The Musicality of Stimming: Promoting Neurodiversity in the Ethnomusicology of Autism

Abstract

In the symptomatology of autism spectrum disorders (ASDs), the practice of “odd, unusual, or repetitive behaviors” such as hand flapping and body rocking is referred to as stimming (Hammel and Hourigan 2013: 75). Stimming is routinely cast as problematic and targeted for reduction or elimination in therapeutic modalities for autistic individuals, including music therapy. In an alternate frame of reference grounded in the epistemological foundations of neurodiversity, however, stimming is subject to a very different kind of interpretation in which such behaviours are embraced as productive, communicative, pleasurable and even socially valuable for those who perform them—as manifestations of difference, not symptoms of deficit. This mode of interpretation forms the basis of the present article, which highlights the words and views of a 10-year-old girl on the autism spectrum who plays music and stims, and which more broadly draws upon theoretical and methodological premises of ethnomusicology to advance a neurodiverse perspective on autism.Résumé: Dans la symptomatologie des troubles du spectre autistique (TSA), les « comportements étranges, inhabituels ou répétitifs » tels que les battements de main ou le balancement du corps sont appelés gestes répétitifs ou stimming (Hammel et Hourigan 2013 : 75). Ces gestes répétitifs sont le plus souvent considérés comme problématiques et les modalités thérapeutiques, y compris la thérapie musicale, s’efforcent de les réduire ou de les éliminer chez les individus autistes. Mais dans un cadre de référence alternatif, issu des fondements épistémologiques de la neurodiversité, les gestes répétitifs font l’objet d’une interprétation totalement différente, à savoir que ces comportements sont considérés comme productifs, communicatifs, sources de plaisir, voire même comme ayant une valeur sociale pour ceux qui s’y livrent, en tant que manifestations de la différence et non comme symptômes d’un handicap. Ce mode d’interprétation constitue la base de cet article qui souligne, sur le spectre de l’autisme, les mots et les points de vue d’une petite fille de dix ans qui joue de la musique et fait des gestes répétitifs ; cet article, plus largement, se fonde sur les prémisses théoriques et méthodologiques de l’ethnomusicologie pour proposer un nouveau point de vue sur l’autisme, incluant la neurodiversité

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