-making that affects traditional foods through co-management arrangements. Following a succinct review of the Indigenous food security and co-management literatures, we analyze the experiences of Kluane First Nation in enhancing community food security through the co-management of its traditional territory with Yukon Government and Parks Canada, interpreting the data in light of the theories and evidences offered by research on co-management. The analysis of data collected from semi-structured interviews and from First Nations and government resources shows that, while the co-management system is imperfect, it does offer a mechanism through which First Nations can exert influence on decisions that affect their food security. The three key themes emerging from the excerpts confirm the importance of co-management as an evolutionary and long-term process, in which trust- and relationship-building are ongoing activities that are fundamental to beneficial collaboration involving the sharing of information and power. The analysis also highlights the role of context, or situational factors, in facilitating or hindering collaboration.Pour de nombreuses collectivités, les aliments traditionnels que les peuples des Premières Nations récoltent ou recueillent sur la terre continuent de revêtir une importance primordiale pour atteindre et maintenir la sécurité alimentaire. Dans le Nord canadien, les ententes de revendications territoriales comprennent des dispositions selon lesquelles les Premières Nations peuvent jouer un rôle dans la gouvernance de leurs territoires traditionnels, ce qui comprend la cogestion des espèces alimentaires (sauvages et cueillies) traditionnelles importantes. Puisque ces ententes ne font mention que des grandes lignes de la gouvernance en cogestion, leur fonctionnement est le résultat, en réalité, d’une interaction complexe entre les organismes de cogestion au fil du temps. Cet article cherche à mieux comprendre comment les collectivités des Premières Nations peuvent améliorer leur sécurité alimentaire à titre de participants à la cogestion. Notre étude fait le lien entre les recherches sur la sécurité alimentaire et les recherches sur la cogestion. Il s’agit de la première étude qui analyse la manière dont les Premières Nations peuvent améliorer leur sécurité alimentaire en influençant les décisions qui ont des incidences sur les aliments traditionnels, et ce, par le biais d’accords de cogestion. Après un examen succinct de la documentation qui existe au sujet de la sécurité alimentaire et de la cogestion, nous analysons l’expérience de la Première Nation de Kluane en matière d’amélioration de la sécurité alimentaire de la collectivité grâce à la cogestion de son territoire traditionnel avec le gouvernement du Yukon et Parcs Canada, puis nous interprétons les données à la lumière de théories et d’éléments de preuve découlant de travaux de recherche sur la cogestion. L’analyse des données recueillies à partir d’entrevues semi-structurées auprès de Premières Nations et de gouvernements montre que bien que le système de la cogestion soit imparfait, il offre un mécanisme permettant aux Premières Nations d’exercer une influence sur les décisions touchant leur sécurité alimentaire. Les principaux thèmes qui émergent de ces influences confirment l’importance de la cogestion à titre de processus évolutionnaire à long terme, dans le cadre duquel l’édification de la confiance et la conclusion de relations constituent des aspects fondamentaux en vue d’une collaboration bénéfique fondée sur le partage de l’information et du pouvoir. Par ailleurs, notre analyse met en évidence le rôle du contexte, ou les facteurs situationnels, qui facilitent la collaboration ou lui nuisent

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