En Côte d’Ivoire, les conflits fonciers – comme celui de Tabou – apparaissent comme les prolongements de la gestion par l’État des clivages intercommunautaires autour de la terre. L’instrumentalisation de ce type de conflit, dans un environnement politique « exclusionniste » – fondé sur l’idéologie de « l’ivoirité » – et dans un contexte de crise économique et sociale, a plongé le pays dans la guerre en 2002