Halloween in Urban North America: Liminality and Hyperreality

Abstract

Halloween, a relatively free-form holiday under no particular jurisdiction, has managed to retain the revelrous, liminal nature characteristic of many festivals in the past. With its roots in the pagan festival of Samhain or summersend, All Hallows Eve remained a festival of popular divinatory practices, of bonfires to ward off evil spirits or to help souls in purgatory, and of omens and magic. Rites of masking, treating, revelry, and mischief were well established before the major waves of Irish and Scottish immigration to North America, but Halloween did not attract much public attention until the 1880s as rival holidays declined. Halloween’s modern popularity, however, also stems from its immersion in consumer culture and in the hyperreality of films, videos, spook houses, and ‘‘terror trains’’, in which the distinction between the real and the imaginary is blurred.La Halloween, un congé à forme relativement libre ne relevant d’aucune autorité particulière, a réussi à conserver la nature festive et ésotérique de bon nombre de festivals d’antan. La veille de la Toussaint, qui remonte au festival païen de la Samhain, ou de fin d’été, demeure un festival de pratiques divinatoires populaires, de feux de joie pour chasser les mauvais esprits ou pour aider les âmes au purgatoire, de présages et de magie. Les rituels du port du masque, de la sollicitation de friandises, des festivités et de l’espièglerie étaient bien établis avant l’arrivée en vagues massives des immigrants irlandais et écossais en Amérique du Nord, mais la Halloween intéressa peu la population jusque dans les années 1880, au moment du déclin de fêtes rivales. La popularité moderne de la Halloween tient toutefois à son immersion dans la culture de la consommation et dans l’hyperréalité des films, vidéos, maisons hantées et « trains de la terreur », où se confondent le réel et l’imaginaire

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