Night Soil, Cesspools, and Smelly Hogs on the Streets: Sanitation, Race, and Governance in Early British Columbia

Abstract

Looking at three communities — Nelson, Vernon, and Prince Rupert — this study traces the early history of urban sanitation in British Columbia. “Health” is interpreted here not just as a medical condition, but as a cultural, social, and moral force that helped shape the character of these new towns. The battle against dirt and disease was linked to civic boosterism and good citizenship. Euro-Canadian medical and engineering professionals created public health hierarchies, established ritualized systems of sanitary practice, and “mapped” sanitary zones within the emerging civic communities. The public health discourse articulated by these men was profoundly racist, constructing Asian residents as the unclean, unhealthy “Other” whose existence threatened good health and social order.Cette étude retrace à travers trois communautés – Nelson, Vernon et Prince Rupert – les débuts de l’hygiène urbaine en Colombie-Britannique. La notion de « santé » n’y est pas vue dans la seule optique médicale mais également dans la perspective d’une force culturelle, sociale et morale ayant contribué à forger le caractère de ces nouvelles agglomérations. La lutte contre la saleté et la maladie était liée à la promotion de l’idée d’un civisme modèle. Les professionnels euro-canadiens de la médecine et du génie créèrent des hiérarchies de santé publique, établirent des systèmes ritualisés de pratique sanitaire et « cartographièrent » des zones sanitaires au sein des collectivités émergentes. Ces hommes tenaient un discours de santé publique pro- fondément raciste, dépeignant les résidents asiatiques comme ces « autres », sales et malsains, dont l’existence menaçait la santé et l’ordre social

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