Whiteness Limited: Racialization and the Social Construction of "Peripheral Europeans"

Abstract

In a brief critical analysis of recent problematizations of whiteness, I suggest that feminist theory and anti-racism often revert to essentialist understandings of "race", whereas the new social history is more consistent with a constructionist approach. Considerable literature on the racialization of Irish immigrants in the United States and the analysis of how the Irish "became white" should not necessarily form the template by which other peripheral Europeans responded to their "racial" assignment. Racial assignments do not automatically produce racial identities, and in some cases they lead to the creation of national identities. The Ukrainian diaspora in North America serves as an illustrative example. Even though they were constructed as racial others by dominant elites in North America during the early years of the twentieth century, Ukrainians responded to their racialized status by asserting claims to a national identity. This argument raises large issues regarding the articulation of racism and nationalism.Dans une brève analyse critique des récentes problématisations de la blanchitude, l'auteur est d'avis que la théorie féministe et l'antiracisme se réduisent souvent à des notions essentialistes de « race », alors que la nouvelle histoire sociale vibre davantage au diapason d'une démarche constructionniste. Les écrits sur la racialisation des immigrants irlandais aux Étas-Unis et l'analyse de la façon dont les Irlandais sont « devenus blancs » ne devraient pas nécessairement faire office de modèle applicable à d'autres Européens périphériques d'Amérique du Nord. L'imposition du substantif « race » par d'autres ne génère pas automatiquement des identités raciales, aboutissant parfois à Ia creation d'identités nationales. La diaspora ukrainienne d'Amérique du Nord est un exemple typique à cet égard. Bien que les élites dominantes d'Amérique du Nord les ait caractérisés d'« autres raciaux » au tout début du XXe siècle, les Ukrainiens réagirent à leur statut racialisé en s'appropriant une identité nationale. Cet argument soulève de grandes questions sur l'articulation du racisme et du nationalisme

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